Interrogé ce jeudi par L’équipeDave Brailsford, le directeur d’Ineos Sports, a expliqué les changements que le groupe britannique souhaitait conduire du côté de l’OGC Nice cet été. « Même si Jim a offert beaucoup d’argent pour acheter Chelsea, il ne pouvait pas prendre cet argent et le donner à Nice avec un fair-play financier. Ça ne peut pas marcher comme ça. C’est plus difficile que vous ne le pensez : il faut augmenter les revenus commerciaux. Il y a plusieurs composantes dans un club : stage d’entraînement, recrutement, développement des joueurs, médical, analyse des données… Pourquoi ne pourrions-nous pas devenir le club le plus moderne de France ? Dans chaque domaine, il faut savoir quelle est la meilleure norme au monde à l’heure actuelle. Pourquoi n’avons-nous pas pu les implanter à Nice ? Dans le sport, il ne s’agit pas seulement d’investir beaucoup d’argent et d’acheter des joueurs. Une équipe vedette est toujours vaincue par une équipe vedette. Investir judicieusement pour créer quelque chose dont les fans sont fiers, c’est de cela qu’il s’agit. Nous le ferons »a d’abord déclaré l’entraîneur avant d’adresser un message aux supporters niçois.
« Je comprends leurs inquiétudes, mais ne vous inquiétez pas, chez Ineos nous aimons travailler avec discrétion. Nice travaille à développer un style de jeu, avec un entraîneur qui a un style clair. Nous avons décidé qu’il était plus judicieux d’attendre l’avis de Lucien pour nous guider et cibler les bons profils de joueurs. C’est peut-être frustrant pour les fans, mais je préfère courir vers une bonne décision que courir vers une mauvaise. Et dans les six, sept dernières semaines, beaucoup de gens voulaient que je coure (…) Le but est d’être respecté pour nos résultats et d’être aimé. Plus Ayrton Senna que Michael Schumacher. Soyez plus le Brésil que l’équipe allemande. A Nice on veut une équipe avec le sourire ». Reste à savoir si cette nouvelle restructuration souhaitée sera à la hauteur des attentes des supporters azuréens.
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