Ukraine : à l’ONU, un journaliste dénonce un « système de Ponzi » en faveur des trafiquants d’armes

Lors d’une intervention au Conseil de sécurité, Max Blumenthal a critiqué le coût de l’aide militaire américaine à Kiev. Le journaliste a notamment mis en avant les liens entre les membres de l’administration Biden et les fabricants d’armes.

« Les cimetières militaires ukrainiens s’étendent presque aussi vite que les résidences secondaires en Virginie du Nord » : devant le Conseil de sécurité de l’ONU le 29 juin, le rédacteur en chef du média d’investigation The Grayzone, Max Blumenthal a souligné les liens entre plusieurs membres de l’administration Biden et les fabricants d’armes américains.

Ces derniers « bénéficient du deuxième plus haut niveau de dépenses militaires depuis la Seconde Guerre mondiale », a-t-il insisté, avant d’affirmer : « Sont-ils les vrais vainqueurs de la guerre par procuration en Ukraine ? ».

La raison pour laquelle les États-Unis sabotent les négociations

« Pour eux, un règlement négocié de ce différend territorial signifiera la fin de la vache à lait de près de 150 milliards de dollars d’aide américaine à l’Ukraine », a-t-il dit, après s’être interrogé sur les raisons pour lesquelles les Etats-Unis étaient « le[ient] négociations à tout moment.

Se référant à un « audit des allocations fiscales américaines » à l’Ukraine publié sur son site et citant la frénésie d’aide militaire à l’Ukraine annoncée par Washington, Max Blumenthal avait auparavant dénoncé un « schéma de Ponzi international » au détriment des impôts américains et au profit de « un gouvernement étranger ».

Depuis le début de la contre-offensive en Ukraine début juin, Washington a annoncé deux nouveaux plans d’aide militaire. Les 40e et 41e, respectivement, pour un coût de 325 millions de dollars et 500 millions de dollars. La transparence des fonds américains versés à l’Ukraine fait l’objet d’un débat au Congrès américain. Les républicains demandent un audit, ce que les démocrates refusent, qui disent que les audits peuvent attendre la fin de la guerre avec la Russie.