Parmi les surprises du gouvernement Attal, Rachida Dati est nommée à la Culture, Stéphane Séjourné au quai d’Orsay et Amélie Oudéa-Castéra prend la tête d’un ministère des Sports élargi à l’Éducation nationale.
Le direct
Faits Essentiels
Les responsables des centrales syndicales et ceux du secteur de la santé étaient dubitatifs après la nomination de Catherine Vautrin à la tête d’un super-ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, beaucoup craignant la dilution de leurs sujets dans un périmètre trop vaste. Le président de la CFTC Cyril Chabanier s’est dit auprès de l’AFP «plutôt favorable à la formation d’un gouvernement resserré et non pléthorique» mais a jugé également que «le Travail et la Santé méritent deux ministères de plein exercice». Agnès Giannotti, présidente du principal syndicat de médecins généralistes libéraux MG France a fait part de ses «interrogations». «Est-ce que cette nomination est le signe que la santé est un sujet très important méritant un grand ministère, ou bien est-ce le signe qu’elle ne mérite pas un ministère à part entière ?», s’est-elle interrogée. Pour le président du syndicat Avenir Spé Patrick Gasser, avec ce grand ministère, la Santé semble «passer au second plan» et «je ne crois pas que ce soit l’image de l’audace et de la transformation». L’ancienne ministre de la Culture Roselyne Bachelot a qualifié de «coup politique» la nomination à ce poste de Rachida Dati, tandis que Jean-Jacques Aillagon, qui occupa également cette fonction, s’est interrogé sur ce «débauchage». «C’est le coup politique parce que c’est une personnalité politique de première grandeur Rachida Dati, elle est la cheffe de l’opposition à Paris, elle était en piste pour mener la campagne de LR aux prochaines élections municipales», a déclaré sur BFMTV Mme Bachelot, ministre de la Culture du premier gouvernement de Jean Castex de juillet 2020 à mai 2022. Dans un message adressé à l’AFP, Jean-Jacques Aillagon, ex-ministre de la Culture sous Jacques Chirac de 2002 à 2004, a dit «regretter» le départ de Rima Abdul Malak, estimant que ce ministère «auquel elle s’est consacrée avec compétence et passion (…) souffre depuis des décennies de la volatilité de ses titulaires». «La question politique c’est de savoir si sa nomination (à Rachida Dati) est un débauchage personnel, puisque qu’elle joue un rôle important au sein de son parti, Les Républicains, ou si son arrivée au gouvernement s’inscrit dans le cadre d’un véritable accord de gouvernement entre la majorité relative actuelle et Les Républicains. Son exclusion de son parti apporte une réponse à cette question», ajoute-t-il. L’absence de nomination d’un ministre du Logement de plein exercice sous le gouvernement de Gabriel Attal a suscité de nombreuses réactions d’amertume, jeudi soir, alors que ce secteur connaît une grave crise en France. Interrogé par l’AFP, le ministère du Logement a expliqué qu’une seconde série de ministres délégués serait désignée ultérieurement. «Je déplore l’absence d’un ministre du Logement de plein exercice, doté des moyens nécessaires pour lutter contre la crise dure qui pèse sur nos concitoyens et menace l’emploi», a ainsi tweeté Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat (USH), qui fédère les acteurs du logement social. «C’est inadmissible alors même que la crise est d’une violence inédite», a-t-elle également réagi auprès de l’AFP. Manuel Domergue, directeur des études à la Fondation Abbé Pierre, relève de son côté qu’on est «dans la continuité de ce qui se passe depuis 2017». «C’est ce qui s’est passé en juillet et aussi la fois d’avant. Ça confirme que le logement n’est pas un grand sujet pour ce gouvernement, et qu’il ne mérite pas un ministère», a-t-il indiqué à l’AFP. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin confirmé à son poste a remercié Gabriel Attal ce jeudi soir, dans une publication sur X. «C’est un honneur de continuer ma mission», a-t-il écrit. «Inquiétant», «méprisant», «colère»: les syndicats d’enseignants ont réagi assez vivement jeudi à l’annonce de la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra au poste de ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques, reprochant au gouvernement de faire passer l’éducation «au second plan». Tout en gardant les dossiers sportifs, «AOC» reprend le portefeuille laissé vacant après la nomination de Gabriel Attal à Matignon. «Plus que de la surprise, c’est de la colère de voir comment l’Education nationale est traitée alors qu’elle traverse une crise sans précédent», a estimé auprès de l’AFP Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du second degré (collèges et lycées). Les syndicats pointent l’échéance des Jeux olympiques dans six mois et demi. «On va avoir une ministre qui ne pourra pas traiter les questions liées à l’éducation à temps plein, c’est regrettable», a-t-elle jugé. «Ce n’est pas un bon signal pour l’éducation. C’est même méprisant car nous allons avoir une ministre qui va être très occupée par les JO et pas du tout sur les dossiers de l’Education nationale», a renchéri Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-SNUipp, principal syndicat du primaire. «L’Education va passer au second plan», a-t-elle aussi estimé. La gauche a ironisé jeudi soir sur le nouveau gouvernement «Sarkozy IV», après l’annonce de la composition du gouvernement Attal, qui intègre notamment deux ministres issues de la droite, Rachida Dati et Catherine Vautrin. Le premier secrétaire du Parti socialiste a réagi sur son compte X à l’annonce du nouveau gouvernement. «La “régénération†c’est donc celle des dinosaures Sarkozystes, Le “réarmement civiqueâ€Â c’est donc la nomination d’une ministre mise en examen pour trafic d’influence et corruption. Après l’effet waouh, l’effet pschitt». La patronne des Écologistes Marine Tondelier, et le secrétaire national des communistes Fabien Roussel, ont eu tous deux la même expression, saluant chacun «le gouvernement Sarkozy IV», sur X. «Il y aura bientôt plus de cadres LR au Gouvernement, qu’au sein de la direction des Républicains !», fustige Renaud Muselier Le président du conseil régional de la région PACA, Renaud Muselier, a réagi sur le réseau social X à l’annonce du nouveau gouvernement dirigé par Gabriel Attal. «Il y aura bientôt plus de cadres LR au Gouvernement, qu’au sein de la direction des Républicains ! Ne serait-il pas enfin temps que ses dirigeants envisagent un accord de gouvernement, au service de la France ? Il est temps de devenir raisonnable – je les y invite.», a-t-il déclaré dans un post. Pour la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot, «ce remaniement sent l’agonie de l’entre-soi et une attaque sans précédent de nos droits. Nous les combattrons sans faillir», a-t-elle écrit, dénonçant la «concentration des portefeuilles», la «relégation des femmes» et le «recyclage interminable du premier cercle du monarque». Pour le député LFI François Ruffin, «Macron ressuscite l’UMP de Sarkozy. Quelle audace, quel dépassement, quelle disruption ! L’alliance des droites est scellée. En face, l’union de la gauche, vite !», a-t-il plaidé. Et la députée écologiste et féministe Sandrine Rousseau a regretté qu’il n’y ait «aucune femme sur un ministère régalien. On est bien là , à la fraîche, décontractés de la grande cause». Gabriel Attal a écarté pour l’heure une candidature aux élections présidentielles de 2027, indiquait que ce n’était «pas le sujet». «Je veux de l’action, de l’action», pour 2024, pour «les mois à venir». «On a des députés européens qui sont très engagés au Parlement européen. Moi je suis chef du gouvernement pour agir sur le quotidien des Français. Mais je suis aussi un politique lucide. Une grande partie des (décisions) passe par l’Europe», a indiqué Attal sur TF1 ce jeudi soir, qui souhaite une liste forte aux élections européennes face aux listes nationalistes. «Ce qui m’importe, c’est que l’Europe puisse protéger les Français. Elle ne le fera pas si l’Europe est dirigée par des responsables qui sont contre le projet européen. Ou qui ne voulaient pas qu’on défende l’Ukraine face à la Russie», a-t-il affirmé. Interrogé sur TF1 sur la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra, qui hérite du ministère des Sports et de l’Education nationale, Gabriel Attal a souligné une «synergie» entre ces missions. «C’est à l’école que la société de demain se construit. On agit pour notre travail, notre culture. Et j’ai toute confiance en elle pour mener ce travail.» Guillaume Tabard nous esquisse le portrait de Marie Lebec, nommée ministre déléguée aux Relations avec le Parlement. Gabriel Attal a pris fait et cause pour les classes moyennes, ce jeudi soir sur TF1. «Ils ont le sentiment de donner beaucoup et de recevoir peu», a-t-il déploré. «Et je vais continuer à agir pour avoir un modèle social toujours plus tourné vers l’action», a-t-il dit, disant vouloir valoriser le travail. «On a une majorité qui est plurielle, qui est unie derrière un projet, celui du président de la République. Il agit depuis 7 ans dans un contexte (très) compliqué. Mon obsession c’est d’agir, et d’être lucide sur le constat. Et puis de prendre des décisions», a indiqué Gabriel Attal sur TF1 ce jeudi soir. Et de se féliciter sur son bilan dans des ministères différents : «J’ai été ministre du Budget, j’ai présenté un plan de lutte contre les fraudes, on m’a dit que c’était compliqué à mettre en place, mais je les ai mis en place. On m’a dit qu’il était impossible d’interdire l’abaya, j’ai réussi, il n’y a plus d’abaya dans les écoles». Interrogé sur la mise en examen de Rachida Dati dans l’affaire Carlos Ghosn, Gabriel Attal a rétorqué sur TF1 ce jeudi soir : «J’ai beaucoup de respect pour les combats que Rachida Dati a mené. C’est une femme qui ne laisse personne indifférent. Et dans notre justice, il y a de grands principes, et notamment la présomption d’innocence. Elle est mis» en examen, pas condamnée», a-t-il dit. «Je veux de l’action, de l’action, de l’action et des résultats, des résultats, des résultats,», affirme Gabriel Attal sur TF1 «Je veux de l’action, de l’action, de l’action, des résultats, des résultats, des résultats, et puis de l’énergie, avec des femmes et des hommes engagés à 200%.», a déclaré Gabriel Attal sur TF1 ce jeudi soir. «Je ne suis pas là à demander à mes ministres de vider leurs poches (sur leur passé politique). Il y a des personnalités avec de sensibilité de gauche, comme Éric Dupond-Moretti, Sylvie Retailleau, et d’autres avec des sensibilités de droite.» Invité sur TF1, Gabriel Attal a déclaré : «J’ai échangé avec le président de la République et j’ai accepté cette fonction, qui est majeure à l’âge qui est le mien, avec une responsabilité exceptionnelle». Et de poursuivre : «Quand on vous propose de devenir chef du gouvernement de la France, il y a évidemment un moment où l’on se demande si (on est à la hauteur) de cette fonction. Quand je l’ai su, (j’ai appelé) ma famille, ma mère, mes soeurs, mes petits frères. Quand j’ai décidé de m’engager, c’est parce que j’aime mon pays.» Le premier ministre commence à prendre la parole au journal télévisé de TF1 ce jeudi soir, après la nomination de son gouvernement. Elle voyait le danger venir depuis quelque temps. En novembre dernier, Sébastien Lecornu, le jeune ministre de la Défense et proche du président avait effectué, à la demande d’Emmanuel Macron, une tournée diplomatique au Proche et au Moyen-Orient. Finalement, c’est d’ailleurs qu’est venu le coup de grâce pour celle qui dirigeait le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères depuis moins de deux ans. Stéphane Séjourné, député européen de 38 ans, lui succède au Quai d’Orsay… Rachida Dati nommée au ministère de la Culture: «C’est un choix de rupture», commente Carl Meeus L’ancienne garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy occupait jusqu’alors le poste de présidente du conseil national LR. Le ministre de l’Économie et des Finances est renforcé en absorbant le périmètre de l’Énergie. Jamais sous la Vème République un locataire de Bercy n’a été si puissant. Bruno Le Maire s’exprime en exclusivité dans Le Figaro. Ils ont été écartés du nouveau gouvernement Attal. Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran ne fait plus partie de l’équipe ministérielle. De même que le ministre des Transports Clément Beaune, qui paie peut-être les réticences qu’il avait exprimées ouvertement contre la loi immigration. Olivier Dussopt, ministre du Travail, n’est pas non plus reconduit. Il n’était pas sorti indemne de la séquence des retraites et est en attente de son jugement pour favoritisme. Mise en cause après avoir accepté des cadeaux du laboratoire pharmaceutique Urgo, la ministre de la Santé Agnès Firmin-Le-Bodo quitte également ses fonctions. À moins de deux cents jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris (26 juillet-11 août), « AOC » était assurée de conserver son poste de Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques. Une évidence au vu de l’immense échéance à venir et surtout de son action depuis sa nomination le 20 mai 2022 dans le gouvernement Borne. Sa belle promotion, ce jeudi, en récupérant l’Éducation Nationale et la Jeunesse était moins attendue… Habituée aux apparitions médiatiques, la Secrétaire d’État à la Jeunesse devient ministre chargée du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement. À 38 ans, elle remplace Olivier Véran. Après l’annonce de son gouvernement, Gabriel Attal va s’exprimer au journal télévisé de 20h sur TF1. Après l’annonce de la nomination de Rachida Dati au ministère de la Culture, le président des Républicain Eric Ciotti a annoncé exclure l’ancienne garde des Sceaux du parti de droite. «Nous sommes dans l’opposition, nous tirons donc les conséquences de son choix avec regret», a déclaré Eric Ciotti dans un communiqué. Le nouveau gouvernement se réunira vendredi à 11h pour le premier conseil des ministres de l’année 2024. Découvrez ci-dessous la liste des ministres du gouvernement Attal, annoncée par Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée. La liste est mise à jour en temps réel. Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique : Bruno Le Maire Ministre de l’Intérieur et des Outre-mer : Gérald DarmaninMinistre du Travail, de la Santé et des Solidarités : Catherine VautrinMinistre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques : Amélie Oudéa-Castéra Ministre déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations : Aurore Bergé Le secrétaire général de l’Élysée prend la parole pour annoncer la liste des ministres retenus dans le gouvernement Attal. Le chef du parti présidentiel Stéphane Séjourné entre dans le gouvernement dirigé par le nouveau premier ministre Gabriel Attal. Il est nommé aux Affaires étrangères et remplace Catherine Colonna. L’annonce se fera depuis le Jardin d’Hiver à l’intérieur de l’Élysée, et non sur le perron comme c’est généralement le cas, ont constaté des journalistes. «Bon courage aux acteurs du monde de la culture», ironise Hidalgo sur une possible nomination de Dati Le premier coup de griffe ne s’est pas fait attendre. Alors que la nomination de Rachida Dati au ministère de la Culture se précise, Anne Hidalgo a souhaité «bon courage aux acteurs du monde de la culture». Dans un communiqué lapidaire, la maire PS de Paris s’est ainsi inquiétée «des épreuves» que ces derniers «vont traverser» avec la promotion de cette figure de LR. Ce serait la grande surprise de ce remaniement. Rachida Dati pourrait être nommée à la tête du ministère de la Culture, en remplacement de Rima Abdul Malak. Cette dernière faisait partie des membres menacés depuis le vote de la loi immigration. Elle a réuni jeudi soir par visioconférence les maires d’arrondissement et les parlementaires LR parisiens pour les informer sur sa décision, ont indiqué à l’AFP des sources concordantes. «On m’a fait diverses propositions depuis quelques jours, cet après-midi j’ai demandé à ma fille. La seule chose que je veux est garder la confiance du groupe Les Républicains. Je vais rester chez LR mais je démissionne du Conseil national», a déclaré Rachida Dati auprès du groupe LR. La rivale de la maire PS Anne Hidalgo entend toutefois rester présidente du principal groupe d’opposition au Conseil de Paris, avec «l’objectif de gagner Paris» lors des élections municipales en 2026, selon plusieurs sources. «Il s’agit d’un comité restreint, tous les conseillers n’y participent pas», a indiqué une source LR à l’AFP. Une autre source précise qu’elle aurait appelé le patron des Républicains pour l’informer qu’elle rejoignait le gouvernement. Maire LR du 7ème arrondissement de Paris et opposante farouche à Anne Hidalgo, Rachida Dati fut garde des Sceaux sous Nicolas Sarkozy. Nommée secrétaire d’État à la jeunesse en juillet dernier aux côtés de Gabriel Attal dont elle est proche, Prisca Thévenot devrait devenir porte-parole du gouvernement à la place d’Olivier Véran, selon l’AFP. «Attal adore» Prisca Thevenot et l’a «poussée» pour le porte-parolat, affirme à l’AFP une source au sein du parti présidentiel. Dans la précédente équipe d’Elisabeth Borne, elle était entre autres chargée de mettre en musique «le service national universel» (SNU). Dans le gouvernement Borne, Prisca Thevenot a «été discrète, effacée» par l’omniprésence de Gabriel Attal à l’éducation, «ça a été compliqué d’exister», raconte une source macroniste. Prisca Thevenot, 38 ans, avait été élue députée des Hauts-de-Seine en juin 2022, après avoir écumé les plateaux de chaîne d’information en continu, comme porte-parole du parti présidentiel. Après avoir vu son nom circuler pour Matignon, Sébastien Lecornu devrait conserver son portefeuille des Armées, selon l’AFP. Selon la même source, le Garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, devrait rester place Vendôme. Sa relaxe en novembre dernier lui a permis d’aborder plus sereinement son avenir politique. Gérald Darmanin «est assuré de rester à Beauvau comme il le souhaitait» après avoir «eu un échange avec le président qui lui a redit sa confiance», soufflait une source proche du ministre de l’Intérieur, après la visite de ce dernier avec le premier ministre dans un commissariat du Val d’Oise hier. L’intéressé a reçu un appel téléphonique du chef du gouvernement dans l’après-midi. Bruno Le Maire, autre poids lourd du gouvernement, dont le nom circulait pour le poste de premier ministre, reste à Bercy. Le périmètre de son ministère pourrait être élargi. Le Premier ministre Gabriel Attal a quitté l’Elysée jeudi à 15H30 après un nouvel entretien avec le chef de l’Etat Emmanuel Macron sur la composition de son gouvernement. Gabriel Attal est resté une heure trente au palais présidentiel. Attal s’est rendu à l’Élysée à 14h et a commencé à appeler certains ministres : le gouvernement attendu dans l’après-midi Les discussions autour du nouveau gouvernement s’accélèrent et les premières annonces pourraient tomber ce jeudi dans l’après-midi. Voilà 48 heures que Gabriel Attal a été nommé à Matignon et le gouvernement n’est pas encore connu. Le nouveau Premier ministre s’est de nouveau rendu à l’Élysée à 14H00, en compagnie de son directeur de cabinet Emmanuel Moulin, pour un entretien potentiellement décisif avec Emmanuel Macron, avec lequel il a déjà longuement échangé mardi et mercredi. Gabriel Attal a aussi commencé à appeler les heureux élus pour les informer de leur prochaine nomination ou reconduction au gouvernement, croit savoir un conseiller de la majorité. Le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, devrait annoncer dans la foulée la composition du gouvernement depuis le perron de l’Élysée, comme le veut la tradition, avant le départ d’Emmanuel Macron à Chantilly (Oise). Jordan Bardella s’est inquiété pour Gabriel Attal, mais seulement un moment. Le président du Rassemblement national (RN) a attendu lui aussi, pendant de longues heures, mardi, que le ministre de l’Éducation nationale devienne le plus jeune premier ministre de la Ve République. Si l’héritier de Marine Le Pen s’en souciait, c’est qu’il avait un intérêt à cette nomination. Lui aussi aimerait un jour poser ses cartons à Matignon. Et lui aussi se verrait bien battre un record de jeunesse. En 2027, lors de la prochaine présidentielle, Jordan Bardella aura 32 ans. Marine Le Pen a déjà fait savoir qu’elle le nommerait chef du gouvernement si elle est élue. Elle veut un homme de confiance, qui connaît sa pensée, ambitieux mais loyal, à ses côtés. Gabriel Attal et Jordan Bardella partagent un point en commun : ils ont déjà mis les autres ambitieux de leurs camps respectifs derrière eux. L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a appelé jeudi à des «sanctions» contre les auteurs de propos antisémites et homophobes visant le premier ministre Gabriel Attal sur le réseau social X (ex-Twitter). «La nomination de Gabriel Attal comme premier ministre est l’objet d’une nouvelle vague de haine antisémite et homophobe sur X», écrit l’UEJF dans un message posté sur ce même réseau. «Il n’est plus l’heure des condamnations mais de l’action», et notamment à la «sanction contre tous les auteurs de tweets haineux», ajoute-t-elle. Mardi, jour de la nomination de Gabriel Attal à Matignon, le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) Yonathan Arfi avait déploré «une vague de commentaires homophobes et antisémites sur les réseaux sociaux». «Pour les haineux, c’est visiblement avant tout un premier ministre assigné à son orientation sexuelle ou l’origine de son nom. Pour les esprits républicains, c’est un premier ministre, tout court», avait-il ajouté sur X. «Il a cette envie de Matignon.» Ce ministre, qui observait l’ascension et le comportement de Gabriel Attal en 2023 ne s’était pas trompé. À 34 ans, Gabriel Attal devient le plus jeune premier ministre de la Ve République. Plus jeune que Laurent Fabius (37 ans), nommé par François Mitterrand en 1984 avec pour mission de redresser la barre et limiter la casse avant les législatives de 1986. La mission de l’ancien ministre de l’Éducation nationale est sensiblement identique. Il va devoir donner un nouveau souffle au second quinquennat d’Emmanuel Macron, en menant dans un premier temps la bataille des européennes de juin prochain, notamment face à  Jordan Bardella (28 ans), du Rassemblement national. Les grandes manÅ“uvres n’ont pas tardé. À peine nommé premier ministre mardi, en remplacement d’Élisabeth Borne, Gabriel Attal a aussitôt multiplié les coups de fil aux responsables du camp présidentiel. Il a commencé par Stéphane Séjourné, son ancien compagnon aujourd’hui patron de Renaissance, avant de s’entretenir avec son lointain prédécesseur, Édouard Philippe, chef du parti Horizons, puis le centriste du MoDem François Bayrou ce mercredi. L’objectif du premier ministre est simple: il doit rassurer des troupes qui se sont fracturées lors des débats sur l’immigration. L’ancienne ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur a exhorté les candidats souhaitant intégrer le gouvernement à faire profil bas et à ne «pas faire de médias». «Si je peux donner un conseil [aux candidats], c’est: ”Taisez-vous!”, a lancé Marlène Schiappa sur BFMTV. On voit bien qu’il y a une prudence chez les personnes dont le nom circule.» Assurant avoir «des liens directs avec Gabriel Attal et le président», celle qui a quitté l’exécutif en juillet ne souhaite pas retrouver un poste au sein du remaniement imminent. «J’ai une autre vie aujourd’hui, j’accompagne l’engagement des entreprises dans une société privée.» Les caméras de C8 suivent Gabriel Attal depuis plusieurs mois, bien avant que sa nomination comme premier ministre soit envisagée, et cela aboutira à un documentaire exclusif diffusé «au premier semestre», a indiqué jeudi le numéro 2 du groupe Canal+. «On savait qu’il avait un potentiel», a déclaré Gérald-Brice Viret sur la radio Franceinfo, confirmant une information de La Tribune Dimanche. Selon lui, Gabriel Attal a commencé à être suivi lorsqu’il était ministre des Comptes publics, poste qu’il a occupé de mai 2022 jusqu’à son passage à l’Éducation en juillet dernier. Il continue à être filmé «en ce moment», alors que sa nomination à Matignon a été annoncée mardi, a poursuivi M. Viret. «On a des images, on a surtout beaucoup d’interviews de lui», et ce «documentaire inédit» sera «diffusé sur C8 au cours du premier semestre», a poursuivi le numéro 2 du groupe Canal+, auquel appartient la chaîne C8. Ce documentaire sera réalisé par le journaliste politique Louis Morin. Mentor de M. Attal, le président de la République Emmanuel Macron avait lui aussi fait l’objet d’un documentaire durant sa première campagne, en 2017, ensuite diffusé sur TF1. Le tournage d’un deuxième documentaire sur le chef de l’État est en cours, avait annoncé début décembre le PDG de la société de production Mediawan Pierre-Antoine Capton. Le premier ministre va recevoir à compter de ce jeudi les forces vives du pays, à savoir chacune des organisations syndicales, patronales et organisations d’élus, a appris l’AFP auprès de son entourage. Le chef du gouvernement déjeunera en outre vendredi avec les chefs des groupes parlementaires de la majorité: Sylvain Maillard pour les députés du parti présidentiel Renaissance, Laurent Marcangeli pour ceux du parti allié Horizons et Jean-Paul Mattéi pour le MoDem. Chef de gouvernement, chef de la majorité, mais aussi chef de campagne: voici les trois casquettes que Gabriel Attal doit assumer. La première recèle pour lui un enjeu d’autorité. Incarner le renouvellement, être salué pour la rapidité de son parcours, s’être identifié à des choix forts, c’est une chose; s’imposer comme patron d’une équipe pléthorique en est une autre. Après la réforme des retraites, Emmanuel Macron avait donné cent jours à Élisabeth Borne pour «élargir» la majorité. Gabriel Attal n’a cependant pas pour tâche de réussir là où sa prédécesseur a échoué. La troisième casquette, celle de chef de campagne, est celle pour laquelle le nouveau premier ministre semble le mieux préparé. «Je crains que sa nomination soit un calcul politique, craint Robert Ménard, maire divers droite de Béziers (Hérault), sur Sud Radio. J’espère qu’il renversera la table et travaillera avec des gens qui ne pensent pas exactement comme lui.» L’édile héraultais estime que le jeune premier ministre a plus «de savoir-faire pour construire des majorités à l’Assemblée nationale » en comparaison à  Élisabeth Borne, sa prédécesseur à Matignon. «Je trouve que c’est le moins mauvais choix du point de vue du chef de l’État, a-t-il poursuivi. Je ne vais pas décrier quelqu’un qui a décidé en quelques mois de faire ce que j’ai réclamé depuis des années. Je ne peux pas dire qu’il n’a pas d’intérêt: il a interdit l’abaya, dit à des gosses que redoubler était une bonne chose, affirmé que l’on donne le bac et le brevet à tout le monde.» Le coordinateur de La France insoumise (LFI) refuse de présenter le nouveau premier ministre Gabriel Attal et son futur gouvernement comme «la meilleure arme anti-Rassemblement national». «Entre 2017 (…) et 2022 (…), le Rassemblement national a progressé en voix et a progressé en score», a argumenté Manuel Bompard ce jeudi matin sur le plateau de Public Sénat. Et de juger les macronistes «disqualifiés» au titre de meilleur rempart contre Marine Le Pen. Pour l’Insoumis, seule «une liste commune de la Nupes» aux élections européennes «serait efficace pour faire baisser le RN». «Si Gabriel Attal voulait innover et sortir de la communication, qu’il prenne des engagements en construisant des majorités solides […]. Je lui lance un défi: qu’il s’engage à ne plus utiliser le 49-3», a dit Fabien Roussel, à la tête du Parti communiste, sur Franceinfo. «Soit il vote avec la droite et assume un cap libéral, soit avec la gauche et il investit dans les services publics, le défi climatique… Pour moi, peu importe le nom, c’est l’orientation politique qui compte», a-t-il ajouté. Quant à une éventuelle participation au gouvernement, Fabien Roussel a rétorqué: «Je répondrai toujours à une demande qui va dans le sens de l’intérêt général et des travailleurs. […] Comment imaginer qu’un communiste participe à un gouvernement qui ne revient pas sur la réforme des retraites?». Invité de la matinale de CNews, Jean-François Copé a fait part de sa «sympathie» pour Gabriel Attal. «Gabriel Attal a tout compris. Il a parfaitement compris que la priorité est le rétablissement de l’ordre. Je vois comment il a progressé, ce n’est pas un hasard s’il a débuté par l’abaya, même si cela a un côté symbolique. Il y a évidemment un besoin d’un retour à l’ordre dans la rue, dans les comptes. Il voit bien que cela dépasse les classes sociales.» En revanche, l’actuel maire de Meaux (Seine-et-Marne) s’est interrogé sur la marge de manÅ“uvre du plus jeune premier ministre de la Ve République. «Le vrai sujet est: a-t-il les moyens de faire (les réformes nécessaires)?» Il a aussi salué l’évolution de l’ancien ministre de l’Éducation nationale. «Il a probablement démarré à gauche et il ne l’est plus du tout aujourd’hui. Il faut évidemment un virage à droite. Les circonstances l’exigent, que ce soit le contexte économique ou les crises à l’international. On a besoin d’une équipe qui prend en main ces sujets.» Enfin, l’ancien député a attaqué Élisabeth Borne, la qualifiant «d’erreur de casting majeure», et estime que les Français attendent désormais «une politique de droite». «Est-ce que de nouveau le fait d’être un repris de justice ou poursuivi par la justice va être un critère d’entrée au gouvernement?», s’est interrogée Manon Aubry ce jeudi matin sur le plateau de Franceinfo. Alors qu’Emmanuel Macron et Gabriel Attal planchent encore sur la composition de la future équipe gouvernementale, l’eurodéputée Insoumise s’est indignée du nombre de ministres macronistes en prise avec la justice: «Entre Olivier Dussopt qui fait face à un procès pour favoritisme et Éric Dupond-Moretti qui a fait face à la cour de justice de la République… […] Faisons la liste: François de Rugy, Gérald Darmanin, Marlène Schiappa, Damien Abad.» Et de se pencher sur le cas du ministre de l’Intérieur, soupçonné de complicité de fraude fiscale lors du transfert de l’attaquant Neymar au PSG en 2017 et alors qu’il était ministre des Comptes publics. «C’est un scandale d’État!», a déclaré Manon Aubry, qui a saisi la procureur de la République pour complicité de fraude fiscale. L’objectif de l’Insoumise «n’est pas seulement qu’il sorte du gouvernement» mais «qu’il rende des comptes». À lire aussiPSG : la justice soupçonne le club d’avantages fiscaux après le transfert de Neymar en 2017 «L’âge n’est pas le critère, nous avons une vraie divergence de point de vue. Il est jeune mais pas neuf. Gabriel Attal est comptable du bilan du gouvernement», a tancé Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux européennes sur TF1. Sur le fait qu’Attal soit présenté comme un adversaire à Bardella: «J’ai le sentiment qu’il s’agit peut-être davantage de tailler des croupières à Édouard Philippe et Gérald Darmanin», a-t-elle estimé. «Cette nomination permet d’éclipser la publication des chiffres de la délinquance dans notre pays. La nature de la criminalité y est manifestement en hausse. J’attends de ce nouveau premier ministre qu’il en tire les conclusions, y compris dans la nomination du nouveau gouvernement». Le premier ministre a participé à son premier déplacement mercredi aux côtés de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur sortant. Un «M. le premier ministre…» commence les phrases lorsque le patron de la Place Beauvau souhaite ajouter une précision. Le matin même, les deux hommes ont petit-déjeuné à Matignon pendant une heure pour aplanir les divergences. Pendant deux heures et demie, Emmanuel Macron et Gabriel Attal ont échafaudé, à l’heure du déjeuner, l’architecture d’une équipe de ministres. Bruno Le Maire ne serait pas assuré de conserver Bercy où il règne depuis près de sept ans. De nouveaux profils sont recherchés par le couple exécutif pour ne pas limiter à Matignon la «régénération» promise. Les «Power Rangers», «Quatre Fantastiques» ou «meute». Les surnoms des quatre collaborateurs les plus proches de Gabriel Attal fleurissent depuis l’arrivée du nouveau locataire de Matignon. Son bras droit, Fanny Anor, était immanquable à l’arrière-plan de l’intronisation du nouveau premier ministre. Elle l’a accompagné dans toutes ses fonctions depuis son arrivée au gouvernement, en 2018: du secrétariat d’État à la Jeunesse au porte-parolat, puis aux Comptes publics et à l’Éducation nationale, où il l’a nommée directrice de cabinet. Maxime Cordier, connu comme étant son organisateur numéro un, l’a rejoint, en 2020, au porte-parolat du gouvernement, avant de devenir son conseiller spécial. Celui qui se cache derrière les opérations de communication et qui sculpte l’image du jeune trentenaire s’appelle Louis Jublin. Un homme de réseaux, qui a fait ses armes à droite, auprès de l’ex-député UMP Bernard Carayon, puis de Jean-François Copé. Le benjamin du quatuor, Antoine Lesieur, se consacre à étoffer le réseau de son patron depuis 2018 et recueille les doléances des élus. Il sait que sa tâche à Matignon est cruciale sur fond de majorité relative à l’Assemblée. Avec Gabriel Attal à Matignon, les poids lourds, ou réputés tels, comme Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin, accepteront-ils de rester et de jouer franc jeu? Les équilibres gauche-droite, hommes-femmes vont aussi être scrutés à la loupe. Une équipe resserrée? Depuis le temps qu’on en parle… Tous ces détails comptent, mais ils sont de faible importance face aux urgences à régler. Le président et son nouveau premier ministre pourraient opter pour une annonce en deux temps: une première salve rapide concernant les ministres de plein exercice; une seconde, ultérieure, complétant le casting avec les secrétaires d’État. Beaucoup de changements à prévoir? «Si ça doit avoir un peu de gueule, il faut qu’il y ait des entrées et des sorties», explique un conseiller de l’exécutif. La nomination de Gabriel Attal en tant que premier ministre est «un choix audacieux», a estimé Édouard Philippe, qui était invité mercredi à prendre la parole lors d’un événement organisé par Amundi, plus grand gérant d’actifs européen. «Je pense qu’on a toujours raison face aux difficultés de faire preuve d’audace» et «c’est assez audacieux de nommer Gabriel Attal», a réagi Édouard Philippe. «Pour ma part, j’avais plaidé pour le maintien de la première ministre au moins jusqu’aux échéances européennes en me fondant sur l’idée qu’il est difficile de changer de premier ministre si vous ne changez ni de politique, ni de majorité», a-t-il détaillé, alors qu’Élisabeth Borne a été contrainte lundi à la démission après vingt mois à Matignon. L’ex-premier ministre a qualifié Gabriel Attal de «très doué, très talentueux» et «très populaire». À lire aussiGuillaume Tabard : «Attal, un premier ministre jeune et populaire, le calcul audacieux mais périlleux de Macron» Deux jours après la nomination de Gabriel Attal à Matignon, les ministres sont suspendus à l’annonce du remaniement. Il n’est pas exclu qu’elle intervienne ce jeudi après-midi, selon une source dans l’entourage présidentiel.
À retenir Jeanne D
le 12/01/2024 Ã 07:01 Anonyme
le 12/01/2024 à 06:19 Comme on remplace les heures de maths et de français par des heures de sports à l’école, il y a une certaine logique. Bientôt nos enfants ne sauront ni lire ni écrire ni compter mais ils courront, sauteront, nageront et pédaleront comme des dieux!Il est tellement facile de trouver des profs de sport et tellement compliqué d’en trouver en maths que nos politiciens ont trouvé la solution. Pour les écoles des gueux plus de sport pour les entraîner à ramer dans la vie. Pour la progéniture des « élites », on se réserve les quelques bons profs de maths qui restent!Retour à l’Ancien Regime! Dans le silence s’il vous plaît! Et tous ceux qui critiquent sont de vilains complotistes! Et comme le bon peuple n’est plus éduqué, il devient facilement influençable… Jeanne D
le 12/01/2024 à 04:37 Sympa pour nos enfants !!! Faisant partie du ministère PifGadget . Les JO les plus difficiles à organiser et une éducation en totale déshérence ? Au moins elle ne s’ennuiera pas . Il paraît qu’on manque de policers on pourrait peut être utiliser les élèves de terminale , on leur file un costume et hop le tour est joué !!! PORTRAITS – Fraîchement investi, le nouveau premier ministre emmène avec lui ses quatre principaux conseillers, des fidèles dont il ne se sépare jamais.
Le premier président de la Cour des comptes avait expliqué avoir retardé la publication de ce rapport qui étrille la politique de gestion des frontières de l’exécutif pour éviter qu’il «n’interfère» avec le vote de la loi immigration.
INFO LE FIGARO – En association avec le collectif Territoires gagnants, les élus réclament 1% des 100 milliards du plan de relance pour sauver les zones sensibles en voie de paupérisation accélérée.
À tout moment, vous pouvez modifier vos choix via le bouton “paramétrer les cookies†en bas de page.
- Cabinet reshuffle
- candidat
- candidats
- député
- députés
- éducation
- Emmanuel Macron
- FR
- French Ministry of education
- Gabriel Attal
- gouvernement
- institution
- institutions
- les syndicats d'enseignants entre «colère» et inquiétude
- loi
- lois
- Olympic Games
- opposition
- Oudéa-Castéra à l'Ãducation
- Oudéa-Castéra à l'Ãducation : les syndicats d'enseignants entre «colère» et inquiétude
- politique
- PS
- remaniement
- UMP