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Le président serbe s’engage à ne pas accepter « la reconnaissance officielle ou officieuse du Kosovo »

Dans une interview accordée à la télévision publique serbe, Aleksandar Vucic a déclaré qu’il n’était pas prêt à signer ou à accepter « la reconnaissance officielle ou non du Kosovo » après avoir rencontré les autorités autoproclamées à Pristina.

Alors que l’Union européenne (UE) tente par tous les moyens de normaliser les relations entre la Serbie et les autorités autoproclamées du Kosovo (non reconnues par Belgrade), elle n’hésite pas à faire miroiter comme monnaie d’échange une future adhésion à l’UE, le président Aleksandar Vucic, qui a rencontré le 27 février à Bruxelles le Premier ministre autoproclamé du Kosovo, Albin Kurti, s’est exprimé dans la soirée du 28 février pour rassurer son peuple qu’il accepterait l’indépendance unilatérale du Kosovo proclamée en 2008 malgré le droit international.

« Je ne signerai ni n’accepterai la reconnaissance officielle ou non officielle du Kosovo », a déclaré Vucic.

« Tant que je serai président, je ne signerai ni n’accepterai la reconnaissance officielle ou officieuse du Kosovo ou l’adhésion du Kosovo à l’ONU », a-t-il déclaré dans une interview à la Radio-Télévision de Serbie (RTS).

« Je suis ouvert à toute autre chose, non seulement parce que cela nous aidera à avancer sur la voie européenne, mais aussi parce que c’est bon pour les relations entre Serbes et Albanais », a-t-il déclaré dans l’émission de service public.

Lors de son passage à la télévision, Aleksandar Vucic a également conditionné l’ouverture de négociations sur d’autres questions que la reconnaissance du Kosovo à la constitution par les autorités autoproclamées de Pristina d’une association de municipalités à population majoritairement serbe, présente notamment dans le nord de la région, pour accorder l’autonomie à ces lieux.

La déclaration du président serbe a été mal accueillie par Albin Kurti, qui a accusé le 1er mars Aleksandar Vucic de ne pas vouloir négocier de bonne foi. « La normalisation des relations n’est possible que si les deux parties négocient de bonne foi. La Serbie a apparemment décidé de ne pas le faire », a-t-il déclaré. Pour le Premier ministre autoproclamé, la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo par la Serbie doit être la condition nécessaire à l’ouverture des négociations.

Les négociations au point mort

Les deux dirigeants se sont rencontrés à Bruxelles le 27 février, sous l’égide de l’UE, cette dernière exprimant la volonté d’élaborer un plan définissant le cadre d’une éventuelle « reconnaissance ». de factode l’indépendance du Kosovo vis-à-vis de la Serbie, selon l’UE, prélude à une normalisation des relations entre les deux parties.

Avant cet entretien, un haut responsable européen cité par l’AFP avait affirmé que les deux hommes avaient déjà accepté le projet officiellement présenté le 27 février au soir, mais lors de la rencontre il était clairement différent.

En effet, les pourparlers n’ont pas abouti, Belgrade et les autorités autoproclamées de Pristina ont rejeté la responsabilité de cet échec et confirmé que de nombreux points devaient encore être clarifiés avant qu’un accord ne soit trouvé. Une autre rencontre entre les dirigeants des deux camps devrait avoir lieu le 18 mars, cette fois en Macédoine du Nord.

Tensions régulières entre Serbes et Albanais dans le nord du Kosovo

Pour rappel, le Kosovo a déclaré unilatéralement son indépendance en 2008, qui est reconnue par les États-Unis et la plupart des pays occidentaux, mais pas par la Serbie, la Russie, la Chine, l’Inde ou même l’Espagne.

Le conflit de 1998-1999 entre la Serbie et l’UCK, une organisation paramilitaire albanaise indépendante au Kosovo, classée comme organisation terroriste par les États-Unis jusqu’à la fin des années 1990, a fait plus de 13 500 morts et s’est soldé par une guerre de 78 jours menée par l’OTAN. bombardement de la Serbie – sans l’approbation de l’ONU – forçant l’armée serbe à se retirer de la région et à remettre l’administration à la Force du Kosovo (KFOR), affiliée à l’OTAN.

Depuis lors, les quelque 120 000 Serbes vivant encore dans la région du Kosovo (sur 1,8 million d’habitants) ont largement rejeté le pouvoir des autorités autoproclamées de Pristina, considérant cette zone, comme de nombreux Serbes, comme le berceau national et religieux de le pays. De nombreuses localités à majorité serbe se trouvent dans le nord de la région, où règnent régulièrement des tensions.

Jovan Kojadinovic

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Ebene Media

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