365 jours de vol grâce à l’énergie solaire.
Si vous ne pouvez pas monter à bord d’un avion propulsé uniquement à l’énergie solaire demain, la technologie progresse. Seulement, ce ne sont pas les compagnies aériennes qui devraient en profiter en premier, mais l’armée américaine.
Le Pentagone n’est pas vraiment intéressé par le puissant écologique d’un avion zéro émission, mais plutôt par sa capacité à ne jamais se poser, puisque ce sont les panneaux solaires posés sur ses ailes qui luiergieissen pour le vol.
La Marine travaille avec la société américano-espagnole Skydweller Aero depuis août 2021 sur un avion à énergie solaire qui peut voler très longtemps.
Après avoir remporté un contrat de 5 millions de dollars avec la Marine, Skydweller Aero a signé un nouveau contrat début avril 2022, cette fois avec la Defense Innovation Unit) pour un montant supplémentaire de 14 millions de dollars (13,3 millions d’euros). L’objectif est dans un premier temps de construire un prototype capable de voler plusieurs mois sans atterrir, qui pourra être déployé dès 2023.
Pseudo-satellite
Pour cela, Skydweller Aero s’appuie sur l’avion Solar Impulse 2, qui a été en 2016 le premier avion à réussir à faire le tour du monde en utilisant uniquement l’énergie solaire. L’appareil, acheté par la compagnie espagnole en 2019, avait parcouru 40.000 kilomètres en 17 étapes, établissant le record du plus long vol en solitaire sans ravitaillement et sans escale, volant cinq jours et cinq nuits entre le Japon et Hawaï.
Dès lors, pour permettre des vols de plusieurs mois, Skydweller Aero doit développer un avion capable de voler seul, comme un drone. Parce que son but est de créer le premier “vol éternel”†
Dans un communiqué, Robert Miller, le PDG de Skydweller Aero, estime que : “Le développement de l’avion de vol perpétuel pour faciliter la détection de nouvelle génération et la surveillance gouvernementale est essentiel à la sécurité nationale”†
Alors que “perpétuel” est certainement une exagération, Miller explique à CNN que son appareil sera dans l’air pendant une année entière. L’objectif est de créer un “pseudo-satellite”, un œil permanent dans le ciel, plus maniable qu’un objet placé en orbite, capable d’atterrir pour des travaux de maintenance et moins polluant qu’un avion à propulsion classique. Souriez, vous êtes filmé par un espion vert.
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