La course au nucléaire sur la Lune
Les grandes agences spatiales mondiales rivalisent d’ambition pour conquérir la Lune et y développer des projets d’envergure. La question de l’énergie se pose alors comme un défi majeur, avec des solutions alternatives nécessaires pour pallier l’obscurité régulière du satellite naturel. Si l’énergie solaire et éolienne sont écartées, le nucléaire apparaît comme une piste sérieuse pour fournir les quantités d’énergie nécessaires aux missions lunaires.
La collaboration sino-russe pour un réacteur nucléaire lunaire
La Russie et la Chine ont récemment annoncé leur intention de collaborer pour mettre en place un réacteur nucléaire sur la Lune d’ici 2033 à 2035. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la Station de recherche lunaire internationale (ILRS), impliquant plusieurs pays. La présence humaine continue sur la Lune ne serait pas nécessaire pour gérer le réacteur, grâce à des dispositifs de contrôle à distance.
De son côté, la NASA, à travers son programme Artemis, prévoit également d’utiliser l’énergie nucléaire sur la Lune. Avec le projet Fission Surface Power, l’agence spatiale américaine vise à tester un réacteur lunaire d’ici le début des années 2030. La course au nucléaire sur la Lune est donc lancée, avec des enjeux technologiques et stratégiques majeurs pour l’exploration spatiale future.
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