Athènes demande le soutien financier de l’UE pour une clôture antimigrants
Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a appelé l’Union européenne à financer l’extension d’une clôture métallique anti-migrants à la frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie. Cette clôture de cinq mètres de haut longe la rivière Evros et marque la frontière avec la Turquie sur 37,5 kilomètres. Athènes prévoit de l’étendre de 100 kilomètres supplémentaires d’ici 2026, pour un coût d’environ 100 millions d’euros. Le Premier ministre grec a confirmé que le financement de cette extension proviendrait du budget national, même sans les fonds de l’UE.
Un débat sur le financement de telles clôtures
Le débat sur le financement de telles clôtures pour lutter contre l’immigration clandestine a refait surface lors d’un sommet des 27 en février. L’Autriche a demandé que le budget européen soit utilisé pour renforcer la barrière frontalière entre la Bulgarie et la Turquie. Cependant, en janvier, la Commission européenne a réitéré son opposition au financement de l’UE pour des murs ou des clôtures. La commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a déclaré qu’il n’y avait pas d’argent dans le budget de l’UE pour cela.
La clôture métallique anti-migrants est critiquée par des ONG de défense des droits des migrants. Cependant, le Premier ministre grec a souligné que cette clôture était « une contribution importante » pour parvenir à « un nouvel accord sur l’immigration et l’asile », car elle permet la protection d’une frontière extérieure de l’Union européenne.
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