Argentine, PSG : Lionel Messi, le contraste saisissant

Pour ceux qui doutent, il y a bien un Lionel Messi avec l’Argentine et un autre avec le Paris Saint-Germain. Arrivé dans la capitale française en tant que rock star, l’Argentin a certes découvert la Ligue 1 à 34 ans, mais son statut de plus grand joueur de l’histoire a suscité de nombreuses attentes. Son bilan de 11 buts et 15 passes décisives en 34 matchs, toutes compétitions confondues avec les Rouge-et-Bleu, ne pouvait donc logiquement ravir personne. Pourtant, La Pulga a récemment confié au média argentin TyC Sport pour expliquer sa première saison compliquée à Paris. Une année difficile marquée par le covid-19, mais pas que.

« Honnêtement, ça a été une année difficile. Moi, à Barcelone, j’avais tout. Je suis parti très tôt. J’ai vécu plus à Barcelone qu’en Argentine. J’étais très bien là-bas. changer quelque chose, j’ai aussi dû m’habituer à une autre façon de jouer parce que j’ai toujours été habitué à un style et je suis arrivé à un endroit où ce n’est pas pareil, où on joue différemment, où on voit le football différemment, avec de nouveaux partenaires. A Barcelone, j’ai joué avec certains de mes partenaires pendant de nombreuses années et ils me connaissaient par cœur. C’était tout nouveau pour moi. Puis j’ai commencé le championnat tard, car je suis arrivé tard au club. J’ai reçu un coup au genou qui m’a fait Je m’arrêtais un peu et je n’arrivais pas à repartir, entre autres, je n’arrivais pas à faire trois ou quatre matchs de suite. Les vacances sont arrivées et je me suis dit : « Eh bien, je recommence, je charge les batteries et ça va changer, je vais m’adapter », et j’ai eu le Covid là-dessus… »

Messi arrive lancé pour la Coupe du monde

Dans le dur au PSG, en revanche, Messi n’est plus le même joueur lorsqu’il enfile le maillot de l’équipe nationale. Hier, face à l’Italie, l’ancien Blaugrana a participé à la victoire (3-0) de l’Albiceleste à Wembley. Messi a été passeur décisif sur l’ouverture du score de Lautaro Martinez et aussi sur le troisième but de Paulo Dybala, élu homme du match par nos rédacteurs. Messi a remporté son deuxième trophée international avec l’Argentine un peu moins d’un an après le score de la Copa America. Une renaissance avec la sélection qui ne passe pas inaperçue. Autrefois, tout devait passer par lui. Désormais, Messi et ses coéquipiers montreront un visage plus collectif et la performance du Parisien en sera affectée. Impliqué dans tous les bons coups, très mobile, Messi n’est clairement pas le même joueur qu’à Paris (pour l’instant). Porté en triomphe par ses partenaires, le numéro 10 prépare de la meilleure des manières ce qui sera peut-être sa dernière Coupe du monde.

Demandé par TyC Sport après la rencontre, le septuple Ballon d’Or est également revenu sur l’importance du collectif Albiceleste. « Nous avons pu améliorer des choses que nous avions déjà en ajoutant des choses au jeu. Aujourd’hui, c’était une autre démonstration que ce groupe est prêt à tout. Nous sommes là pour combattre tout le monde. Quand nous sommes ensemble, c’est contagieux, nous prenons de la force où nous ne le faisons pas. C’est le chemin. Ce groupe, tout ce qu’ils ont fait, ils l’ont fait de cette façon, ont joué chaque match de cette façon. Aujourd’hui plus que jamais. C’est tout ce que je peux faire Les détails peuvent décider d’un match . Heureusement je me sentais bien aujourd’hui. Fatigué parfois, mais on se motive et on se donne la force de s’entraider sur le terrain. » Et depuis cette métamorphose, l’Argentine de Messi est invaincue depuis trois ans et 32 ​​matchs consécutifs…