« Non, je ne vais pas leur demander », a déclaré Biden. « Tous les États du Golfe se rassemblent. Je leur ai dit que je pensais qu’ils devraient augmenter la production de pétrole en général, pas spécifiquement en Arabie Saoudite. J’espère que nous les verrons conclure pour leur propre bien que cela a du sens.
Le voyage de Biden en Arabie saoudite marque un tournant pour le président, qui s’est engagé lors de sa campagne de 2020 à faire du royaume un « paria » pour son bilan en matière de violations des droits de l’homme. L’année dernière, l’administration Biden a publié un rapport des services de renseignement américains montrant que ben Salmane avait approuvé l’opération qui a conduit à l’assassinat en 2018 du journaliste du Washington Post Jamal Khashoggi dans un consulat saoudien à Istanbul.
Mais jeudi, Biden a insisté sur le fait que son voyage en Arabie saoudite se concentrerait sur les problèmes régionaux, et non bilatéraux.
« C’est en Arabie saoudite. Ce n’est pas à propos de l’Arabie saoudite. C’est en Arabie saoudite », a déclaré Biden lors du sommet. « Il y a toute une série de choses qui vont bien au-delà de tout ce qui a à voir avec l’Arabie saoudite. »
Le président a également souligné l’engagement des États-Unis envers Israël, qu’il visitera avant de se rendre en Arabie saoudite. Là, Biden a déclaré qu’il réaffirmerait le « lien incassable » des deux pays et travaillerait pour « approfondir l’intégration d’Israël dans la région… ce qui est bon pour la paix et bon pour la sécurité israélienne ».
Biden rencontrera également des dirigeants sur la gestion de la guerre au Yémen, a-t-il déclaré.
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