Qu’est-ce que la figure de Javier Milei nous dit des crises que traverse l’Argentine ? Comprendre en trois minutes « A Moscou, le ton est triomphaliste. Pourtant, la guerre va amplifier les handicaps structurels de l’économie russe » Le Kara Damia de Kevin Lacote : « Cette tarte, c’est le bonbon dans son papier que grand-mère donne à la sortie de l’école » « L’alliance de nos savoir-faire marque une nouvelle étape dans notre ambition stratégique de transformation, d’internationalisation et d’intégration, et nous propulse vers l’avenir », a déclaré Yannick Bolloré, président du conseil de surveillance de Vivendi, dans un communiqué. Le groupe français de médias Vivendi a annoncé, mardi 21 novembre, la finalisation de son rapprochement avec son rival Lagardère, dont il détient « environ 60 % » du capital et « peut dès à présent pleinement exercer un peu plus de 50 % des droits de vote », selon un communiqué. L’opération, entamée il y a plusieurs années, fait entrer le groupe contrôlé par la famille Bolloré dans une nouvelle dimension. Vivendi devient « un leader mondial de l’édition » grâce à l’acquisition d’Hachette Livre et de la distribution dans les gares et les aéroports (travel retail), tout en mettant la main sur plusieurs médias nationaux (Le Journal du dimanche, Paris Match, Europe 1). « Ce rapprochement est effectif à la suite de la finalisation des deux cessions auxquelles Vivendi s’est engagé auprès de la Commission européenne », en l’occurrence celle du groupe d’édition Editis à International Media Invest, une filiale de la holding Czech Media Invest du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, réalisée le 14 novembre, et celle du magazine Gala au groupe Figaro finalisée mardi, explique Vivendi dans son communiqué. Au total, Vivendi passe de 38 000 salariés à « environ 66 000 salariés présents sur tous les continents », et son chiffre d’affaires progresserait, sur une base comparable à celle de 2022, de 72 %, pour s’élever à 16,5 milliards d’euros, est-il précisé. « C’est avec une immense fierté que nous accueillons Lagardère au sein de notre groupe. Leurs remarquables performances témoignent de l’excellence et de l’engagement de toutes les équipes dirigées par Arnaud Lagardère », a déclaré Yannick Bolloré, président du conseil de surveillance de Vivendi, dans un communiqué. « Ce rapprochement est une chance pour nos deux groupes. L’alliance de nos savoir-faire marque une nouvelle étape dans notre ambition stratégique de transformation, d’internationalisation et d’intégration, et nous propulse vers l’avenir », a-t-il dit. Dans un entretien au Figaro, Yannick Bolloré a déclaré qu’il entrera prochainement au conseil d’administration de sa nouvelle filiale. « Nous souhaitons également laisser Lagardère coté en Bourse : l’enjeu pour nous est de maximiser la valeur pour l’ensemble des parties prenantes, dont les investisseurs », a-t-il ajouté. Vivendi a par ailleurs repoussé de dix-huit mois, lundi, la date limite pour acquérir jusqu’à environ 22 % du capital supplémentaire de Lagardère, par le biais d’un mécanisme de droits de cession initié lors de son OPA sur le groupe en 2022. Le groupe, déjà propriétaire de Canal+ et du groupe Havas, reste toutefois menacé par une enquête de Bruxelles sur une éventuelle prise de contrôle anticipée de sa cible, une infraction qui, si elle était confirmée, ne remettrait pas en cause l’acquisition, mais pourrait lui coûter jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires total. Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). En cliquant sur « Continuer à lire ici » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.