Nadia Calviño nommée à la tête de la Banque européenne d’investissement, le bras armé financier de l’Union européenne Comprendre en trois minutes : comment le Qatar s’est-il imposé en médiateur central entre Israël et le Hamas ? « Dubaï connexion, comment blanchir cinquante millions de dollars » : découvrez le troisième épisode de notre série vidéo « Narco Business » Les « boucliers humains », ou la délicate distinction entre combattants et non-combattants lors d’une guerre en milieu urbain La sélection du « Monde » de trois beaux livres de musique : Pannonica de Koenigswarter, The Doors et le rock français Cirque, danse, théâtre, humour, opéra, marionnettes… La période de Noël est riche en spectacles. Voici la sélection des critiques du « Monde ». Par Sandrine Blanchard, Rosita Boisseau, Joëlle Gayot, Cristina Marino, Marie-Aude Roux et Brigitte Salino Une Blanche Neige rhabillée par Jean Paul Gaultier, Un chapeau de paille d’Italie mené à un rythme endiablé, Le Petit Prince en magie augmentée, une visite du château de Versailles en musique…. Les journalistes du service Culture du Monde ont sélectionné pour les fêtes des moments magiques, dont certains à découvrir en famille. 2008 déjà ! Le souvenir de cette version de Blanche Neige, chorégraphiée par Angelin Preljocaj, reste imprimé dans notre mémoire comme un coup d’éclat insolite et un épatant récit dansé. Dans les costumes de Jean Paul Gaultier, avec vingt-six interprètes au plateau, le chorégraphe, directeur du Ballet Preljocaj, basé à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), se risque à une relecture d’un conte rarement mis en scène. En glissant des thèmes de société comme le jeunisme ou en inscrivant le rapport père-fille dans un registre psy-érotique, Preljocaj signe un grand ballet narratif somptueux sur des musiques de Gustav Mahler. Rosita Boisseau Grand Théâtre de Provence, Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), du 13 au 16 décembre. Opéra royal de Versailles, du 20 décembre au 31 décembre. La danse des profondeurs, hantée par la mort et l’absurdité de la condition humaine, de Jiri Kylian s’offre une exposition en majesté pour les fêtes. Dans l’interprétation de haute intensité des danseurs de l’Opéra national de Paris, quatre pièces, parmi la soixantaine de ballets signés par ce maître de la chorégraphie, trament une saga existentielle qui baigne dans des effluves psychanalytiques. Sur des musiques de Beethoven, John Cage ou Mozart, de Petite Mort (1991) à Gods and Dogs (2008) en passant par Sechs Tänze (1986) et Stepping Stones (1991), celui qui entend « montrer les sentiments, la frustration, la peur, la confusion » dessine la trajectoire chahutée d’un homme en recherche permanente. Un programme palpitant tendu sur une écriture enracinée, limpide et sophistiquée. R. Bu Avec Les Saisons, nouvelle pièce pour vingt-deux danseurs, Thierry Malandain, directeur du Ballet Biarritz, tente de vivifier l’écoute musicale de la fameuse partition des Quatre saisons de Vivaldi. Il la combine avec une autre, portant le même titre, mais écrite par un inconnu contemporain de Vivaldi, le violoniste italien Giovanni Antonio Guido, qui l’aurait peut-être même composée, selon certains experts, antérieurement. Sur ces deux flots, il incruste son style classique-contemporain nerveux et musclé et son goût pour les tableaux de groupe à l’unisson. Il offre aussi une célébration de la nature et des quatre saisons du cycle de la vie. R. Bu Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). En cliquant sur « Continuer à lire ici » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Profitez d’une semaine offerte et accédez à tous nos contenus Une semaine offertepour découvrirtous nos contenus