Un colonel des gardiens de la révolution iraniens tué près de Damas, Téhéran blâme Israël

L’Iran a impliqué l’État juif dans la mort d’un haut responsable des Gardiens de la révolution causée par une bombe artisanale près de la capitale syrienne, promettant des représailles.

L’agence de presse iranienne Tasnim a annoncé le 23 novembre qu’un colonel des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique iranienne, avait été tué le 21 novembre près de Damas par une bombe artisanale attribuée à Israël.

Le colonel Dawaai Jafari, l’un des conseillers de l’Iran en Syrie et membre de la Force aérospatiale des Gardiens, a été tué [le 21 novembre au matin] par des collaborateurs du régime sioniste [Israël] avec une bombe artisanale près de Damas », a rapporté l’agence de presse, citant une déclaration des Gardiens. « Sans aucun doute, le régime sioniste criminel recevra une réponse appropriée à ce crime », ajoute le texte.

Israël (qui n’a pas immédiatement commenté le meurtre) et la coalition internationale dirigée par les États-Unis ont lancé plusieurs raids contre des milices pro-iraniennes en Syrie ces dernières années. Le 9 novembre, un raid nocturne a visé un convoi de milices pro-iraniennes transportant des armes et du carburant près de la frontière irakienne.

Début mars, les Gardiens ont annoncé la mort de deux officiers supérieurs, les colonels Ehsan Karbalaipour et Mortéza Saïdnéjad, également tués dans une attaque israélienne sur le territoire syrien, et ont menacé de représailles pour les venger.

Israël a maintes fois justifié ces attaques par la nécessité d’empêcher l’Iran de s’établir près de ses frontières. L’État hébreu mène régulièrement des attaques sur le territoire syrien, comme en octobre avec une série de raids sur la capitale et sa banlieue. Dans l’ensemble, les frappes israéliennes visent à empêcher le transfert d’armes iraniennes au Hezbollah libanais depuis la Syrie, selon les autorités du pays.