Les bureaux du Premier ministre sri-lankais Ranil Wickremesinghe ont été envahis par des milliers de manifestants quelques heures seulement après que sa nomination au poste de président par intérim a été déclarée état d’urgence.
Des milliers de manifestants ont pris d’assaut les bureaux du Premier ministre sri-lankais Ranil Wickremesinghe quelques heures après sa nomination à la présidence par intérim.
Bureau du Premier ministre sri-lankais repris par des manifestants. pic.twitter.com/bq1M2tecNb
— Sidhant Sibal (@sidhant) 13 juillet 2022
La foule a submergé la police et est entrée dans le bâtiment, agitant des drapeaux nationaux, alors que la police et l’armée tentaient de les repousser avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau.
Les forces armées qui tenaient plutôt insensément une petite bande de route regardent maintenant les manifestants occuper la résidence du Premier ministre.
Soudain, l’ambiance tendue a complètement changé.#Sri Lanka#SriLankaProtestspic.twitter.com/ogeUYZv0kY
– Marlon Ariyasinghe (@exfrotezter) 13 juillet 2022
Dans une allocution télévisée, le Premier ministre a demandé à l’armée et à la police de « rétablir l’ordre ».
Des manifestants opposés au gouvernement sri-lankais ont également fait irruption dans les bureaux de la principale chaîne de télévision publique le 13 juillet, perturbant prétendument les programmes. Un inconnu est entré dans le studio de la chaîne Rupavahini lors d’une émission en direct et a ordonné que seules les informations liées aux manifestations soient diffusées. L’émission a été écourtée et remplacée par un programme enregistré.
La télévision nationale du Sri Lanka est actuellement fermée après l’entrée des manifestants dans la station pic.twitter.com/lRN7jK4Ec5
—Azzam Ameen (@AzzamAmeen) 13 juillet 2022
Le président sri-lankais Gotabaya Rajapaksa a fui le pays pour arriver aux Maldives dans un avion militaire plus tôt le 13 juillet, sa démission étant attendue plus tard dans la journée. Il avait déjà tenté de quitter le pays le 12 juillet, sans succès, via l’aéroport de Colombo. Gotabaya Rajapaksa est accusé d’avoir mal géré l’économie, laissant le pays incapable de financer les importations les plus essentielles pour une population de 22 millions d’habitants en raison du manque de devises.
Annonçant son évasion, l’état d’urgence est déclaré et de nouvelles manifestations éclatent, notamment devant les bureaux du Premier ministre.
Détails à suivre…
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francais.rt.com
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