En acceptant de faire partie des hôtes de la prestigieuse cérémonie des César ce vendredi, Léa Drucker et Ahmed Sylla étaient loin d’imaginer ce qui les attendait ! Interrompus dans leur sketch par un militant écologiste, entré en scène par surprise, les deux acteurs ont été durement critiqués sur les réseaux sociaux pour leur manque de réaction.
Si Ahmed Sylla a tenu à s’expliquer sur son compte Instagram ce vendredi, notamment sur la gêne qui s’en est suivie et le silence de la jeune femme lorsqu’il a tenté de lui parler (alors que Canal+ avait interrompu l’émission), Léa Drucker a finalement rebroussé chemin à l’incident du lundi matin.
Sur son compte Instagram, la maman de la petite Martha a d’abord posté une photo de son sourire figé lorsque la jeune femme, prénommée Nina, est apparue, commentant simplement « statuesPuis, dans un très long message, elle est revenue sur tout ce qui lui passait par la tête à l’époque.
« Notre rire est un rire gêné, pas un rire moqueur. Le rire de quelqu’un qui sait qu’il est dans la merde, mais qui ne veut pas faire passer sa peur à la télé, et pour cette salle», a-t-elle commencé. Avant de rappeler que cet exercice n’a rien à voir avec son travail, contrairement à Ahmed Sylla (qui savait aussi rebondir avec une blague), Jérôme Commandeur ou Jamel Debbouze, autres co-présentateurs : «J’invite ceux qui doivent monter un spectacle en direct un jour, quand ce n’est pas leur métier, à vivre la panique de l’inattendu, quand le but était d’essayer de vous faire passer un bon moment.Elle a ensuite confirmé la version de sa camarade : la jeune Nina ne parlait pas et son évacuation s’est bien déroulée.
Mais surtout, Léa Drucker, qui « manifestement conscient de la crise climatique» est revenue sur le message de la jeune femme et sur le fait que l’écologie était la grande cause oubliée de la soirée, qui portait sur la guerre en Ukraine, les soulèvements iraniens ou encore les violences faites aux femmes. Et elle a interpellé ses abonnés à Ça change .
« Pourquoi les gens ne votent-ils pas en masse pour changer les choses ? Si vous pensez qu’ils vont changer en faisant un happening aux Césars, rendez-vous en février 2050 en maillot de bain. Aujourd’hui, nous comblons notre culpabilité collective d’inaction en nous drapant dans nos vertus. Alors bien sûr le cinéma peut faire quelque chose, mais si vous pensez qu’on va arrêter le changement climatique avec les films, j’ai peur pour nos enfants.‘ écrit-elle avec colère.
Un message salué par de nombreux internautes, notamment par ses collègues Géraldine Nakache, Ludivine Sagnier ou encore Marina Foïs. A noter qu’une tribune a été publiée dénonçant ce manque de réaction du cinéma français Le monde ce dimanche et a été signé par un grand nombre de cinéastes présents à l’Olympia ce vendredi. Quant à Léa Drucker, je ne suis pas sûre qu’on la reverra dans ce genre d’exercice de sitôt !
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