En 2022, la commission tripartite chargée de l’observation du marché du travail (Ctrip) du canton de Neuchâtel a effectué son enquête annuelle (voir second encadré) sur les conditions salariales dans la branche horlogère qui représente 12% des emplois du canton. Il en ressort que «les salaires applicables sont globalement bien respectés», révèle la Chancellerie d’État dans un communiqué de presse paru ce mardi. Menée auprès de 66 entreprises et 4712 employés affectés à des fonctions de production et de logistique, l’enquête révèle que «60 sont parfaitement conformes aux normes salariales conventionnelles ou d’usage, tandis que 6 entreprises font l’objet de sous-enchères légères pour un total de 11 employés, soit 0,2% du nombre de situations analysées dans l’échantillon. Aucune infraction relative au salaire minimum cantonal n’a été observée». «Les analyses ont porté sur le niveau des salaires, défini par la Ctrip sur la base soit de la convention patronale de la branche pour les entreprises signataires, soit pour les autres du calculateur national des salaires», explique la Chancellerie d’État. Dans les deux cas, ont été distinguées les personnes qualifiées et non qualifiées (sur 40 heures de travail hebdomadaires). Tant la Ctrip que le Conseil d’État se réjouissent de ces résultats qui «démontrent un engagement respectueux des salaires applicables dans la branche horlogère». La commission tripartie (patronat, syndicats, États) chargée de l’observation du marché du travail procède chaque année à «une enquête en observation renforcée des conditions salariales d’une branche d’activité économique». En 2022, elle a mandaté le service de l’emploi (SEMP) par son office des relations et des conditions de travail (ORCT) pour effectuer cette enquête dans la branche horlogère. La dernière enquête dans ce domaine avait été menée en 2008.