Andrei Pivovarov, ancien directeur de l’organisation Open Russia, a été la cible d’une affaire pénale pour « participation aux activités d’une ONG étrangère reconnue comme indésirable ». Il vient d’être condamné à quatre ans de prison.
L’agence Interfax a rapporté le 15 juillet que l’ancien dirigeant de l’organisation Open Russia (Russie ouverte), Andrei Pivovarov, a été condamné à quatre ans de prison. Il s’est également vu « privé pendant huit ans du droit de participer à des activités sociales et politiques, y compris sur internet », a précisé la même source.
« Après avoir examiné les pièces du dossier et les nombreux éléments de preuve recevables présentés par les parties, le tribunal est parvenu à la conclusion que la culpabilité de l’accusé a été prouvée », a déclaré le service de presse du tribunal russe qui a rendu la décision. . , cité par l’agence TASS.
Au dernier jour de son procès, le 11 juillet, le militant de 40 ans a martelé : « Cette affaire contre moi est une pure vengeance de mes opinions, de mes activités politiques ».
Andrei Pivovarov a été emprisonné pendant un peu plus d’un an. Le soir du 31 mai 2021, la police russe l’a arrêté à l’aéroport de Saint-Pétersbourg. La commission d’enquête a alors annoncé qu’Andrei Pivovarov faisait l’objet d’une affaire pénale pour « participation aux activités d’une ONG étrangère reconnue comme indésirable », passible d’une peine de six ans de prison. Les enquêteurs ont déclaré qu’il avait été arrêté alors qu’il « tentait de fuir » le pays.
Une loi de 2015 ciblant les ONG étrangères « indésirables »
L’organisation Open Russia, fondée par l’homme d’affaires en exil Mikhail Khodorkovsky, s’était dissoute en mai 2021 par crainte de poursuites judiciaires contre ses membres après avoir été classée « indésirable » en Russie en vertu d’une loi promulguée en 2015.
Lors du vote de cette loi, les députés défenseurs de la loi ont appelé à la fin des « organisations destructrices » opérant en Russie, susceptibles de menacer « les valeurs de l’Etat russe » et d’alimenter des « révolutions de couleur ». en référence aux soulèvements soutenus par l’Occident dans les pays de l’ex-URSS.
L’adoption de cette loi avait suscité de nombreuses critiques, notamment de la part d’ONG et d’organisations internationales, dont Amnesty International dénonçant « le dernier chapitre de la répression sans précédent des organisations non gouvernementales ».
Répondant à de telles allégations en mai 2021, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a clarifié la position russe, rappelant la nature non monolithique de l’opposition dans le pays. « Notre champ politique ne se limite en aucun cas à la Russie ouverte. C’est beaucoup plus riche et plus diversifié », avait-il soutenu à l’époque, cité par Tass.
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