Lors du sommet Japon-Afrique, le Premier ministre japonais Fumio Kishida a assuré que lorsque son pays siégera au Conseil de sécurité (2023-2024), il plaidera pour une réforme de l’ONU et obtiendra un siège permanent pour le continent africain.
« Pour que l’ONU travaille efficacement pour la paix et la stabilité, il est urgent de renforcer l’ONU par la réforme du Conseil de sécurité », a déclaré le Premier ministre japonais Fumio Kishida le 28 août lors de son intervention par vidéoconférence au Sommet Japon-Afrique, actuellement se déroule à Tunis.
Par exemple, le chef du gouvernement japonais a assuré que lorsque son pays siègera au Conseil de sécurité, de 2023 à 2024 (siège non permanent), il plaidera pour une réforme de l’ONU et obtiendra un siège permanent pour le continent africain. « Ce sera un moment de vérité pour les Nations Unies », a-t-il poursuivi. Pour rappel, le Conseil de sécurité compte 15 membres, dont cinq membres permanents (États-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne), tandis que le reste de l’ONU tourne tous les deux ans.
Pour consolider la paix et la sécurité en Afrique, Fumio Kishida a estimé qu’il était urgent de remédier à « l’injustice historique » de l’absence d’un tel siège permanent pour l’Afrique à l’ONU.
Tokyo veut renforcer son partenariat avec l’Afrique
L’homme d’Etat a assuré que le Japon entend « créer un environnement dans lequel le peuple africain pourra »[it] vivre en paix et [en] sécurité pour que le continent puisse se développer », traduisant la volonté de Tokyo de « renforcer son partenariat avec l’Afrique ».
Fumio Kishida a également évoqué une situation « qui s’aggrave avec davantage de réfugiés et de pénuries alimentaires dans la Corne de l’Afrique », où il a annoncé que le Japon allait « nommer un ambassadeur ».
Comme le rapporte l’AFP, le volet « paix et sécurité » de l’aide japonaise devrait contribuer à la formation de la police, à la tenue d’élections « équitables et transparentes », à la « bonne gouvernance judiciaire et administrative » et à l’assistance aux contrôles aux frontières.
Le Premier ministre a remercié l’Union africaine et la CEDAO (Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest) pour « leur médiation dans la prévention des conflits », étant donné qu’il fallait aussi « régler les problèmes transfrontaliers ».
Le Japon va ainsi apporter une aide de 8,3 millions de dollars à la région du Liptako-Gourma, qui s’étend sur le Mali, le Burkina-Faso et le Niger, pour « développer une bonne coopération entre les habitants et les autorités locales » et « améliorer les services administratifs pour les cinq millions d’habitants de cette zone ». ”.
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