Ils viennent parfois de loin et sont toujours avides de bonnes affaires. Depuis vendredi et jusqu’à dimanche soir, les clients de la grande braderie sont les rois de Saint-Tropez. Mais qui sont-ils ? On ne chasse pas la promotion comme on chasserait n’importe quel gibier. Shopper sur la grande braderie de Saint-Tropez, requiert organisation, méthode et motivation. Des qualités dont les clients font tous preuve, depuis hier et jusqu’à dimanche soir, dans le coeur de ville de la cité du Bailli. Mais chasser les rabais (qui peuvent être spectaculaires durant l’événement commercial majeur du Var) ne veut pas dire qu’il faut renoncer à sa personnalité. Pour preuve, entre les longues files d’attentes et les étals abondamment achalandés, chacun applique sa propre stratégie. Il faut reconnaître qu’au fil des éditions, les « fashion victims » à la recherche de l’article de luxe dégriffé ou de l’achat tendance ont peaufiné leur savoir-faire… Jusqu’à devenir de véritables experts de la traque aux prix barrés! Voici, cinq profils de shoppeurs que vous croiserez sûrement durant ce week-end tropézien. N’hésitez pas à vous en inspirer pour débusquer à votre tour les bonnes affaires… Des économies sont à la clé! Elles n’ont pas peur de se retrousser les manches et de remuer des montagnes de textile pour trouver le coup de cœur. « La perle rare se trouve rarement au sommet du tas, observe Alexandrina. En ce qui me concerne, je cherche du linge de maison ». La farfouilleuse sait aussi être philosophe. « Il faut se donner les moyens de trouver ce que l’on cherche », expliquent Victoire et Chloe. Éloignés de la bataille, les accompagnateurs suivent leur moitié dans leur shopping. « À la fin de la journée, je pense que j’aurai une dizaine de sacs à porter », s’avance Richard, les bras déjà chargés à midi. Pose d’un jour de congé, vérification de l’état des placards, départ aux aurores… Leur approche est méthodique. « Nous avons un peu économisé à l’avance », confient Julie et Axelle. Une préparation théorique qui se heurte souvent à la dure loi de la grande braderie: « au final, on part pour acheter certaines pièces et on revient avec des choses totalement différentes ». Pour eux, la grande braderie n’est pas une discipline individuelle mais un sport d’équipe. « L’avantage de faire ses courses en groupe, c’est qu’on peut avoir l’avis des autres, expliquent Gérard, Véronique, Cédric et Nathalie. Cela évite d’effectuer des achats que l’on regrettera par la suite ». Pour eux, le plaisir réside dans l’attente. Ils grossissent des files d’attente qui n’avancent jamais assez vite et sont disciplinés. Ils savent que le jeu en vaut souvent la chandelle. « Je préfère ne pas savoir depuis combien de temps j’attends », s’amuse Nathalie.
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