Plus de deux décennies après l’attaque terroriste contre les tours jumelles du World Trade Center de New York par un commando d’al-Qaïda, le travail d’identification des victimes continue. Quelque 1 104 victimes restent toujours inconnues.
Le terrible attentat revendiqué par les terroristes d’al-Qaïda,qui s’est déroulé le 11 septembre 2001 contre les tours jumelles du World Trade Center à New York, il y a aujourd’hui vingt-deux ans, a tué près de 3 000 personnes. Mais le travail d’identification ne s’est pas arrêté depuis. Pour preuve, deux victimes de l’attentat viennent à peine d’être identifiées et il en reste 1 104 qui ne le sont toujours pas. Les victimes identifiées ont pu l’être grâce à l’ADN. Il s’agit d’un homme et d’une femme. Leurs identités n’ont pas été rendues publiques sur la demande expresse des familles. Avec ces deux nouvelles identifications, le nombre de personnes dont les restes ont pu être ainsi identifiés est désormais de 1 649. Les deux précédentes identifications avaient été effectuées en 2021. Lorsque les tours ont été frappées par les avions, l’une après l’autre, cela a produit non seulement un impact, une explosion, un incendie et l’effondrement des bâtiments. Entre la température très élevée qui a fait fondre l’acier et le reste, les gravats, la poussière, il n’y a pas que les victimes qui ont été englouties, mais leurs traces ADN également. Aucune trace ADN n’a jamais été retrouvée pour des centaines de morts, comme le rapporte l’OCME, le bureau de la médecine légale de New York selon Le Point. Avant ses deux nouvelles victimes, les deux précédentes identifications avaient été effectuées en 2021. Le bureau de la médecine légale de New York – l’OCME – effectue depuis des décennies un travail méticuleux afin de donner un nom à chaque victime de ce terrible attentat. Un travail titanesque dont chaque identification est vécue comme une victoire. Les identifications sont rendues possibles grâce à une nouvelle technologie de séquençages génétiques qui est utilisée par l’armée américaine notamment. Elle est “plus sensible et plus rapide que les techniques d’ADN conventionnelles” ce qui permet ce type de résultats/ Le maire de New York, Eric Admas a déclaré via un communiqué, vendredi 8 septembre : “Nous espérons que ces nouvelles identifications apporteront un peu de réconfort aux familles des victimes, et les efforts déployés par le bureau du médecin légiste en chef témoignent de l’engagement inébranlable de la ville à réunir toutes les victimes du World Trade Center avec leurs proches”.