Golden Globes 2024 : la course aux Oscars est lancée, avec « Oppenheimer », « Pauvres Créatures » et « Anatomie d’une chute » en pole position Le feuilleton culte tourné à Marseille, diffusé sur France 3 entre 2004 et 2022, démarre un nouveau cycle sur TF1 le 8 janvier 2024. Avec de nouveaux décors et le retour de personnages emblématiques. Par Hélène Bekmezian (Marseille, envoyée spéciale) Des acteurs historiques aux techniciens, tous l’assurent : l’« ADN » de Plus belle la vie n’a pas changé. A l’antenne de France 3 entre 2004 et 2022, le programme marseillais démarrera un nouveau cycle sur TF1 le 8 janvier 2024 : pas tout à fait la même mais pas complètement une autre, la série va devoir réussir le double pari de contenter les fans historiques et de conquérir un nouveau public dans un écosystème marqué par l’inflation des feuilletons quotidiens (TF1 en diffuse déjà deux autres, France 2 a le sien et M6 s’y prépare également). Plus qu’une reprise, c’est un renouveau pour cette fiction qui voit son nom officiel augmenté en Plus belle la vie, encore plus belle. « Nous sommes presque repartis sur une page blanche. Nous avons tout repensé en termes de production, d’organisation, de qualité d’image », détaille la productrice, Clémentine Planchon, qui travaillait déjà sur la série originelle. « On est passé sur TF1, on est devenu hype ! », plaisante de son côté Stéphane Henon, qui a repris le rôle du policier Jean-Paul Boher qu’il incarne depuis 2007. S’il reconnaît avoir été un peu « inquiet » au début, il estime que la chaîne a su faire monter en gamme la qualité esthétique de la série tout en gardant son « esprit », soit le fait de « pouvoir s’identifier à des personnages et de traiter des faits de société ». La précarité étudiante, la ménopause ou encore le consentement seront notamment au menu des premiers épisodes. Les anciens décors ayant été détruits fin 2022 – personne n’envisageait alors cette seconde vie –, il a non seulement fallu tout reconstruire mais aussi inventer de quoi assurer la continuité de l’histoire. Qu’est-il arrivé au quartier fictif du Mistral et à son bar où se déroulait l’essentiel de l’action ? Fidèles à leur ligne, les auteurs ont imaginé une intrigue faisant écho aux problématiques phocéennes : un immeuble s’est effondré, entraînant avec lui la place et le bistrot. Un seul élément a survécu, comme pont symbolique entre l’ancien et le nouveau monde : le zinc, réinstallé au cœur d’un nouveau café entièrement reconstruit dans les studios de la Belle-de-Mai et qui s’appelle… Le Mistral. Aux commandes de ce lieu, on retrouvera l’un des personnages emblématiques, Thomas Marci, car, comme le dit Clémentine Planchon, « Plus belle la vie sans Thomas derrière un bar, ce n’est pas Plus belle la vie ». Laurent Kérusoré n’a pas hésité une seconde à reprendre son rôle et quand il est venu sur place s’assurer que sa grande taille (1,93 mètre) ne cognait pas avec les projecteurs, il a écrasé une larme. « J’ai passé dix-sept ans de ma vie avec des gens que j’aimais à briquer ce bar », explique-t-il, en pensant notamment à l’acteur qui incarnait le père de Thomas Marci et le patron du café, Michel Cordes, mort en mai et présent sur une photo épinglée au mur. Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). En cliquant sur « Continuer à lire ici » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Profitez d’une semaine offerte et accédez à tous nos contenus Une semaine offertepour découvrirtous nos contenus