Macron veut que “l’Ukraine et la Russie reviennent à la table des négociations”

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Emmanuel Macron a accusé Vladimir Poutine d’être à l’origine d’une « escalade », notamment sur la dissuasion nucléaire, et a confirmé qu’il ne voulait pas faire de « politique fiction », assurant que la France n’était « pas en guerre avec la Russie ».

Lors d’une interview accordée le 22 septembre à BFMTV dans l’avion le ramenant de New York, Emmanuel Macron a réagi aux récentes annonces de son homologue russe Vladimir Poutine, notamment sur les capacités nucléaires de son pays.

Après avoir accusé l’Occident de se livrer au “chantage nucléaire” – en référence notamment aux propos tenus fin août par Liz Truss, aujourd’hui Premier ministre britannique -, Vladimir Poutine a déclaré le 21 septembre : “Ceux qui permettent à la Russie de se rappeler que notre pays possède aussi des armes de destruction massive ».

Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie

“Aujourd’hui, il y a une escalade prise par la Russie, à plusieurs égards : la mobilisation partielle […] et ce discours belliqueux, cette menace, qui vise à intimider ou à rappeler que la Russie est une puissance [nucléaire]. Dans ce contexte, il est de notre devoir de tenir notre ligne, c’est-à-dire d’aider l’Ukraine comme nous le faisons, de protéger son territoire, de ne jamais pouvoir attaquer la Russie. Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie”, a déclaré le chef de l’Etat français.

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Emmanuel Macron a exprimé son opposition à toute escalade de la situation et reproché à son tour au président russe de mener un “chantage” à la dissuasion nucléaire. “C’est une façon de faire pression à un moment difficile de cette guerre”, a-t-il déclaré.

Nous voulons […] que l’Ukraine et la Russie retournent à la table des négociations

« Je ne ferai aucune interprétation ou commentaire qui ferait partie d’une escalade. La France est une puissance nucléaire raisonnable […]. En général, il n’est jamais bon de faire de la politique-fiction, surtout sur ce sujet […] parce qu’on est pris au jeu d’une escalade qui dit “si ça arrive, je ferai ça”. Non », a-t-il insisté.

“Nous voulons arriver au résultat que nous poursuivons depuis le début, que l’Ukraine puisse résister, restaurer sa souveraineté, que l’Ukraine et la Russie reviennent autour de la table des négociations”, a déclaré le président français.

Dans un discours diffusé la veille au matin, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé une “mobilisation partielle” en Russie dans le cadre de l’opération militaire en cours en Ukraine depuis le 24 février. Cette annonce de “mobilisation partielle” concerne 300.000 réservistes, a indiqué le ministère russe de la Défense.

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Ces renforts seront déployés pour “consolider” et “contrôler” les lignes arrière, le long d’une “ligne de front s’étendant sur 1 000 kilomètres” dans le sud et l’est de l’Ukraine. offensive en septembre. Les réservistes « suivront une formation avant d’être envoyés au combat », a déclaré le président russe.

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