L’Iranienne Mahsa Amini est décédée des suites d’une maladie et non d’un accident vasculaire cérébral, selon un rapport médical

La mort de Mahsa Amini en garde à vue après son arrestation en Iran par la brigade des mœurs est liée à une maladie cérébrale et n’a pas été causée par des coups, selon un rapport médical publié par la République islamique d’Iran.

L’organisation médico-légale iranienne a rapporté le 7 octobre que « la mort de Mahsa Amini n’a pas été causée par des coups à la tête et aux organes vitaux », mais était liée à « une intervention chirurgicale pour une tumeur au cerveau à l’âge de 8 ans », selon le rapport publié. par la télévision publique.

« Le 13 septembre. [Mahsa Amini] a soudainement perdu connaissance puis s’est effondré », a ajouté la même source. « Elle souffrait d’une arythmie cardiaque et d’une chute de tension artérielle. Malgré son transfert à l’hôpital de Kasra et les efforts du personnel médical, elle est décédée le 16 septembre d’une défaillance multiviscérale causée par une hypoxie cérébrale », a ajouté l’organisation médico-légale.

Le 19 septembre, Amjad Amini, le père de Mahsa, a pourtant déclaré à l’agence Fars que sa fille était « en parfaite santé ». La jeune femme a été tuée à Téhéran le 16 septembre, après son arrestation par la brigade des mœurs. Une vague de protestations a alors déferlé sur le pays alors que l’Occident multipliait les condamnations des autorités.

Cette jeune femme kurde d’une vingtaine d’années avait été placée en détention pour non-respect du code vestimentaire – le port du foulard est obligatoire pour les femmes en Iran depuis la révolution islamique de 1979. Sa mort a suivi à l’hôpital, après plusieurs jours dans le coma.

Le chef de la police de Téhéran, le général Hossein Rahimi, a déploré « un incident regrettable » mais a nié toute responsabilité pour l’institution et assuré qu’il n’y avait eu aucun « contact physique » avec la victime.