L’enlèvement et l’assassinat de Pascal Sleiman au Liban a entraîné une vague de tensions. Les Forces libanaises, dont est issu le responsable de Jbeil, y voient un «meurtre prémédité», soupçonnant le Hezbollah. Le parti chiite accuse des formations chrétiennes de pousser le pays à la guerre civile.
Le meurtre de Pascal Sleiman : un acte aux conséquences explosives
Le meurtre de Pascal Sleiman, responsable du caza de Jbeil au sein des Forces libanaises, a engendré de vives tensions au sein de la société libanaise. Les Forces libanaises accusent le Hezbollah d’être derrière cet assassinat, tandis que le parti chiite pointe du doigt les formations chrétiennes, notamment celui de Samir Geagea, pour pousser le pays vers une guerre civile.
Tout a commencé le 7 avril, lorsqu’une altercation sur la route de Jbeil, au nord de Beyrouth, a entraîné l’enlèvement de Pascal Sleiman par une bande de Syriens. Suite à sa disparition, ses partisans ont bloqué les routes et s’en sont pris aux réfugiés syriens. L’armée libanaise a rapidement agi pour retrouver le corps du défunt, tué lors d’une tentative de vol de sa voiture.
Un «meurtre prémédité» selon les Forces libanaises
Peu de temps après l’annonce de la mort de Pascal Sleiman, les Forces libanaises ont déclaré qu’il s’agissait d’un «meurtre prémédité» et d’un «assassinat politique». Ils pointent du doigt le Hezbollah, tandis que le patriarche maronite Béchara Raï a également critiqué le parti chiite pour son recours aux armes.
Les partis chrétiens, tels que le Courant patriotique libre et les Kataeb, ont exprimé leur soutien aux Forces libanaises. Le Premier ministre Najib Mikati a appelé à la retenue et à la poursuite de l’enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Accusations et tensions : le discours de Hassan Nasrallah
Face aux accusations portées contre le Hezbollah, Hassan Nasrallah a réagi en dénonçant les «accusations erronées» qui selon lui, poussent le Liban vers la guerre civile. Il a affirmé que l’affaire était le fait d’un gang composé de Syriens et de Libanais, rejetant toute implication politique de son parti.
Les tensions entre les partis chrétiens et le Hezbollah ne sont pas nouvelles, notamment sur la question de la guerre à Gaza et des relations avec Israël. Les déclarations de Gebran Bassil et Samir Geagea illustrent les divergences profondes entre les différentes factions politiques du pays.
Mot de la rédaction:
La tragique affaire de l’assassinat de Pascal Sleiman au Liban met en lumière les tensions politiques et confessionnelles qui persistent dans le pays. Les accusations croisées entre les Forces libanaises et le Hezbollah soulignent les divisions profondes qui menacent la stabilité du Liban. Il est crucial pour toutes les parties de faire preuve de retenue et de coopération pour éviter une escalade de la violence et préserver la paix civile.
L’équipe de rédaction de Ebene Media
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