Les vestiges d’une technologie extraterrestre repêchés dans l’océan n’en étaient en fait pas

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Comme c’est étonnant…

C’est sans doute la fin d’une belle histoire. Il y a quelques mois, nous vous racontions comment une météorite interstellaire se serait écrasée dans l’océan Pacifique et comment un astrophysicien américano-israélien pensait y avoir trouvé les vestiges d’une technologie alien sous la forme de mystérieuses sphérules métalliques.

Nous vous avions aussi mis en garde contre le profil d’Avi Loeb, un drôle de coco pour le moins fantaisiste et controversé, qui non seulement semblait précipiter un peu ses conclusions, mais aurait aussi volé ses échantillons dans les fonds marins de Papouasie-Nouvelle-Guinée, sans l’accord du gouvernement local.

Eh bien mes chers amis, c’est terminé. Comme nous le confirme un article de Popular Mechanics, ces sphérules à la composition «anormale par rapport aux alliages fabriqués par l’homme, aux astéroïdes connus et aux sources astrophysiques familières» selon Avi Loeb, ne sont pas des éléments interstellaires, mais des cendres de charbon produites par l’homme.

Oui on le sait, c’est assez nul. Avi Loeb était pourtant persuadé qu’un objet ayant frappé l’atmosphère terrestre en 2014 venait de l’extérieur de notre système solaire. Pour prouver sa théorie, il avait dirigé une expédition vers ce qu’il pensait être le site d’impact et ratissé les fonds marins pour en sortir les fameuses sphérules cosmiques. Mais ses conclusions étaient malheureusement totalement flinguées.

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La vérité est ici

Si on veut épargner notre chercheur théoricien un peu fou, on pourrait dire qu’il n’avait qu’à moitié tort. Les petits objets sphériques retrouvés ne sont pas naturels, mais bien issus d’une «civilisation technologique», comme il le pensait. Sauf qu’il s’agit… de la nôtre.

Selon une nouvelle étude publiée en octobre dans la revue scientifique Research Notes of the American Astronomical Society, la composition chimique des sphérules se rapproche de celles de cendres de charbon provenant –c’est étonnant– de l’industrie humaine.

On ne peut pas vraiment en vouloir à Avi Loeb, qui a préféré ne pas s’attarder sur une théorie et une explication décevante, pour aller directement à la plus excitante. Malheureusement, c’est tout l’inverse d’une démarche scientifique rigoureuse.

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