Les NBA Finals 2023 en stats

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Les NBA Finals 2023 en stats

Les 77e Finals de l’histoire NBA s’apprêtent à démarrer, avec les Nuggets et le Heat qui tenteront de succéder aux Warriors, sacrés en 2022 face aux Celtics. L’occasion de se préparer à cette série des extrêmes avec plusieurs anecdotes plus ou moins connues, mais qui aideront assurément à nous mettre directement dans le bain… — Déjà double MVP de la saison régulière (2021, 2022), Nikola Jokic peut devenir le 19e joueur à réussir le doublé, en cas de titre de MVP des Finals. Il pourrait également devenir le 5e joueur international à être nommé MVP des Finals, après Hakeem Olajuwon (1994, 1995), Tony Parker (2007), Dirk Nowitzki (2011) et Giannis Antetokounmpo (2021). — En cas de sacre, Jimmy Butler peut devenir le 16e joueur à être élu MVP des Finals sans avoir été nommé MVP de la saison régulière. — Respectivement 41e choix de la Draft 2014 et 30e choix de la Draft 2011, Nikola Jokic et Jimmy Butler peuvent devenir les MVP des Finals les plus bas draftés de l’histoire. Le record appartient depuis 1979 à Dennis Johnson (29e choix de la Draft 1976). À noter que Moses Malone, certes non-drafté en NBA, l’a été en ABA (22e choix de la Draft 1974), avant d’être sélectionné en 5e position lors de la Draft de dispersion de 1976. — En cas de titre, les Nuggets deviendraient la seconde équipe issue de l’ABA à être sacrée championne en NBA, après les Spurs (1999, 2003, 2005, 2007, 2014), en plus d’être la 20e équipe de la ligue (sur 30) à remporter le titre. — En cas de titre, le Heat deviendrait la première tête de série #8 à être sacrée championne NBA (les Knicks avaient perdu face aux Spurs en 1999), en plus d’être la première équipe issue du play-in à remporter le titre. — Le Heat est qualifié pour les Finals 2023 alors qu’il a terminé à la dernière place des attaques les plus prolifiques en saison régulière : 109.5 points par match. Seuls les Pistons (1956) et les Warriors (1964) ont réussi un tel exploit par le passé (mais ils n’ont pas gagné le titre). De plus, avec un bilan de 44-38 en saison régulière (53.7%), Miami affiche le pire pourcentage de victoires d’un finaliste NBA depuis les Rockets de 1981. — En termes d’expérience au stade des Finals, l’effectif des Nuggets cumule 10 matchs (Kentavious Caldwell-Pope + Jeff Green), tandis que l’effectif du Heat cumule 70 matchs (Udonis Haslem + Kevin Love + Jimmy Butler + Kyle Lowry + Tyler Herro + Duncan Robinson + Bam Adebayo). — Concernant la fraîcheur physique dans ces playoffs, les Nuggets ont disputé 15 matchs, contre 18 pour le Heat, alors que Denver n’a plus joué depuis… dix jours (une pause record entre les finales de conférence et les Finals). — À domicile, les Nuggets pointent à 8 victoires et 0 défaite, tandis que le Heat pointe à 6 victoires et 2 défaites. À l’extérieur, Denver pointe à 4 victoires et 3 défaites, tandis que Miami pointe à 6 victoires et 4 défaites. — Comme les « upsets » se sont enchaînés dans ces playoffs, le parcours des Nuggets est tellement atypique que, lorsque l’on additionne les numéros de leurs têtes de série affrontées, on obtient un total de 27 (Wolves #8 + Suns #4 + Lakers #7 + Heat #8). Soit le total le plus élevé de l’histoire sur une campagne de playoffs, devant les Spurs (22) en 1999. — Ce Nuggets/Heat est la 43e affiche différente de l’histoire des Finals (sur un total de 77). — Kevin Love participe aux 5e Finals de sa carrière, alors qu’il n’a participé que… cinq fois aux playoffs (2015, 2016, 2017, 2018 et 2023, donc). — Respectivement titrés en 2016, 2019 et 2020, Kevin Love, Kyle Lowry et Kentavious Caldwell-Pope peuvent intégrer, au terme de ces Finals 2023, le club des multiples champions NBA en activité, qui comprend actuellement 12 membres. — Présents dans le Top 10 des joueurs en activité qui totalisent le plus de matchs de playoffs sans avoir remporté le titre, Jimmy Butler (114) et Jeff Green (98) ont la possibilité de laisser derrière eux ce triste club, qui comprend également Al Horford (167), James Harden (160), Chris Paul (149), George Hill (144), Russell Westbrook (116), Jae Crowder (111), Paul George (108), Marcus Smart (108) et Jaylen Brown (105). — À bientôt 43 ans (il les aura le 9 juin), Udonis Haslem peut devenir le second champion NBA le plus âgé de l’histoire, derrière Robert Parish (43 ans & 287 jours) en 1997. Mais « U.D. » peut aussi devenir le second joueur de l’histoire à être sacré champion NBA sur trois décennies différentes (2000’s, 2010’s, 2020’s), après Tim Duncan (1990’s, 2000’s, 2010’s). — À bientôt 20 ans (il les aura… le 9 juin également), Nikola Jovic peut devenir le quatrième champion NBA le plus jeune de l’histoire, derrière Darko Milicic (18 ans & 361 jours) en 2004, Jonathan Kuminga (19-253) en 2022 et Talen Horton-Tucker (19-321) en 2020. — Présent dans le Top 10 des joueurs en activité les plus âgés à ne jamais avoir remporté le titre, Jeff Green (36 ans & 277 jours) a la possibilité de laisser derrière lui ce triste club, qui comprend aussi Chris Paul (38-026), Taj Gibson (37-342), George Hill (37-028), Goran Dragic (37-026), Garrett Temple (37-024), Al Horford (36-363), Rudy Gay (36-288), Wesley Matthews (36-230) et James Johnson (36-101). — Champion NCAA avec Kansas en 2022, Christian Braun peut devenir le 5e joueur à réussir le doublé NCAA/NBA en l’espace d’un an, en cas de titre NBA en 2023. Il imiterait Bill Russell, Magic Johnson, Billy Thompson et Henry Bibby. — Avec pas moins de 13 franchises différentes à son actif, du jamais vu dans la ligue, Ish Smith peut établir le record du plus grand nombre d’équipes au sein desquelles a joué un champion NBA, devant Tony Massenburg (12). — Erik Spoelstra participe aux 6e Finals de sa carrière de coach. Il égale John Kundla, Gregg Popovich et Steve Kerr, alors que seuls Phil Jackson (13), Red Auerbach (11) et Pat Riley (9) font mieux sur un banc. En cas de 3e titre, il se situerait derrière Jackson (11), Auerbach (9), Kundla (5), Riley (5), Popovich (5) et Kerr (4). — Fun fact : Erik Spoelstra est opposé aux Nuggets dans ces Finals 2023, autrement dit la franchise au sein de laquelle son père, Jon, a occupé la double casquette de président et GM en 1989. Cela a duré trois petits mois, puisque l’ex-dirigeant avait fini par se brouiller avec la direction de l’époque à Denver. — Pat Riley participe aux 19e Finals de sa carrière (pour 9 titres) comme joueur (3), coach (9), assistant (1) ou dirigeant (6). Soit quasiment 25% de toutes les Finals, alors que seul Jerry West (30) fait mieux dans l’histoire.

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