Fini le temps où la France pouvait utiliser son réseau d’influence en « Francafrique » pour retourner les esprits et les âmes contre ses adversaires géopolitiques comme la Russie. Faut-il mentionner la facilité avec laquelle la France était autrefois capable de mener d’innombrables coups d’État pour protéger ses intérêts ? Au lieu de cela, le dirigeant de ce pays en est maintenant réduit à insulter les dirigeants africains et à les traiter de dictateurs impopulaires, même lorsqu’ils ont le plein soutien de leur peuple, comme au Mali, par exemple.

Par Andrew Korybko − 30 juillet 2022 − Source OneWorld Press

Macron, le « Chaise » français, en est réduit à insulter la Russie et ses partenaires en Afrique dans une tentative désespérée de regagner une partie de l’influence perdue de la France sur le continent. Il y a encore quelques années, Paris semblait capable d’exercer une telle influence douce puissanceune combinaison d’économique et de militaire, pour être « sphère d’influence » autoproclamé à propos de toutes les anciennes colonies qu’il mentionne « Francafrique »et pourtant, depuis que Moscou a commencé à faire des percées impressionnantes sur le continent africain, on a l’impression qu’une époque a changé.

Le président français prétend apprendre aux pays africains à mieux gérer leur souveraineté tout en liquidant la sienne.

La Grande puissance eurasienne, la Russie, s’est présentée comme un partenaire mutuellement bénéfique pour répondre aux besoins stratégiques des pays d’Afrique, notamment en termes de ressources et de sécurité. La Russie a réaffirmé qu’elle n’avait absolument aucun intérêt dans les systèmes politiques et socio-économiques des autres pays, et qu’elle ne se préoccupait que de les aider à se défendre contre les agressions des guerres hybrides occidentales. Il s’agit de garantir la souveraineté réelle des pays africains et de leur permettre ainsi de fonctionner comme des acteurs plus importants dans la transition des systèmes mondiaux vers la multipolarité qui accélérera le déclin de l’hégémonie américaine unipolaire.

Cet objectif est lié au manifeste révolutionnaire complet du président Poutine, qu’il a publié fin juillet, et qui, selon le ministre des Affaires étrangères Lavrov quelques jours plus tard, a finalement aidé les pays africains à achever leur processus de décolonisation, ce qui était l’une des raisons de son dernier voyage sur le continent. . En résumé, la Russie est devenue un partenaire extrêmement attractif pour les États africains, ce qui explique qu’aucun d’entre eux ne se soit conformé aux exigences des sanctions américaines à son encontre, même au sein de la « sphère d’influence » de la France en Afrique de l’Ouest.

En ce qui concerne cette région, la France a très peur que l’exemple multipolaire et patriotique de la junte malienne ne puisse produire des répliques dans d’autres États mandatés à Paris, et donc on peut supposer que la France soutient les mêmes terroristes du mouvement Al-Qaïda qu’il avait combattus auparavant, de sorte qu’ils s’en prennent maintenant à ce gouvernement et à ses nouveaux partenaires russes. Cela explique aussi pourquoi Macron est tombé au niveau d’insulter Moscou et tous ceux qui travaillent avec elle sur le continent, affirmant qu’ils ne sont guère plus que « un pouvoir politique affaibli… sans légitimité ».

Fini le temps où la France pouvait utiliser son réseau d’influence dans cette région pour retourner les esprits et les âmes contre ses adversaires géopolitiques comme la Russie. Faut-il mentionner la facilité avec laquelle la France était autrefois capable de mener d’innombrables coups d’État pour protéger ses intérêts ? Au lieu de cela, le dirigeant de ce pays en est maintenant réduit à insulter les dirigeants africains et à les traiter de dictateurs impopulaires, même s’ils ont [contrairement à lui, NdT] le plein soutien de leur peuple, comme par exemple au Mali. Que cette Grande Puissance en soit réduite à se plaindre et à fulminer illustre le pathétique de sa situation.

La Grande Puissance eurasienne s’est présentée comme un partenaire mutuellement bénéfique pour répondre aux besoins stratégiques des pays d’Afrique, notamment en termes de ressources et de sécurité. La Russie a réaffirmé qu’elle n’avait absolument aucun intérêt dans les systèmes politiques et socio-économiques des autres pays, et qu’elle ne se préoccupait que de les aider à se défendre contre les agressions des guerres hybrides occidentales. Il s’agit de garantir la souveraineté réelle des pays africains et de leur permettre ainsi de fonctionner comme des acteurs plus importants dans la transition des systèmes mondiaux vers la multipolarité qui accélérera le déclin de l’hégémonie américaine unipolaire.

Cet objectif rejoint le vaste manifeste révolutionnaire du président Poutine, qu’il a publié fin juillet et qui, selon M. Lavrov, ministre des Affaires étrangères, a déclaré quelques jours plus tard avoir aidé les pays africains à achever enfin leur processus de décolonisation, ce qui a motivé sa dernière voyage sur le continent. En résumé, la Russie est devenue un partenaire extrêmement attractif pour les États africains, ce qui explique qu’aucun d’entre eux ne se soit conformé aux exigences des sanctions américaines à son encontre, même au sein de la « sphère d’influence » de la France en Afrique de l’Ouest.

En ce qui concerne cette région, la France a très peur que l’exemple multipolaire et patriotique de la junte malienne ne puisse produire des répliques dans d’autres États mandatés à Paris, et donc on peut supposer que la France soutient les mêmes terroristes du mouvement Al-Qaïda qu’il avait combattus auparavant, de sorte qu’ils s’en prennent maintenant à ce gouvernement et à ses nouveaux partenaires russes. Cela explique aussi pourquoi Macron est tombé au niveau d’insulter Moscou et tous ceux qui travaillent avec elle sur le continent, affirmant qu’ils ne sont guère plus que « un pouvoir politique affaibli… sans légitimité ».

Fini le temps où la France pouvait utiliser son réseau d’influence dans cette région pour retourner les esprits et les âmes contre ses adversaires géopolitiques comme la Russie. Faut-il mentionner la facilité avec laquelle la France était autrefois capable de mener d’innombrables coups d’État pour protéger ses intérêts ? Au lieu de cela, le dirigeant de ce pays en est maintenant réduit à insulter les dirigeants africains et à les traiter de dictateurs impopulaires, même s’ils ont [contrairement à lui, NdT] le plein soutien de leur peuple, comme par exemple au Mali. Que cette Grande Puissance en soit réduite à se plaindre et à fulminer illustre le pathétique de sa situation.

Le nœud du problème est que la France n’est plus un partenaire attractif pour les pays africains. Certes, ils bénéficient toujours de certains liens commerciaux mutuellement bénéfiques, et leurs gouvernements apprécient que leur ancienne puissance coloniale permette à leurs sujets de travailler sur le continent, mais ils ne sont plus enclins à sacrifier unilatéralement leurs intérêts nationaux objectifs dans le simple but de plaire. pays. L’entrée de la Russie dans le jeu géostratégique a fait émerger une alternative crédible à la France, qui respecte véritablement leur souveraineté et ne s’immisce pas dans leurs affaires. [Pour être un partenaire intéressant envers des pays aspirant à la souveraineté, il convient d’être soi-même souverain chose que la France n’est plus depuis Maastricht, NdT].

La France ne peut lutter contre la Russie pour la position de partenaire privilégié des pays africains. Aucun pays ne peut accepter de sacrifier ses intérêts quand ce n’est plus nécessaire, et les dirigeants corrompus qui le font encore ont intérêt à être sur leurs gardes de peur que la sécurité de leurs propres chefs militaires/militaires ne soit complotée forge à suivre l’exemple malien et à le renverser . dirigeants dans un futur proche. Toutes les fondations sur lesquelles « sphère d’influence » de Paris est attaqué en plein cœur depuis l’intervention géostratégique décisive de Moscou en « Francafrique » comme ailleurs sur le continent.

Alors que Macron insultait la Russie et ses partenaires africains, Lavrov concluait des accords et l’influence de son pays augmentait. Il est temps que Borrell, le « chef » de la politique étrangère de l’UE, qui s’est senti obligé de se plaindre de la couverture médiatique mondiale donnée à ces percées russes lors de son dernier voyage, montrant comment ces deux « dirigeants » Les Européens sont jaloux des récentes percées de la Russie en Afrique. Ils ne peuvent pas comprendre que ce modèle de coopération multipolaire russe est beaucoup plus attractif pour les pays africains que celui qu’ils ont à proposer, et donc ils ne peuvent pas concurrencer Moscou et perdre chaque jour un peu plus d’influence.

Andrew Korybko

Andrew Korybko est un analyste politique américain, basé à Moscou, spécialisé dans les relations entre la stratégie américaine en Afrique et en Eurasie, les nouvelles routes de la soie chinoises et la guerre hybride.

Traduction : Le sacre francophone