L’effondrement est peut-être déjà en cours.
Un rouble largement récupéré des déboires du début de la guerre, un excédent commercial record, principalement grâce à la “Tsunami d’argent” causée par la hausse des prix de l’énergie…
L’économie russe résiste-t-elle aux sanctions décidées par l’Occident, comme on le dit depuis quelques semaines ? Pas si sûr, ou du moins probable, le phénomène n’est que transitoire. Selon Robin Brooks, économiste en chef à l’Institute of International Finance, l’effondrement n’est pas imminent car il est déjà en cours.
« L’économie russe est en train d’imploser. Nous prévoyons un effondrement de 30 % du PIB d’ici la fin de 2022. La Russie a cessé de publier des données, mais notre suivi des exportations de 20 pays vers la Russie nous donne une idée.a déclaré l’économiste dans un tweet publié dimanche.
L’économie russe implose. Nous prévoyons un effondrement du PIB de -30 % d’ici la fin de 2022. La Russie a cessé de publier des données, mais notre suivi des exportations de 20 pays vers la Russie donne une idée. Ces exportations ont chuté de plus de -50 % en avril 2022 par rapport à il y a un an (bleu). De @JonathanPingle pic.twitter.com/4intbaNc0O
– Robin Brooks (@RobinBrooksIIF) 22 mai 2022
Comme le souligne Brooks dans son billet, et comme l’expliquait il y a quelques semaines le Wall Street Journal, la Russie a en fait décidé de camoufler l’effet réel des sanctions occidentales sur son économie en cessant de publier des chiffres officiels.
Brooks et son collègue Jonathan Pingle ont donc eux-mêmes collecté d’autres données, en passant par les services des principaux partenaires commerciaux de Moscou.
arrêté
Et ce qu’ils y voient n’est pas trompeur, du moins selon eux : en avril 2022, les exportations vers la Russie ont été divisées par deux par rapport au même mois de l’année précédente, signe d’une contraction extrêmement sévère de l’activité du pays.
De nombreux secteurs de l’économie russe dépendent de ces importations, à commencer par le secteur militaire, qui est largement entravé par les sanctions technologiques.
L’un des exemples les plus actuels est celui du transport aérien, complètement dépendant des avions et des pièces de rechange fournis par l’Occident : Aeroflot devrait bientôt commencer la rétro-ingénierie de certains de ses appareils pour assurer la maintenance des autres et donner un semblant de fiabilité à conserver. efficacité.
La dernière pièce du puzzle est donc sans doute la plus importante, l’ultime pierre angulaire de la résistance russe aux sanctions occidentales : si Moscou voyait chuter ses exportations d’énergie, notamment en Europe, et si la Chine ou l’Inde ne prenaient pas le relais, le pays tout entier arriver à un arrêt complet.
Les jours de Vladimir Poutine à la tête seraient probablement encore plus comptés qu’ils ne le sont – selon un ancien chef du MI6 britannique, le président russe sera démis de ses fonctions et placé “dans un sanatorium” avant 2023.
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