Le président béninois accuse RFI en conférence de presse

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Lors d’un point presse, le président béninois Patrice Talon a fustigé RFI pour ses propos sur la situation sécuritaire dans le pays, qu’il juge erronés. Il accuse notamment les médias de se réjouir des “déceptions” du pays, “réelles ou imaginaires”.

Lors d’une conférence de presse tenue à Cotonou le 13 mars en compagnie du président nigérien Mohamed Bazoum, le chef de l’Etat béninois Patrice Talon a interpellé la radio publique française RFI pour ses propos sur la situation sécuritaire dans le pays.

Nous sommes relativement satisfaits, au grand dam de RFI, qui ne manque jamais une occasion de se réjouir de nos déceptions réelles ou imaginaires.

Interrogé avec son homologue nigérien par le correspondant de RFI Cotonou Jean-Luc Aplogan sur l’état de la menace terroriste dans les deux pays et sur les résultats des actions conjointes menées dans ce cadre, Patrice Talon a déclaré en préambule : « Nous nous contentons de ce que nous faisons […]. Il est facile de voir depuis notre frontière commune que notre action collective existe depuis un certain temps [s]fruits et que les attaques et les menaces sont assez rares.

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Pour les bardeaux : “Nous sommes relativement satisfaits au grand dam de RFI, qui ne manque aucune occasion de se réjouir de nos déceptions réelles ou imaginaires”.

« Nous avons tous entendu par vos antennes ce matin que le parc national du W est régulièrement attaqué. Je ne sais pas si le mot « régulier » signifie la même chose que « sporadique » ou plutôt « rare », mais d’après ce que nous voyons, c’est assez rare maintenant.

« Il est dommage que ce qui vous intéresse et ce que vous glorifiez ne soit que de très mauvaises choses ou des choses qui n’existent que dans votre imagination. La presse a le devoir d’apprécier les choses telles qu’elles sont et d’employer les mots justes », a souligné Patrice Talon.

Cette critique en rappelle d’autres. Bamako avait ordonné la suspension des émissions de RFI et de France 24 en mars 2022, suite à la publication par ces médias français d’informations alléguant que l’armée malienne était impliquée dans des exactions contre des civils.

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Le gouvernement malien avait « rejeté[é] catégoriquement ces fausses accusations contre les braves FAMa » (Forces armées maliennes) et avaient « engagé[é] une procédure […] de suspendre les émissions de RFI et de France 24 jusqu’à nouvel ordre ».

En décembre dernier, le Burkina Faso avait décidé de suspendre Radio France internationale (RFI) avec effet immédiat et jusqu’à nouvel ordre, notamment parce qu’elle avait diffusé un “message d’intimidation” attribué à un “chef terroriste”, a indiqué le porte-parole du gouvernement burkinabé.

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