Lavilliers & co. : un podcast à écouter en ligne | France Inter

Le nouvel album de Bernard Lavilliers, ‘Métamorphose’, propose une version symphonique de nombre de ses succès. Le chanteur évoque à cette occasion la création de cinq titres phares de sa carrière, de ‘On the road again’ aux ‘Mains d’or’. Le nouvel album de Bernard Lavilliers, ‘Métamorphose’, propose une version symphonique de nombre de ses succès. Le chanteur évoque à cette occasion la création de cinq titres phares de sa carrière, de ‘On the road again’ aux ‘Mains d’or’. Bernard Lavilliers sort ses premiers 45 tours en 1967 et son premier album un an plus tard. De son vrai nom Ouillon, son nom de scène sera Lavilliers, dont l’origine est à rechercher de ses propres dires du nom d’Aubervilliers. Plus de 50 ans plus tard sort son vingt-quatrième album, ‘Métamorphose’, un opus dans lequel il le chanteur revisite dans cet album son répertoire d’une façon inédite et unique avec la réinterprétation symphonique de plus de 20 morceaux jalonnant sa carrière.L’idée lui est venue après un concert unique avec l’Orchestre National de France retransmis sur France Inter depuis la Maison de la Radio. On the road again, Betty, Les Mains d’or, Attention fragile… autant de textes et de succès qui ont marqué la carrière de l’auteur interprète, chacun avec leur histoire. La plume est réaliste, parfois dénonciatrice, tour à tour descriptive ou poétique. Il interprète d’ailleurs régulièrement les textes des poètes, comme Aragon ou Léo Ferré. Le chanteur défend des sujets qui lui sont chers et apparaît régulièrement auprès de travailleurs en lutte pour conserver leur emploi, leur usine, leur vie. Il en est notamment question ici avec le dernier épisode consacré aux Mains d’or, un texte sur les personnes se retrouvant au chômage, voulant « travailler encore, travailler encore ».Sa musique est éclectique, allant du rock à la balade en passant régulièrement par les rythmes caribéens ou le reggae. Le tout étant régulièrement réuni dans un même album, comme O Gringo qui propose La Salsa (comme son nom l’indique), le reggae Stand the ghetto, et Traffic, un rock dur enregistré à New York. C’est par ce Traffic que Bernard Lavilliers nous propose de voyager avec lui au travers de 5 de ses titres, racontés et expliqués dans ce « Lavilliers & co » par leur auteur lui-même. Des artistes nous ouvrent leur discothèque et réinterprètent les titres de ceux qui les ont influencés Accompagnée de son autoharpe, la jeune femme décortique des tubes d’artistes féminines qui l’inspirent : « Pour que tu m’aimes encore » de Céline Dion, « Bad guy » de Billie Eilish, « Boulette » de Diams … Etienne Daho évoque des artistes qui composent son répertoire musical, de Unloved (duo californien avec lequel il collabore sur son dernier album) à Dusty Springfield, mais aussi The Last Shadow Puppets ou Dennis Wilson.