
Laurent Baffie fait son grand retour, l’humoriste a chamboulé son fonctionnement et a même un budget précis pour ça





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Laurent Baffie , nouvelle star du Web ? C’est la question que s’est posé Le Parisien lundi 1er juillet dans ses colonnes. Il est l’une des figures emblématiques de l’humour français, connu pour son esprit vif, son humour provocateur et sa capacité à créer des moments pour le moins mémorables que ce soit via ses apparitions médiatiques, ses spectacles ou encore ses oeuvres théâtrales et cinématographiques. Sur Instagram, Laurent Baffie cumule plus d’un millions d’abonnés là où il a repris ses mythiques caméras cachées. Il en publie une chaque jour et complète également avec sa chaîne YouTube qui rencontre de plus en plus de succès. Dans « À boire et à manger », il y reçoit des personnalités comme Arielle Dombasle, Alban Ivanov, l’humoriste et champion de MMA Ragnar Le Breton mais aussi la comédienne Marie s’infiltre.
Son humour n’est pas forcément au goût de tous et certains considèrent parfois qu’il va beaucoup trop loin. Concernant son succès sur la toile, il a confié à nos confrères : « Ça fait un an qu’on n’arrête pas, tous les jours, on est sur le terrain ! […] Le million d’abonnés, c’est pour ça que j’ai travaillé, ça te donne du crédit, ça claque ! ». L’humoriste a également évoqué l’époque qui a changé : « Il y a eu un avant et un après-attentats de 2015. Les gens sont paranos maintenant. Tu branches quelqu’un dans la rue, il est dans la méfiance. On n’est plus dans l’insouciance, on est dans la défiance », a-t-il analysé. Et de plaisanter : « Je suis le Jean Moulin de la vanne, un résistant ! » Il avoue désormais que quand il fait une mauvaise blague, il réagit différemment qu’il a pu le faire dans le passé.

© BestImage, Jack Tribeca / Bestimage
« Quand je fais une mauvaise blague, je sais m’excuser, j’ai eu un budget fleurs énorme ! », a-t-il indiqué au Parisien. Laurent Baffie a également précisé qu’il ne franchissait pas certaines limites. « On voit des personnes qui ont des soucis, on ne se dit pas : ‘Viens, on va se foutre de la gueule du clodo’. […] On ne tire pas sur l’ambulance, on fait gaffe », assure-t-il. Pour s’éviter toute chamaillerie, l’humoriste précise « Que ce soit dans [son] podcast Ça va bien se passer ou dans À boire et à manger sur YouTube, [il] donne toujours le final cut (droit de couper) à [ses] invités, quitte à faire le deuil d’une bonne séquence ».
« Ils me font l’amitié de venir, c’est la moindre des choses », a-t-il renchéri. Connu pour son humour provocateur et remarqué pour ne pas hésiter à aborder des sujets sensibles ou tabous avec une grande liberté de ton, l’humoriste se serait dont assagi avec le temps tout en gardant son emblématique franc-parler et son audace si apprécié.
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