Les sanctions américaines poussent les banques à dire adieu aux clients russes
La mise en œuvre des sanctions occidentales contre la Russie se heurte à de multiples formes de contournements, notamment par l’intermédiaire de banques situées dans le Golfe et en Europe. Cependant, de nouvelles sanctions du Trésor américain ont récemment contraint ces établissements financiers à se séparer de leurs clients russes, sous la menace de lourdes amendes et de peines de prison, révèle le Wall Street Journal.
La fin de la bamboche pour les oligarques russes
Après l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022 et les nouvelles sanctions contre Moscou, les oligarques et traders de pétrole russe avaient relocalisé une partie de leurs activités à Dubaï. Cependant, les États-Unis ont exercé des pressions sur les Émirats arabes unis et sanctionné des entités comme les traders émiratis de pétrole russe Voliton et Bellatrix Energy, forçant la banque Emirates NBD à fermer des comptes détenus par des Russes et des entités liées aux sanctions.
En parallèle, d’autres entreprises russes telles qu’Uralkali et des personnalités comme Ivan Tavrin ont également vu leurs comptes clôturés par Emirates NBD, marquant un tournant dans la relation entre les banques internationales et la Russie face aux pressions américaines.
Les entreprises qui continuent de faire des affaires avec la Russie voient leurs transferts de fonds bloqués par les banques turques, tandis que des groupes comme Raiffeisen Bank International cherchent à se désengager de leurs activités en Russie. La situation évolue rapidement sous l’effet des sanctions américaines, contraignant Vladimir Poutine à rêver d’une banque qui ne craigne pas ces mesures restrictives.
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