C’est déjà demain.
Brian Sloan est peut-être en train de révolutionner l’avenir du sexe; en tout cas, il en a l’intention. Cet inventeur estime que la technologie peut faire beaucoup pour donner au plus grand nombre un accès simple et adapté au plaisir –et normalement à l’orgasme.
Cela pourrait bien ressembler en partie à ce qu’imaginait le film Demolition Man il y a trente ans, c’est-à-dire du sexe connecté, utilisant une technologie directement reliée à notre cerveau. Brian Sloan affirme en effet qu’il est en train de perfectionner un système de sextoy pouvant être commandé mentalement. Ça promet.
C’est du côté de Slate.com que le travail de Brian Sloan est mis en valeur. L’occasion de faire la connaissance d’un créateur possiblement un peu illuminé, donc parfois difficile à suivre: «Je me renseigne régulièrement sur l’actualité de la tech. Ils fabriquent des lunettes de soleil avec des enceintes Bluetooth. Elon Musk développe Neuralink. Je ne sais pas ce qui est prévu pour les cerveaux des gens. Ce n’est pas mon domaine. Mais ce que je sais, c’est que si j’offrais aux gens un sextoy qu’on puisse commander sans toucher le moindre bouton, ils auraient envie de s’en servir.»
Télépathie
Ce n’est pas la première incursion de Sloan dans le monde de la technologie liée au sexe: il avait déjà conçu l’Autoblow, une machine administrant des fellations sur commande. Mais sa nouvelle invention est apparemment bien plus complexe à développer, car elle entend aller plus loin.
Il faut dire que l’Américain est cette fois contraint d’aller au-delà de la pure mécanique, comme il s’était contenté de le faire pour l’Autoblow. Cette fois, il s’est mis à plancher sur l’électroencéphalographie (EEG), méthode d’exploration cérébrale permettant de mesurer l’activité électrique du cerveau grâce à un système d’électrodes.
Sloan a alors allié ses connaissances nouvelles sur l’EEG et la mécanique apparemment bien rodée de l’Autoblow pour en tirer une machine à fellations susceptible d’être contrôlée par le cerveau. Le principe? Il suffit au sujet d’imaginer qu’il bouge un bras ou une jambe (de différentes façons et à différents rythmes), et cela a automatiquement un effet sur la façon dont l’appareil prodigue ses services sexuels.
Selon ses dires, relayés par Interesting Engineering, Sloan a déjà vendu 400.000 exemplaires de l’Autoblow version mécanique. Actuellement en phase d’expérimentation (ce qui doit tout de même être extrêmement particulier), le nouvel Autoblow pourrait connaître un succès encore supérieur s’il se montre à la hauteur des promesses tenues. En cas de succès, on voit mal l’inventeur américain s’arrêter en si bon chemin, car se contenter du pénis le couperait d’un marché conséquent.
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