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Sans doute représenterait-il plutôt un autre symbole, plus encore les familles des innombrables soldats tombés dans ses rangs, mais le 155e La brigade d’infanterie navale russe est sans aucun doute l’unité qui représente le mieux les horreurs abyssales de l’armée russe.
Nous en avons déjà parlé à propos de la bataille de Pavlinka. Autrefois considéré comme l’élite, basé à Vladivostok dans l’extrême est de la Russie, le 155e La brigade d’infanterie navale russe a été détruite jusqu’à huit fois depuis le début de la guerre en Ukraine, selon l’Institute of War Studies.
A Pavlivka, à Hostomel lors d’une bataille où l’Ukraine sauva sans doute sa propre peau, à Boucha, à Vouhledar où les Russes subirent l’un des plus grands passages à tabac du siècle, à Bakhmout où elle fut également impliquée, l’unité se fit un nom pour lui-même – en général à cause des pannes et des lourdes pertes.
L’Institut pour l’étude de la guerre (ISW) rapporte que la 155e brigade de marine russe a été détruite et reconstruite 8 fois depuis le début de la guerre à grande échelle.
Source : ISW pic.twitter.com/QM5vsDQUTj
– Actualités ukrainiennes24 (@UkrainianNews24) 25 mars 2023
mort sans fin
Pour le commandement russe, la vie et la mort apparaissent comme un perpétuel redémarrage, et tant pis pour les soldats superflus utilisés comme chair à canon ou leurs familles qui se voient offrir un manteau de fourrure – puis repris – en guise de consolation.
A chaque nouvel échec, à chaque nouveau carnage, l’unité se reconstitue. A chaque fois avec des troupes moins expérimentées, alors que la Russie peine à former assez vite ses recrues pour remplacer ses élites déjà tombées au front : c’est comme ça qu’on perd en qualité militaire, c’est comme ça qu’on perd une guerre.
Ce sale traitement réservé au 155e La brigade d’infanterie navale russe, qui n’est bien sûr pas unique du côté russe, a fini par faire du bruit. Par exemple, en novembre 2022, les chefs de la brigade ont écrit une lettre ouverte à leur commandement pour se plaindre de leurs tactiques meurtrières.
Et voici la lettre elle-même de la 155e brigade de marine qui est sur toutes les lèvres aujourd’hui. La brigade reçut l’ordre d’avancer vers Uhledar via Pavlivka. Ils citent 300 victimes (tués et blessés) en seulement 4 jours, et ce sont des marines. pic.twitter.com/25ivCkRJPI
— Dmitri (@wartranslated) 6 novembre 2022
Début mars 2023, rébellion : à nouveau en combat à Vouhledar, une cible que la Russie n’a pas quittée malgré les routes précédentes, la 155e La rumeur veut que la brigade d’infanterie navale russe se soit finalement mutinée et ait refusé de mener certaines attaques, considérées comme suicidaires.
Elle a le soutien de blogueurs militaires russes : comme l’explique Newsweek, ils résistent depuis plusieurs mois aux plans du commandement russe, qu’ils jugent meurtriers et inefficaces.
Les milbloggers expliquent que les tactiques russes actuelles à Vouhledar, y compris un assaut frontal initial suivi d’attaques sur des flancs ukrainiens fortement fortifiés, entraînent de nombreuses pertes mais aucun gain en raison du terrain difficile, du manque de puissance de feu et de l’incapacité à surprendre l’Ukrainien. les forces”explique l’ISW.
C’est peut-être cet entêtement qui a poussé l’Ukraine à ne pas abandonner Bakhmout, où la situation semble s’être stabilisée ces derniers jours. Si les pertes du côté ukrainien ont été lourdes, elles l’ont peut-être encore plus du côté de l’armée russe et de ses supplétifs wagnériens.
Bakhmut. Malgré tous les efforts russes, il tient toujours. pic.twitter.com/ioasVdBVp7
— NOËL 🇪🇺 🇺🇦 (@NOELreports) 26 mars 2023
Ce gradient, comme celui qui a cassé le 155 huit foise Brigade d’infanterie de marine russe, est idéale pour épuiser l’ennemi en attendant qu’une contre-offensive printanière se dessine.
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