Lors d’une réunion du Conseil national de sécurité, le président tunisien a parlé durement de l’arrivée de « hordes de migrants illégaux » dont la présence en Tunisie, dit-il, est source de « violences, de crimes et d’actes inacceptables ».
Le président tunisien Kaïs Saïed a appelé le 21 février à « une action urgente » contre l’immigration clandestine d’Africains subsahariens vers son pays, affirmant que leur présence était source de « violences et de crimes ».
Kaïs Saïed a présidé une réunion du Conseil national de sécurité « consacrée aux mesures urgentes à prendre pour faire face à l’arrivée en Tunisie d’un grand nombre de migrants clandestins en provenance d’Afrique subsaharienne », selon un communiqué de la présidence.
Lors de cette rencontre, le président tunisien a parlé très durement de l’arrivée de « hordes de migrants illégaux » dont la présence en Tunisie, a-t-il dit, est source de « violences, de crimes et d’actes inacceptables ». mettre un terme à cette immigration. Il a en outre soutenu que cette immigration clandestine faisait partie d’une « entreprise criminelle ourdie au début de ce siècle pour changer la composition démographique de la Tunisie », pour la transformer en un pays « uniquement africain » et son « arabo-musulman » s’estomper. .
Il a appelé les autorités à agir « à tous les niveaux, diplomatique, sécuritaire et militaire » pour faire face à cette immigration et à « appliquer strictement la loi sur le statut des étrangers en Tunisie et le franchissement illégal des frontières ».
« Ceux qui sont à l’origine de ce phénomène font de la traite des êtres humains tout en prétendant défendre les droits de l’homme », a-t-il déclaré, selon le communiqué de la présidence.
Cette mise en examen de Kaïs Saïed contre des migrants subsahariens intervient quelques jours après qu’une vingtaine d’ONG tunisiennes ont dénoncé la montée des « discours de haine » et du racisme à leur encontre le 16 février. Selon ces organisations, « l’Etat tunisien fait la sourde oreille à l’émergence de discours haineux et racistes sur les réseaux sociaux et dans certains médias ».
Ce discours « est porté même par certains partis politiques, qui font de la propagande sur le terrain, facilitée par les autorités régionales », ont-ils ajouté. Dénonçant « les violations des droits humains » subies par les migrants, les ONG ont appelé les autorités tunisiennes « à lutter contre les discours de haine, la discrimination et le racisme à leur encontre et à intervenir en cas d’urgence pour protéger la dignité et les droits des migrants sauveurs ».
La Tunisie, dont certaines parties de son littoral se trouvent à moins de 150 kilomètres de l’île italienne de Lampedusa, enregistre très régulièrement des tentatives de faire partir des migrants, principalement des Africains subsahariens, vers l’Italie.
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