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Jimmy Butler, « l’ambianceur » du Heat

Jimmy Butler, « l’ambianceur » du Heat

Au coeur de ces playoffs 2023 où ils ne cessent de déjouer les pronostics, les joueurs de Miami paraissent plus soudés et proches que jamais. Dans l’équipe, la cohésion semble au beau fixe et tout le monde donne l’impression d’avancer dans le même sens, derrière un Jimmy Butler de gala. Plus fort que jamais, l’ailier de 33 ans s’est imposé comme le parfait leader de la franchise depuis son arrivée en Floride en 2019 et il est aujourd’hui l’un de ceux qui incarnent le mieux cette « Heat culture », si chère à Pat Riley, Erik Spoelstra et tant d’autres dans l’organisation. Mais, au-delà de ses seules performances sur le parquet, Jimmy Butler excelle aussi quand il est question de mettre l’ambiance dans le vestiaire. Notamment grâce à ses prouesses dans un domaine bien particulier : la musique. « Je suis un peu comme le DJ [de l’équipe], donc je peux choisir les musiques que l’on écoute », apprécie-t-il à ce propos, dans les colonnes d’ESPN. À tel point qu’il n’y a désormais qu’une seule personne en charge de l’enceinte dans le groupe floridien. Que ses choix plaisent, ou non… « En général, quand vous entendez de la musique à fond, vous savez que c’est lui, peu importe ce qui passe au même moment », confie par exemple Duncan Robinson, qui le côtoie depuis bientôt quatre ans. « Sans mentir, il y a des moments où il passe quelque chose que je ne connais même pas, mais que j’apprécie. Donc je ‘shazame’ le morceau et je découvre ce dont il s’agit », admet quant à lui le rookie, Nikola Jovic. En bon Texan d’origine, lui le natif de Houston, Jimmy Butler est en tout cas un grand fan de musique country depuis toujours, ne ratant jamais une occasion de le montrer, notamment quand il arrive à la salle chaussé d’une paire de bottes. Fin connaisseur, son amour pour ce style musical a même déteint sur certains de ses coéquipiers, à Miami… « La musique country », répond Udonis Haslem, quand il évoque l’influence du sextuple All-Star dans ce registre. « [Grâce à lui], c’est vraiment la première fois que j’ai pris le temps d’en écouter. » « J’ai entendu plus de musique country depuis que je suis ici que durant mes neuf premières années dans la ligue réunies, donc j’apprécie vraiment qu’il soit notre DJ », livre de son côté Cody Zeller, également adepte de ce type de musique. Mais le répertoire musical de Jimmy Butler ne tourne pas seulement autour de la country et, comme sur le parquet, il se la joue « all-around » à ce niveau. Ce jeudi, on a entendu Tina Turner au shootaround, au lendemain du décès de la chanteuse. « Il écoute de tout et, même si cela peut aussi être le cas d’autres personnes, certaines ne sont pas suffisamment courageuses pour [balancer leur musique] à fond dans le vestiaire », avoue Gabe Vincent. « Ses goûts sont assez larges et variés, vous ne savez jamais vraiment ce qu’il va jouer. J’estime être pareil, donc cela ne me surprend pas, mais il faut que ce soit lui [le DJ]. » « En tant que DJ, vous devez être polyvalent, vous devez être capable de plaire à différentes personnes », estime quant à lui Udonis Haslem. « Il joue tout et n’importe quoi, mais ce qui me surprend honnêtement, c’est que tout ce qu’il peut se mettre à jouer en avant-match lui permette de se mettre en route, d’entrer dans sa rencontre », concède même Max Strus. « Vous ne savez jamais ce qu’il va envoyer : parfois c’est du Miley Cyrus, parfois c’est du Justin Bieber, parfois c’est du Rick Ross… » Plus que de passer des musiques, en jouant les « ambianceurs » de luxe, Jimmy Butler s’efforce également de les expliquer à ses coéquipiers quand il le faut. Tant pour leur enrichir leur culture personnelle que pour leur permettre de voir cet univers, et ses paroles, sous un nouvel angle. « Il m’a simplement expliqué la chanson », se souvient Udonis Haslem, par rapport à un titre du groupe de métal Nickelback, entendu en sortie de défaite à Orlando, mi-mars. « Souvent, la raison pour laquelle les gens critiquent [une chanson], c’est parce qu’ils ne la comprennent pas ou qu’ils ne lui laissent pas la chance d’être écoutée. Ils la critiquent juste directement. Sauf que, quand [Jimmy] a commencé à m’expliquer ce que [le leader du groupe] voulait dire et que je me suis penché dessus, tout a pris sens. » Mais Udonis Haslem n’est pas le seul joueur du Heat sur lequel Jimmy Butler a eu de l’influence, musicalement parlant. « C’est le seul artiste joué par Jimmy autour duquel j’ai gravité. Celui-là, c’est Jimmy [qui me l’a fait découvrir] », indique ainsi un Bam Adebayo reconnaissant, en référence à Dermot Kennedy, un auteur-compositeur-interprète irlandais. À l’arrivée, au-delà d’afficher de jolis résultats avec son équipe, Jimmy Butler n’est donc pas peu fier d’avoir contribué à enrichir les connaissances musicales de ses coéquipiers. Avec, accessoirement, des personnes —tel Matt Stell, un chanteur de country— de qui il est proche dans la vie de tous les jours. « Cela signifie beaucoup pour moi, car je peux maintenant les présenter à mes amis », se réjouit-il. « Ce sont des personnes avec lesquelles j’ai des relations en dehors de la musique, donc je vais toujours les soutenir. Toutes les bonnes personnes ont besoin d’entendre de la bonne musique et c’est l’une des raisons pour lesquelles nous gagnons : nous écoutons mes amis. » « [Il peut jouer] tout ce dont il a besoin pour continuer de faire ce qu’il fait. » Concernant ses habitudes de DJ, Jimmy Butler reconnaît volontiers que ce qu’il envoie dans les enceintes du vestiaire ou de la salle n’est jamais vraiment anticipé et que rien n’est dicté par quelconque contexte. « Tu peux jouer du gospel, de la country, du hip-hop ou rien du tout, je vais quand même aller sur le parquet et être le meilleur joueur possible », rappelle-t-il, au sujet de son état d’esprit permanent. Et que personne ne s’essaye surtout à contrarier le leader floridien, en baissant la musique ou en critiquant ses goûts ! « Il prend toutes les décisions et je ne pense pas qu’il accepte la moindre remarque », ajoute Cody Zeller, ce que confirme Max Strus. « C’est sa musique, son moment et, quand il est aux platines, on le laisse faire, on suit le rythme. » Au final, n’importe quel joueur du Heat acceptera cette sorte de « dictature musicale » tant que Jimmy Butler brillera comme il le fait actuellement… « [Il peut jouer] tout ce dont il a besoin pour continuer de faire ce qu’il fait », s’amuse ainsi Max Strus, en référence aux 29.9 points, 6.9 rebonds, 5.6 passes et 2.1 interceptions de moyenne de son coéquipier, en playoffs. Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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Ebene Media

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