Non retenu pour jouer Lucien Cheval, le contrôle fiscal qui sera interprété à l’écran par Daniel Prévost, alors qu’il l’avait joué à de nombreuses reprises sur les planches, Gérard Hernandez ne mâche pas ses mots contre le réalisateur… Et l’acteur. Deuxième plus gros succès du box-office français de l’année 1998 derrière Titanic, Le Dîner de cons de Francis Veber avait attiré 9 millions de spectateurs. Un triomphe pour le cinéaste, qui adaptait sa propre pièce de théâtre au cinéma. A l’écran, Jacques Villeret reprend le rôle du naïf François Pignon, qu’il jouait sur scène depuis 1993. Il est est entouré de comédiens tout aussi solides : de Thierry Lhermitte en bourgeois mesquin et égoïste à Francis Huster, en passant par Daniel Prévost, qui brille dans le rôle de Lucien Cheval, un contrôleur fiscal zélé. Le film sera d’ailleur récompensé par trois César : Meilleur acteur pour Jacques Villeret, Meilleur acteur dans un second rôle pour Daniel Prévost, et Meilleur scénario pour Francis Veber. S’il y a bien quelqu’un qui n’a pas tout à fait digéré ce succès, en tout cas qui a la rancune tenace, c’est Gérard Hernandez. Accordant une interview balayant sa carrière dans le numéro 46 du mook Schnock (toujours excellent, soit-dit en passant), le Raymond de Scènes de ménage tacle le réalisateur. Motif ? Il lui en a beaucoup voulu de ne pas avoir été retenu pour incarner à l’écran le personnage du contrôleur fiscal Lucien Cheval, qu’il connaissait pourtant bien pour l’avoir interprété de nombreuses fois sur les planches. “Ce n’est pas quelqu’un de très bien, Monsieur Veber, ce n’est pas un gentil. J’ai failli lui casser la gueule, parce que ça ne se fait pas. En plus, je l’ai appris par la Presse, mon agent ne m’avait pas prévenu ni défendu. C’est pour ça que je suis parti d’Artmedia” lâche l’acteur. Daniel Prévost en prend pour son grade. “C’est un con, un méchant. Gentil avec les grands, pourri avec les petits. Mais je lui ai dit, plus tard. Il ne comprenait pas que je ne veuille pas lui serrer la main” balance-t-il en guise d’amabilité. Ajoutant : “Mais pourquoi ne m’avait-il pas appelé, juste me dire un truc du genre : “Je ne comprends pas que tu ne fasses pas le film” ? Ça m’est arrivé, parfois, qu’on me donne un job qui revenait d’habitude à un autre, mais j’appelais toujours pour demander : “Pourquoi ce n’est pas toi ?” On peut prédire sans prendre de risque que les deux acteurs ne partiront pas en vacances ensemble…
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