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Jacques Delors, figure de la gauche française et de la construction européenne, est mort

Jacques Delors, figure de la gauche française et de la construction européenne, est mort

L’ancien président de la Commission européenne est décédé ce mercredi à 98 ans, a annoncé sa fille Martine Aubry. Jacques Delors s’est éteint ce mercredi 27 décembre 2023 à l’âge de 98 ans, a annoncé sa fille, Martine Aubry. Retiré depuis plusieurs années, il restera peut-être, dans l’histoire politique de la France contemporaine, comme l’homme qui, en 1995, a fait manquer à la gauche la conquête de l’Élysée. Face à la querelle fratricide opposant, à droite, Édouard Balladur et Jacques Chirac, les sondages – quelle que soit leur valeur relative – lui prédisaient une victoire facile. Les socialistes, de plus ou moins bon gré, l’attendaient. Le candidat virtuel, lui, laissait planer l’incertitude quant à ses intentions. Avant de venir annoncer sur TF1, interrogé par Anne Sinclair, le 11 décembre 1994, que sa décision était négative. Il avait 69 ans. On s’interrogera à l’infini sur ce que fût devenue la France sous la présidence de Jacques Delors. On le savait profondément chrétien, vivant sa foi au quotidien, sans ostentation. On le savait disciple d’Emmanuel Mounier, le théoricien – chrétien, lui aussi – du « personnalisme communautaire » visant à placer l’homme au cÅ“ur de tout dessein politique. On le savait modeste dans ses goûts et sa manière de vivre, travailleur acharné, aimant le pouvoir non pour ses vanités mais pour les moyens qu’il procure de faire avancer les choses. On le savait aussi non sectaire, dans un milieu où les idées toutes faites prennent parfois valeur de dogme. À lire aussiJacques Delors : «Le 25 mars 2017, nous serons fiers de fêter les 60 ans du traité de Rome» À trois reprises, il s’était retrouvé en position de décideur politique : d’abord, comme conseiller de Jacques Chaban-Delmas, premier ministre de Georges Pompidou ; ensuite, comme ministre des Finances de Pierre Mauroy, premier ministre de François Mitterrand ; enfin comme président de la Commission européenne. Délibérément, en 1994, il a choisi, par malheur pour les uns et par chance pour les autres, de ne pas aller plus loin dans l’action concrète, revenant désormais à l’étude et à la réflexion au service d’une grande idée, la construction européenne. Au départ, il y a un long parcours militant. Né en 1925 dans une famille catholique, lycéen sous l’Occupation et membre de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Jacques Delors s’imprègne bientôt de la pensée de Mounier, cofondateur de la revue Esprit en 1932 et auteur en 1936 du Manifeste au service du personnalisme. Entré en 1944 à la Banque de France dans le sillage de son père, le modeste encaisseur Louis Delors, il y restera jusqu’en 1962, s’étant hissé échelon par échelon jusqu’au cabinet d’un directeur général. Mais, dès 1945 il adhère au Mouvement républicain populaire (MRP), parti issu de la Libération, où se retrouvent les adeptes de la démocratie chrétienne. Il le quitte rapidement. En 1950, cependant, il s’investit dans l’action syndicale en adhérant à la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), dont la scission donnera plus tard naissance à la Confédération française des travailleurs (CFDT).Il ne passe pas tout son temps le nez dans des livres ou des dossiers. Il aime le jazz et le cinéma (il fondera un ciné-club), adore le football, joue au basket avec l’équipe de la Jeanne-d’Arc de Ménilmontant. Le contact humain l’aide d’ailleurs à nourrir ses conceptions sociales. Ainsi, dès l’école, a-t-il pu mesurer que l’inégalité des chances n’était pas une notion abstraite, puisque certains de ses condisciples avaient les moyens de poursuivre leurs études quand d’autres devaient rejoindre directement l’usine ou la boutique familiale. À lire aussiJacques Delors : «Le 25 mars 2017, nous serons fiers de fêter les 60 ans du traité de Rome» En 1953, Jacques Delors adhère au mouvement catholique de gauche La Vie nouvelle, et collabore, sous le pseudonyme de Roger Jacques, aux cahiers Reconstruction publiés par la CFTC. En 1960, il participe avec Michel Rocard à la fondation du Parti socialiste unifié (PSU), qu’il quittera après avoir mesuré l’inanité des coupeurs de cheveux en quatre du socialisme utopique. Mieux vaut tenter, selon lui, d’améliorer les choses par quelques mesures concrètes. Emmanuel Mounier l’a écrit : « Un rocher bien placé peut corriger le cours d’un fleuve. » Jacques Delors continue cependant de humer le vent de gauche. À La Vie nouvelle, il a créé le club Citoyens 60. Il fréquente le Club Jean Moulin où se retrouvent hauts fonctionnaires, économistes, intellectuels et décideurs de tout poil en quête de changement. Il rejette, en 1963, la main tendue de Michel Rocard qui veut marier Citoyens 60 avec le PSU, mais rejoint en 1965, à titre personnel, l’équipe de campagne de François Mitterrand, candidat à la présidence de la République contre le général de Gaulle. Pour autant, il refuse de s’intégrer dans la Fédération de la gauche, véritable creuset du futur Parti socialiste (mais Citoyens 60 rallie la Convention des institutions républicaines créée par Mitterrand). Ayant senti venir, au Commissariat général au Plan où l’avait appelé Pierre Massé en 1962 pour s’y occuper des affaires sociales, des « événements très graves » (confidence faite à son nouveau patron, François-Xavier Ortoli), il s’abstient cependant, en Mai 1968, d’emboîter le pas de François Mitterrand et de Pierre Mendès France, qui croient le moment propice pour abattre la république gaullienne.Constamment attiré par la politique, seul moyen selon lui de faire bouger les choses, Jacques Delors se montrera en effet toujours soucieux de préserver sa part de liberté et de ne pas se laisser embrigader. Une attitude qui lui vaudra de solides amitiés, mais de non moins solides inimitiés parmi ceux qui ne voient point de salut hors d’un appareil partisan. En 1969, voilà enfin que va s’offrir pour lui l’occasion d’être le rocher bien placé décrit par Mounier. Georges Pompidou, qui a remplacé de Gaulle à l’Élysée, fait appel à Jacques Chaban-Delmas pour diriger le gouvernement. Gaulliste irréprochable, le maire de Bordeaux veut cependant parer le gaullisme d’un habit neuf. Jacques Delors, à l’époque, est devenu le secrétaire général du comité interministériel de la formation professionnelle. Au Club Jean Moulin, il s’est lié d’amitié avec l’influent François Bloch-Lainé, directeur de la Caisse des dépôts et consignations. Celui-ci conseille à Chaban de l’appeler auprès de lui à l’hôtel Matignon, en même temps que l’inspecteur des finances Simon Nora, ancien membre du cabinet de Pierre Mendès France en 1954 et, lui aussi, membre du Club Jean Moulin. Et Jacques Delors accepte de tenter l’expérience, tout en refusant de rejoindre l’UDR, le parti gaulliste de l’époque. À l’intention du nouveau premier ministre, il rédige une note d’une dizaine de feuillets, esquisse de ce que doit être, selon lui, un projet de « nouvelle société Â». Reprise par Chaban dans son discours d’investiture à l’Assemblée nationale, la formule fera mouche. Et désormais installé à Matignon, Jacques Delors aura notamment la satisfaction de voir adopter quelques-unes de ses idées-forces telles que les contrats de progrès au sein des entreprises (le premier, celui d’EDF, sera signé en décembre 1969) et le droit à la formation permanente pour les salariés. L’expérience s’achève le 5 juillet 1972 avec le renvoi de Jacques Chaban-Delmas que deux des conseillers les plus proches de Georges Pompidou, Pierre Juillet et Marie-France Garaud, tiennent pour une sorte de gauchiste à croix de Lorraine. Jacques Delors va se retrouver bien seul alors qu’à gauche, depuis le congrès d’Épinay de 1971, le train socialiste s’est remis à rouler avec François Mitterrand aux commandes et que le PS, le PC et le MRG viennent tout juste de sceller leur alliance avec un programme commun de gouvernement. Professionnellement, il se retrouve professeur et responsable d’un centre de recherches à Dauphine. Politiquement, il crée un nouveau club de réflexion, Échanges et Projets. En 1973, il entre au conseil de la Banque de France. C’est flatteur, mais un peu maigre pour un homme qui, pendant trois ans, s’est efforcé de réformer la société. Il lui faut donc repartir de zéro, ou presque.Il le fait par la petite porte, le 2 novembre 1974, en adhérant, non sans difficultés, à la section socialiste du XIIe arrondissement de Paris contrôlée par le Ceres (l’aile gauche du PS), qui lui pardonne difficilement son passage au cabinet de Chaban. Malgré la sympathie que lui porte François Mitterrand, qui a pesé en faveur de son adhésion, il lui faut attendre deux ans avant d’obtenir un poste de responsabilité au sein du parti, comme délégué national pour les relations économiques internationales. Certes, il ne s’est pas fait oublier, publiant au début de 1975, chez Stock, un livre de conversations avec le journaliste Claude Glayman : Changer. Mais le combat électoral le rebute. Il renonce, malgré le souhait de François Mitterrand, à se présenter à Créteil, où les socialistes se dévorent entre eux, pour les élections municipales de 1977. Il renonce aussi à se présenter à Roanne, de même qu’il refuse de briguer un siège en Corrèze, son département d’origine, aux législatives de 1978. Homme de terrain, le premier secrétaire du PS pourrait lui tenir rigueur de ces dérobades successives. Mais, côtoyant quotidiennement Jacques Delors place du Palais Bourbon, où le parti siège à l’époque, il a pu mesurer sa vigueur intellectuelle et son efficacité. Sa loyauté aussi quand au lendemain des législatives perdues par la gauche, et alors que Michel Rocard vient de prendre publiquement ses distances avec la stratégie mitterrandienne, Jacques Delors se précipite dans son bureau pour l’assurer de son « entière fidélité ». Celle-ci se confirmera au congrès socialiste de Metz, en 1979, face à l’offensive conduite par Michel Rocard contre la direction du parti. Et lui vaudra de siéger enfin au comité directeur, tout en se faisant élire au Parlement européen sur la liste socialiste. Deux ans plus tard, François Mitterrand ayant enfin réussi à forcer les portes de l’Élysée, c’est au gouvernement que se retrouve Jacques Delors. Il se voyait en secrétaire général de la présidence de la République, ou au ministère du Plan. Il se retrouve aux Finances, ayant obtenu que le ministère du Budget (Laurent Fabius) lui soit directement rattaché. Il va y étayer sa popularité en apparaissant aux yeux mêmes des adversaires du nouveau pouvoir, dans l’euphorie socialisante de l’époque, comme l’homme du bon sens et du réalisme, éloigné des chimères. Dès sa prise de fonction, il prévient : « Ce n’est pas à la cueillette des cerises que j’invite les Français. » Il dira aussi : « Je suis à la cuisine pour passer les plats et éviter qu’ils ne soient brûlés. » Un test : les nationalisations. Le gouvernement de Pierre Mauroy, où les idéologues, par conviction ou par opportunisme, pour le moment font la loi, décide qu’elles se feront à 100 %, tout de suite. Mais les milieux informés savent, eux, que Jacques Delors préconisait une prise de contrôle progressive des entreprises concernées, par augmentation de capital à hauteur maximale de 51 %. Deuxième test : une première dévaluation, en octobre 1981. Elle arrime le franc au Système monétaire européen, mais le ministre des Finances ne fait pas mystère du prix à payer : resserrement des dépenses publiques, augmentation des cotisations pour financer le déficit de la Sécurité sociale, modération des prix et des salaires, contrôle de la masse monétaire. « Ma hantise aujourd’hui, c’est que les Français s’endorment à l’abri de l’État », déclare Jacques Delors. Dès le mois suivant, il plaide en faveur d’une « pause » dans l’annonce des réformes. Le propos agace Pierre Mauroy. Mais une deuxième dévaluation, en juin 1982, entraînant le blocage des salaires et des prix, agit comme un électrochoc. L’heure est désormais à la rigueur et à l’austérité. Malgré tout, il faut à nouveau dévaluer en mars 1983. Au PS, plusieurs ténors poussent des hauts cris et demandent que la France se libère des contraintes internationales qui empêchent la fleur socialiste de s’épanouir. François Mitterrand hésite. Puis se rend aux arguments de son ministre des Finances et décide de maintenir le franc dans le SME, ce qui implique la continuation de la politique de rigueur. Par la fermeté de son comportement, Jacques Delors s’est fait de solides adversaires au sein même de son camp. Ainsi Jean-Pierre Chevènement, pour ne citer que lui, l’accuse de « rivaliser d’orthodoxie » avec la droite. En revanche sa stature internationale, parallèlement, a grandi. Il est, aux yeux de ses partenaires européens, l’homme qui a su éviter à son pays d’entrer dans l’aventure en se repliant sur lui-même, réduit son taux d’inflation et son déficit commercial, rétabli la confiance dans le franc, tout en respectant les engagements internationaux de la France. Certes, il a dû avaler des couleuvres, comme il en avait déjà avalé au cabinet de Jacques Chaban-Delmas. Celui-ci, à l’époque, devait composer avec une écrasante majorité conservatrice, surgie de la grande peur de Mai 68. Jacques Delors, lui, doit s’accommoder d’une écrasante majorité rose vif et de la présence de quatre communistes au gouvernement. Et de même qu’à différentes reprises il avait présenté sa démission à Chaban, il l’offrira plusieurs fois à Pierre Mauroy. Ultime déception, quand celui-ci quitte l’hôtel Matignon en juillet 1984, Jacques Delors, qui a déjà cru pouvoir devenir premier ministre au printemps 1983, s’entend dire par le chef de l’État : « Vous auriez été un bon choix pour Matignon, mais vous n’êtes pas assez à gauche et vous ne passez pas bien au PS. » Et François Mitterrand fait appel à Laurent Fabius, dont Jacques Delors avait obtenu en 1981 qu’il soit sous sa tutelle. Cela, ajouté à son caractère ombrageux, rend évidemment toute cohabitation impossible.Il est vrai que la voie dans laquelle le pousse le chef de l’État est une voie royale, même si l’intéressé la considère a priori comme une voie de garage. En cet été 1984, la présidence de la Commission européenne est renouvelable. Pour succéder au Luxembourgeois Gaston Thorn, on évoque le ministre des Relations extérieures Claude Cheysson. Le premier ministre britannique, Margaret Thatcher, n’en veut pas. François Mitterrand propose alors Jacques Delors qui, touchant les dividendes de son action sur la scène européenne, est accepté sans difficulté. Ce qui, entre autres conséquences, l’amène à renoncer au seul mandat électoral qu’il ait jamais détenu en France, la mairie de Clichy-sur-Seine, conquise l’année précédente.L’ancien ministre des Finances entre en fonction en janvier 1985. Il va occuper son bureau bruxellois de l’immeuble Berlaymont pendant dix années consécutives, seul président de la Commission européenne, avec l’Allemand Walter Hallstein, dont le mandat a été renouvelé au-delà de quatre ans sans qu’il ait même sollicité officiellement ce renouvellement. Autant dire que la construction européenne, pendant ces dix années, va être profondément marquée de son empreinte. Sa grande Å“uvre, ce sera le marché unique. Il en lance l’idée dès le 14 janvier 1985, devant les parlementaires européens réunis à Strasbourg. Il fixe le calendrier : la fin de 1992. De fait, le 1er janvier 1993, le marché unique devient réalité. Entre-temps, en février 1988, le sommet de Bruxelles a adopté, non sans d’âpres discussions au sein de la Commission, ce qui, en jargon du Berlaymont, a été baptisé le « paquet Delors » : un ensemble de mesures traçant les contours économiques de l’Europe pour les cinq années à venir avec, en particulier, une sorte de plan Marshall pour les régions les plus défavorisées. En outre a été signé en 1991 le traité de Maastricht dont il n’est certes pas l’auteur, mais qui correspond à ses convictions profondes quant à la construction européenne. Jacques Delors quitte donc Bruxelles, en janvier 1995, avec la satisfaction d’avoir rempli sa mission. Il s’en va aussi avec l’amertume de constater, comme bien d’autres mais en l’ayant vécu de l’intérieur, à quel point l’Europe reste un nain politique. Il reste donc un long chemin à parcourir. Il va s’y employer, dans la mesure de ses moyens, avec sa fondation Notre Europe, récemment créée, tout en présidant le Conseil de l’emploi des revenus et de la cohésion sociale (Cerc), en animant son club Témoin, fondé en 1992 – un de plus – et en préparant ses Mémoires. Délibérément, il abandonne le terrain caillouteux de la politique active. Un terrain sur lequel s’est investie sa propre fille, Martine Aubry, devenue maire de Lille en remplacement de Pierre Mauroy après avoir été ministre de Lionel Jospin. Et, à ce titre, architecte de la loi des 35 heures, ce gros rocher planté dans le fleuve tumultueux des relations sociales. L. Strasbourg
le 27/12/2023 à 18:38 Un homme sectaire qui voulait interdire aux gens qui faisaient la campagne du NON à Maëstricht de faire de la politique. Ca résume tout de sa bêtise Herbert Von Detarte
le 27/12/2023 à 18:38 De mémoire il n’avait pas voulu se présenter à la présidence de la république, Olivier Faure lui, en rêve. Paix à son âme. anonyme 18154
le 27/12/2023 à 18:37 Bel article Qui plus est écrit en français ce qui n’est pas toujours le cas dans Le Figaro (ailleurs aussi je suppose)
Le député Julien Odoul a indiqué qu’en cas de victoire de son camp, après une éventuelle dissolution de l’Assemblée, c’est Jordan Bardella qui pousserait les portes de Matignon.

ANALYSE РUne situation provoqu̩e en partie par la loi sur le non-cumul des mandats, qui interdit aux parlementaires Рlocaux ou nationaux Рde diriger un ex̩cutif local.

DÉCRYPTAGE – À moins de six mois des élections, l’ancien chef Insoumis souhaite temporiser. Une attente qui crispe la gauche et les recherches d’alliances.
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Ebene Media

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