« Gabriel Attal a piqué nos idées » : à l’approche du remaniement, Louis Aliot revient sur les mesures prises par le ministre de l’Education nationale en lice pour le poste de Premier ministre

Présent chez nos confrères de RTL, ce mardi 9 janvier, le maire de Perpignan et premier vice-président du Rassemblement national, Louis Aliot, est revenu sur les mesures prises par Gabriel Attal en tant que ministre de l’Education nationale et alors que ce dernier est pressenti pour devenir le prochain Premier ministre. 
Ce mardi 9 janvier, le nom du successeur d’Elisabeth Borne devrait enfin être connu, après que cette dernière a déposé sa démission ainsi que celle de son gouvernement auprès du président de la République, le lundi 8 janvier.  Parmi les noms qui reviennent sur la table pour succéder à Elisabeth Borne, on retrouve celui de Gabriel Attal, l’actuel ministre de l’Education nationale. Un nom sur lequel est également revenu le maire de Perpignan, Louis Aliot, ce mardi 9 janvier, lors de la matinale de Franceinter.  #Remaniement : « Gabriel Attal a piqué nos idées et il est populaire pour cela »@louis_aliot, premier vice-président du Rassemblement national, invité de @amandine_begot dans #RTLMatin pic.twitter.com/f7Obaeib8b Interrogé par Amandine Bégot, le premier magistrat a assuré que si Gabriel Attal était aujourd’hui populaire, c’est « parce qu’il a piqué nos idées ». Il est notamment revenu sur le port de l’uniforme à l’école, dont la Ville de Perpignan s’est elle-même portée candidate pour l’expérimenter, ainsi que sur l’interdiction de l’abaya.  « Qu’il réponde à des aspirations populaires fortes, tant mieux, ajoute Louis Aliot. Pour une fois, qu’il y a quelqu’un qui vient sur des terrains un peu difficiles, ces terrains ce sont les nôtres […] Dans l’opinion, sur ces sujets-là, il y a un besoin d’autorité. » Mais alors le maire de Perpignan serait-il satisfait de la potentielle arrivée de Gabriel Attal au poste de Premier ministre ? « On le jugera sur pièce, répond-il. Je crains que s’il est Premier ministre, il n’ait pas du tout la même attitude que celle qu’il a aujourd’hui à l’Education nationale. »