Frenchie Shore, c’est l’émission dont tout le monde parle depuis une semaine, dans la presse, sur les réseaux, jusqu’au ministère de la Culture et à l’Assemblée nationale. «On est à la limite de la pornographie», a estimé dans le Parisien la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak. A l’Assemblée nationale, c’est Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons, qui s’est indigné : Frenchie Shore «verse dans le trash et la vulgarité permanente. Combien de collégiens, combien d’écoliers, sont ainsi exposés à tout ou partie de cette émission ?» a déclaré l’auteur d’une proposition de loi visant à instaurer une majorité numérique à 15 ans, nécessaire pour s’inscrire sur les réseaux sociaux, tandis que l’application de la loi, pourtant promulguée le 7 juillet, reste «suspendue à une appréciation de la Commission européenne». Faire parler, c’est tout l’art du scandale en télé-réalité. Avec son contenu sexualisé, Frenchie Shore s’y entend parfaitement. Le concept consiste, en effet, à réunir dix protagonistes dans une villa du cap d’Agde pour y faire la fête et plus si affinités. Entre propos explicites et scènes de sexe assez grossièrement floutées, c’est plus, voire beaucoup plus. On fait ainsi entrer un haut degré de dévoile