Fayrouz et Beyrouth
Pendant toute la guerre civile, Fayrouz, l’icône de la chanson libanaise et arabe, a refusé de se produire dans son pays, ne voulant pas être ramassé par un côté ou par l’autre. Quatre ans après la fin du conflit, le 17 septembre 1994, elle donne un concert dans la capitale libanaise, en présence de dizaines de milliers de spectateurs venus de partout, officiels et représentants de sectes et partis politiques, réunis pour la réconciliation nationale. .
Fairouz interprète” Li Beyrouth », l’une de ses chansons les plus célèbres, écrite en 1983 par le grand poète libanais Jospeh Harb. Un joyau qui témoigne du chagrin du chanteur face à la dévastation causée à la ville par l’invasion israélienne de 1982, est mis en musique avec le deuxième mouvement du “Concerto d’Aranjuez”, du compositeur Joaquín Rodrigo.
Fairouz – sur l’air du Concerto de Aranjuez
A Beyrouth…
De mon coeur, salutations à Beyrouth
Et bisous, à la mer et aux maisons
À un rocher, comme le visage d’un vieux marin
Elle est, de l’âme des hommes, du vin
Elle est, de sa sueur, de son pain et de son jasmin
Qu’est-il arrivé au goût?
Un goût de feu et de fumée.
A Beyrouth, une gloire de cendres
A Beyrouth portait le sang d’un enfant sur sa main
Ma ville a éteint les lumières
Elle a fermé sa porte et s’est retrouvée seule la nuit
Tout seul la nuit.
A Beyrouth…
De mon coeur, salutations à Beyrouth
Et bisous, à la mer et aux maisons
À un rocher, comme le visage d’un vieux marin
Tu es à moi, tu es à moi, oh embrasse moi, tu es à moi
Ma bannière, la pierre de demain et les vagues d’un voyage
Elles ont fleuri, les blessures de mon peuple
Elles ont fleuri, les larmes des mères
Tu es, Beyrouth, à moi, tu es à moi
Oh [Beyrouth]HUG Me.
Quelques commentaires inspirés de l’interprétation de Fayrouz (il y a 2 ans)
-Ouah. L’impact et la pertinence de cette vidéo aujourd’hui, étant donné qu’elle a été réalisée il y a des années en hommage à la belle ville de Beyrouth, sont vraiment émouvants.
-Seul une âme et un esprit blessés peuvent comprendre le chagrin qui nous envahit
Li Beirut…n nos sincères prières vont vers vous Beyrouth d’Afrique du Sud…
-J’adore cette chanson quand même, Fairouz a une voix exquise, tellement d’émotion et de sentiment dans cette belle voix. Je te souhaite bonne chance Ly Beyrouth, et que ta ville extraordinaire renaît de ses cendres.
-Pour Beyrouth, Mes salutations du fond du Coeur. Et ma tendresse pour la mer et les maisons pour ce rocher qui ressemble à un vieux marin. Elle a l’âme spirituelle de son peuple Elle sue le pain et le jasmin Mais son goût est devenu feu et fumée Pour Beyrouth, Respect pour les cendres, pour Beyrouth Du sang d’un enfant, porté sur ses bras, les lumières se sont éteintes dans ma ville Et les portes se fermèrent Le soir elle devint seule Seule dans la nuit Tu es à moi, tu es à moi, Embrasse-moi, tu es à moi Ma vision, l’espoir de demain et les vagues du voyage Les blessures de notre peuple ont fleuri Les larmes des mères as aussi fleuri Toi Beyrouth, tu es à moi, embrasse-moi…
-Une très belle chanson sur une belle ville. Malheureusement, Beyrouth est à nouveau détruite. Je suis très triste
-Une de mes chansons préférées, par un de mes chanteurs préférés, dédiée à une de mes villes préférées
– Beau, émouvant, touchant…
-Beyrouth, la belle Beyrouth… ville de lumière, ville de chaleur où l’extraordinaire humanité et le courage de ses habitants ne se démentent jamais, encore aujourd’hui, face aux moments les plus sombres. Le cœur plein de douleur, à Beyrouth, (Li Beyrouth), le Liban et son peuple unique, je mets mon chapeau et prie pour un miracle…
-Si je n’avais pas été rempli de l’amour de Dieu, il m’aurait déchiré le cœur. Que Dieu bénisse le Liban et tous ses habitants.
(attendez l’info merci Adalia Bipunctata pour avoir offert cette magnifique interprétation de Fayrouz)
#Fayrouz #lâme #Liban #arretsurinfo.ch