DÉCRYPTAGE – Après un mois de juillet marqué par une forte chute des exportations, Pékin se retrouve en proie à la déflation. De quoi semer un peu plus le doute sur la capacité de l’économie du pays à rebondir. Alors que les États-Unis et l’Europe se battent depuis des mois pour réduire une inflation galopante, la Chine doit faire face, avec les mêmes craintes, au phénomène inverse, la déflation. La bascule symbolique a été franchie mercredi. L’indice des prix à la consommation, qui était stable en juin, est en baisse de 0,3 % sur un an en juillet, a annoncé le Bureau national des statistiques chinois. Et l’indice des prix à la production, qui mesure le coût des marchandises sorties d’usines, s’est de nouveau contracté en juillet (- 4,4 %) pour le dixième mois consécutif. Le pays entre en déflation pour la première fois depuis février 2021. Une Âmauvaise nouvelle alors que les autorités cherchent à relancer la consommation : en période de Âdéflation, les ménages ont tenÂdance à reporter leurs achats dans l’espoir de profiter de futures Âbaisses de prix supplémentaires. La crise de l’immobilier, un Âsecteur qui a représenté le quart du PIB de la Chine et qui est aujourd’hui aux abois en raison…
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falbeau
le 10/08/2023 Ã 17:21 Oskar Lafontaine
le 10/08/2023 à 17:18 Si “une hirondelle ne fait pas le printemps”, un PIB en croissance ralentie, ne fait pas non plus un effondrement économique, mais ça pourrait au final, en Chine, y ressembler. Trop d’immobilier ça porte un coup rude à l’économie. Aetius 8
le 10/08/2023 à 16:21 Deux problèmes majeurs en Chine :- la chute de la natalité, qui entraîne un vieillissement de la population. Dans dix ans les retraités seront le quart des chinois. – le formidable endettement public et privé, avec des millions de logements et de bureaux vides. Il est estimé à 40 000 milliards de dollars, soit deux fois le PIB. En plus, le durcissement du régime fait peur aux entreprises occidentales, qui se détournent de la Chine.
Au cours des six premiers mois de l’année, les exportations nettes totales de la France se sont élevées à 17,6 térawattheures.
Les réservations non honorées persistent et poussent toujours plus de restaurateurs vers l’empreinte bancaire. Les instituts de beauté tentent de leur emboîter le pas.
DÉCRYPTAGE – «Cette année, on va essayer de limiter au maximum la hausse du passe», affirme-t-on chez ÃŽle-de-France Mobilité, alors que les tarifs avaient déjà augmenté de 12% le 1er janvier dernier.