Smartphone : « Quand l’Europe peine à trouver un consensus autour des définitions de durabilité et de facilité de réparation » Smartphone : « Quand l’Europe peine à trouver un consensus autour des définitions de durabilité et de facilité de réparation » Golden Globes 2024 : le triomphe d’« Anatomie d’une chute » de Justine Triet, meilleur film étranger et meilleur scénario « France, le plus beau décor de cinéma », sur France 5 : de Deauville à Saint-Tropez, petit tour de huit lieux cinégéniques La remise des prix des journalistes étrangers d’Hollywood se déroule dimanche 7 janvier à Beverly Hills. En tête des nominations de films, « Barbie » et « Oppenheimer » font face à « Killers of the Flower Moon », de Martin Scorsese. L’Anglais Ricky Gervais a présenté 5 fois les Golden Globes (2010, 2011, 2012, 2016, et 2020), parfois une bière à la main, et ses blagues sur les stars présentes ont souvent laissé une atmosphère de polémique. Mais reconnaisons qu’au moins, on ne s’ennuyait pas. Une écriture remarquable, des acteurs parfaits, un secret bien gardé et une atmosphère vénéneuse. Oui, tout est là, mais il y a quelque chose en plus dans cette Anatomie d’une chute, qui a valu à sa réalisatrice, Justine Triet, 45 ans, la Palme d’or, à l’issue de la soixante-seizième édition du Festival de Cannes. Son quatrième long-métrage examine les affres d’un couple d’écrivains, dont l’un des deux trouve la mort. Suicide, meurtre ? On ne saura jamais, mais le chemin qui mène à ce mystère est un passionnant précis de cinéma. Au centre de la deuxième saison de The Bear, il y a ce sixième épisode, deux fois plus long que les autres, qui rompt la chronologie rigoureuse du compte à rebours menant à l’ouverture de la nouvelle incarnation du – désormais – plus célèbre, quoique fictif, restaurant de Chicago. Intitulé Fishes (« poissons »), cette heure de psychodrame familial restera au rang des grands banquets catastrophes de l’histoire des séries, à l’égal des Noces pourpres de Game of Thrones, tout aussi traumatisant quoique moins sanglant… Il n’est pas présent sur scène pour récupérer son prix, lui qui a pourtant fait les beaux jours des Golden Globes avec ses discours incendiaires et hilarants. Jim Gaffigan : « C’est la première fois que des comédiens de stand-up seront récompensés lors d’une grande cérémonie de remise de prix. Et, vous savez, d’une certaine manière, les Golden Globes, pendant 80 ans, de personnes belles ont organisé cette fête. Et puis vous avez finalement décidé d’inviter des personnes talentueuses. Quoiqu’il en soit, je suis honoré de remettre ce prix. Le stand-up est une affaire brutale. Et grâce à Netflix, les gens sont trop payés pour cela. » Quelques jours après la sortie de sa publicité triomphale pour des sous-vêtements masculins, Jeremy Allen White est en train de s’imposer comme un des jeunes acteurs américains les plus en vue, en plus d’un sex-symbol. On pourra bientôt le voir en catcheur, torse nu, dans le beau film de Sean Durkin, Iron Claw, en salle le 24 janvier en France. Le comique Jim Gaffigan vient présenter le nouveau prix du meilleur spectacle de stand-up : « Je ne peux même pas croire que je fais partie de l’industrie du divertissement. Je ne peux pas, vous savez, c’est tellement improbable. Je viens d’une petite ville de l’Indiana. Je ne suis pas pédophile. » Ce Golden Globe place Anatomie d’une chute en position de favori pour l’Oscar du meilleur scénario original. Daniel Kaluuya, Hailee Steinfeld et Shameik Moore présentent le prix du meilleur scénario, et ne se privent pas d’un coup de griffe aux studios après la longue grève de l’année dernière : « Cette année, l’importance cruciale des scénaristes dans le processus de création nous a été rappelée à tous. Pour démontrer l’importance des scénaristes dans l’écriture, nous avons demandé que ce segment soit écrit non pas par des scénaristes, mais par des dirigeants de studio. » S’en suit une catastrophe d’écriture. On l’ignore, le prix étant nouveau et le programme n’ayant pas été annoncé. Mais il devrait arriver assez tard, puisqu’il est certain d’attirer de nombreux spectateurs devant leur écran. Robert De Niro pris dans le tourbillon du temps : « En arriver là, c’est déjà pas mal. Durer un peu plus, ce serait bien » Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). En cliquant sur « Continuer à lire ici » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.