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Embargo sur les armes en Libye : une cargaison à bord dans le cadre de l’opération Irini

Un cargo de véhicules blindés a été intercepté dans le cadre de l’opération Irini, dans le cadre de l’embargo sur les armes imposé par l’ONU à la Libye. C’est le troisième navire à être dérouté par la mission européenne en plus de deux ans.

Plusieurs dizaines de 4×4 blindés ont été saisis après un contrôle effectué mi-octobre par les Forces navales de l’Union européenne en Méditerranée (EUNAVFOR Med) dans le cadre de l’opération Irini. La personne chargée de l’application de l’embargo sur les armes en Libye, décrété par les Nations unies, affirme que le 9 novembre, les Nations unies ont intercepté le Meerdijk, un cargo naviguant sous pavillon néerlandais, un mois plus tôt.

Sur les photos prises depuis le navire marchand, sur lequel les autorités néerlandaises ont autorisé l’embarquement des hommes d’Irini, on voit des véhicules blindés légers placés directement sur le pont supérieur et d’autres stockés dans la cale. D’après le site spécialisé opex360, il s’agirait de BATT UMG, des véhicules tout-terrain de la société américaine The Armored Group, « probablement » fabriqués par sa filiale aux Emirats Arabes Unis. Face à cette « éventuelle violation » de l’embargo onusien, la cargaison aurait été « redirigée vers un port européen » et les véhicules saisis, a indiqué Irini.

Des cargos plus faciles à conduire que d’autres

Forte de ce succès, l’armée européenne rapporte ainsi que trois navires ont été déroutés depuis le début de son opération… fin mars 2020.

Ces détournements sont eux-mêmes le résultat des 25 inspections de navires effectuées jusqu’à présent. Des chiffres qui peuvent sembler maigres à première vue. Au crédit des Européens, cependant, les opérations de contrôle en Méditerranée orientale ne sont pas toujours aussi fluides qu’à Meerdijk.

Au printemps 2020, quelques mois seulement après le lancement d’Irini, deux navires français auraient été harcelés coup sur coup alors qu’ils tentaient d’en savoir plus sur un cargo battant pavillon tanzanien à destination de la Libye, le Circkin.

Fin mai, la frégate de défense aérienne Forbin, à son retour du détroit d’Ormuz et intriguée par ce navire qui ne répondait pas à ses appels, aurait repéré deux frégates turques se dressant entre elle et le Circkin, selon Paris. Quelques semaines plus tard, la frégate légère furtive Courbet, qui participait à la mission de l’Otan veilleur de meraurait, toujours selon la version défendue par la France, été « éclairé » trois fois par les radars de conduite de tir des frégates turques Oruç Reis et Gökova, dernière étape avant un tir effectif, équivalent à un coup de semonce… l’incident est totalement démenti par la Turquie , qui évoque une utilisation aisée de la caméra intégrée au radar des navires turcs pour « d’observer le navire français effectuer une manœuvre dangereuse de très près, par mesure de sécurité ».

Inspections : qui en veut ?

Mais Paris ne bronche pas et la ministre des Armées de l’époque, Florence Parly, n’hésite pas à encourager la participation française à veilleur de mer. Le scandale conduira à l’ouverture d’une enquête de l’Otan, qui débouchera elle-même sur un rapport. Rapport qui lui-même aurait fini « sous le tapis » pour épargner Ankara, selon la confiance des diplomates européens en Reuter. « Dans le contexte tendu près de la Libye, il n’y a plus eu d’incident de ce type », relativise également un diplomate, cité cette fois par le blog d’information spécialisé Bruxelles2.

Ceux d’Irini, comme les navires de la marine française, ont-ils des difficultés particulières avec les Turcs ? Dans le rapport publié sur son site internet, les Forces européennes affirment sobrement qu' »un seul pays a refusé son consentement à neuf reprises depuis le début de l’opération. [à l’inspection]», sans préciser lesquels. Pourtant, le rapport d’activité mensuel d’Irini, publié le 11 novembre sur le site du Service européen pour l’action extérieure, mentionne le nom « Turquie » pour ces neuf refus. Soit trois de plus qu’un an plus tôt Comme quoi, aucun navire d’escorte nécessaire pour éviter les contrôles européens.

Maxime Perrotin

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