« Les Français pourront compter sur moi », a conclu Gabriel Attal pendant un discours qui a duré environ un quart d’heure. L’actuel maire du Havre a pourtant fait savoir qu’il avait des réticences face à l’arrivée de Gabriel Attal à Matignon. Le nouveau Premier ministre assure vouloir « tout faire » pour « garder le contrôle de notre destin et libérer notre potentiel français ». Sur le front économique, Gabriel Attal entend « continuer à transformer notre économie autour de trois axes majeurs », le premier étant « la priorité donnée au travail ». Les deux autres axes de son action en matière d’économie seront « la libération de notre économie avec la simplification drastique de la vie de nos entreprises » et enfin « l’action résolue que nous devons mener pour notre jeunesse dont le talent ne demande qu’à s’exprimer ». Conscient de la tâche à haut risque qui l’attend dans une Assemblée en situation de majorité relative, Gabriel Attal a promis de « toujours écouter et de toujours respecter les oppositions ». Gabriel Attal a veillé à avoir un mot pour Emmanuel Macron qui l’a nommé à Matignon. « Agir sans attendre, voilà ce que saura mon travail », lance Gabriel Attal qui promet de « garder le contrôle de notre destin ». Gabriel Attal voit dans son arrivée à la tête du gouvernement un symbole « d’audace et de mouvement », soulignant que le « plus jeune président de la Ve République » a nommé « le plus jeune Premier ministre ». « J’emmène avec moi la cause de l’école », assure Gabriel Attal, après un passage éclair à l’Éducation nationale. Il avait promis à son arrivée rue de Grenelle « un choc des savoirs » pour les élèves. Pour commencer son discours, Gabriel Attal a salué sa prédecesseure dans laquelle il a vu « un exemple ». « Tenez bon, l’avenir vous appartient », a indiqué pour conclure son discours de départ l’ex Première ministre en s’adressant « à toutes les femmes ». « J’ai tenu sans trembler le cap fixé par le président », a avancé Élisabeth Borne, avant d’évoquer la loi immigration et la réforme des retraites. L’ex Première ministre a également évoqué « le contexte inédit » en l’absence de majorité relative à l’Assemblée nationale. En évoquant son bilan à Matignon, Élisabeth Borne a évoqué son travail « sans relâche, sans coup d’éclat » mais « toujours dans la co-construction, dans la dialogue ». « Bienvenue à Matignon », a lancé l’ex Première ministre en se tournant vers Gabriel Attal qui affiche un regard grave. Elle a été élue pour la première fois députée du Calvados en 2022 mais n’a jusqu’ici jamais siégé au Palais-Bourbon. « Je voudrais dire toute ma reconnaissance au président bien sûr qui m’a fait confiance depuis 2017 et je suis fière d’avoir pendant près de 7 ans servi notre pays comme ministre puis comme Première ministre », commence l’ancienne cheffe du gouvernement. Après 15 minutes d’entretien entre Élisabeth Borne et Gabriel Attal, les deux macronistes viennent d’arriver sur le perron de Matignon. Élisabeth Borne va maintenant faire ses adieux à la rue de Varenne avant que le nouveau Premier ministre ne prenne la parole. La patronne de la banque centrale européenne dont le nom avait circulé pour arriver à Matignon en mai 2022 ne tarit pas d’éloges sur Gabriel Attal. Élisabeth Borne a accompagné Gabriel Attal dans son bureau pour évoquer avec lui les dossiers en cours. L’ancienne Première ministre qui se serait bien vue restée à Matignon pourrait également lui prodiguer quelques conseils. Le Premier ministre a traversé la cour de Matignon tandis que sa prédecesseure l’a accueilli en bas des marches. Le nouveau Premier ministre a pris la direction de l’Hôtel de Matignon après avoir quitté à pied la rue de Grenelle où se trouve le ministère de l’Éducation nationale. Il est accompagné de Fanny Anor, sa directrice de cabinet et Louis Jublin, son conseiller en communication. Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal effectuera son premier déplacement en fin d’après-midi ce mardi auprès des Français touchés par les inondations dans le Pas-de-Calais, a appris BFMTV de sources gouvernementales. En pleine séquence de remaniement, le conseil des ministres de demain est annulé, a appris BFMTV. Le président LR de la région des Hauts-de-France interpelle Emmanuel Macron et Gabriel Attal en demandant au nouveau Premier ministre de venir « immédiatement » dans le Pas-de-Calais touché par d’importantes inondations « pour prendre des décisions fortes et rapides dont les sinistrés ont besoin ». « Que peuvent espérer les Français de ce 4e Premier ministre et de ce 5e gouvernement en sept ans ? Rien », écrit la présidente des députés RN sur X (anciennement Twitter). « Lassés de ce ballet puéril des ambitions et des egos, ils attendent un projet qui les remette au cÅ“ur des priorités publiques », avance encore l’ex candidate à la présidentielle, avant de donner rendez-vous pour les élections européennes le 9 juin prochain. Élisabeth Borne va officiellement faire ses adieux au poste de Premier ministre à 14h30 dans la Cour de Matignon lors de la passation de pouvoir. « En nommant Gabriel Attal à Matignon, Emmanuel Macron veut se raccrocher à sa popularité sondagière pour atténuer la douleur d’une interminable fin de règne », écrit Jordan Bardella, président du Rassemblement national, sur X, avant d’ajouter: Le premier déplacement de Gabriel Attal comme Premier ministre devrait avoir lieu dans le Pas-de-Calais, aujourd’hui ou demain, selon les informations de BFMTV. « Déjà minoritaire, la macronie se replie sur elle-même. #Attal, responsable du fiasco ‘Parcoursup’, camoufleur de l’affaire #Benalla et ministre de l’austérité budgétaire est promu », dénonce le coordinateur de La France inoumise. « Comme dans toute démocratie, un vote de confiance doit être organisé à l’Assemblée nationale », écrit encore le député des Bouches-du-Rhône. « Changement de casting, mais pas de politique. Chronique d’un désastre annoncé », commente Cyrielle Chatelain, la présidente des députés écologistes à l’Assemblée sur X (anciennement Twitter). Gabriel Attal et Emmanuel Macron se sont vu ce matin à 8h30 à l’Élysée, selon les informations de BFMTV. Leurs échanges ont duré plus de deux heures. Les deux hommes ont parlé du « projet sur lequel le président lui a fait confiance », selon l’entourage du chef de l’État. Ce dernier décrit la nomination de Gabriel Attal comme « un choix d’audace » et compte sur lui pour « apporter l’énergie à un collectif ». Nommé ministre de l’Éducation le 20 juillet dernier en remplacement de Pap Ndiaye, Gabriel Attal, 34 ans, sera resté rue de Grenelle cinq mois et vingt jours, soit le 2e séjour le plus court à ce poste sous la Ve République, après celui de Benoît Hamon en 2014 (quatre mois et 24 jours). L’ancienne ministre de l’Éducation nationale joue la carte de l’humour pour commenter l’arrivée de Gabriel Attal à Matignon. « Une vingtaine de 49.3, une réforme des retraites à marche forcée contre les citoyens, contre les syndicats, contre l’Assemblée : Élisabeth Borne a bien rempli sa fonction », écrit l’insoumis François Ruffin sur X, avant d’évoquer le successeur de l’ex-Première ministre: « À Gabriel Attal de poursuivre l’œuvre Macroniste, toujours au profit des puissants, contre la vie des gens. Mais rappelons nous : tous les supplices, mêmes les plus longs, ont toujours une fin. » Le patron des Républicains Éric Ciotti promet au nouveau Premier ministre Gabriel Attal une opposition « responsable et rigoureuse », tout en l’appelant à mettre un terme au « en même temps ». « La France a un besoin urgent d’action (et) d’une autre méthode de gouvernement », écrit le député des Alpes-Maritimes dans un communiqué, plaidant pour que « la communication permanente » laisse place « à une politique de clarté et de fermeté ». Gabriel Attal devient le plus jeune Premier ministre depuis 1958 et la création de la Ve République. Celui qui était jusqu’ici ministre de l’Éducation nationale fait son entrée à Matignon à seulement 34 ans. Le nouveau chef du gouvernement fait tomber le record détenu jusqu’ici par Laurent Fabius, arrivé rue de Varenne à 37 ans en 1984. Si le style de Gabriel Attal devrait trancher avec celui Élisabeth Borne, il pourra aussi se vanter d’être parvenu à remplacer sa prédécesseure qui avait 27 ans de plus. Simple député au moment de l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, Gabriel Attal est parvenu en seulement quelques années à devenir Premier ministre à l’âge de 34 ans. « Je sais pouvoir compter sur votre énergie et votre engagement pour mettre en Å“uvre le projet de réarmement et de régénération que j’ai annoncé. Dans la fidélité à l’esprit de 2017 : dépassement et audace. Au service de la Nation et des Français », écrit le président sur X. « C’est aux actes que nous jugerons Gabriel Attal », prévient Bruno Retailleau, patron des sénateurs Les Républicains, sur X. « Il sera un bon Premier ministre s’il parvient à mener une bonne politique pour la France: une politique de redressement des comptes publics, de retour de l’autorité et de reconstruction de nos services publics effondrés », écrit-il, ajoutant: « Mais il faudrait pour cela une rupture profonde avec le macronisme. Gabriel Attal en a-t-il le profil et la volonté ? Réponse dans les mois à venir. » « Je suis sûr que tu sauras porter fidèlement notre projet et incarner les valeurs qui sont les nôtres », écrit sur X Sylvain Maillard, chef des députés Renaissance, après la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre. « Les députés Renaissance seront des alliés loyaux et exigeants pour répondre aux défis de notre pays et continuer à réformer, pour les Français », écrit-il. « Emmanuel Macron se succède donc à lui-même. ‘Il faut que tout change pour que rien ne change… ‘ », écrit Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, sur X, après la nomination de Gabriel Attal. « Attal retrouve son poste de porte-parole. La fonction de premier ministre disparaît. Le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour. Malheur aux peuples dont les princes sont des enfants », réagit Jean-Luc Mélenchon sur X (ex-Twitter), après la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre. « C’est Monsieur Macron junior, qui s’est spécialisé dans l’arrogance et le mépris », a critiqué la présidente des députés insoumis. La France insoumise a demandé au prochain Premier ministre de solliciter un vote de confiance de l’Assemblée, sans quoi elle déposera une motion de censure. Élisabeth Borne n’avait pas sollicité la confiance des députés en 2022 à son arrivée à Matignon, contrairement à la coutume parlementaire. Gabriel Attal est nommé Premier ministre et succède à Élisabeth Borne. À 34 ans, il devient le plus jeune à occuper ces fonctions sous la Ve République. Laurent Fabius, actuel président du Conseil constitutionnel détenait, jusqu’ici le record. Il est devenu Premier ministre à 37 ans en 1984. Cette arrivée à Matignon concrétise encore un peu plus la trajectoire fulgurante de Gabriel Attal, nommé ministre de l’Éducation nationale il y a seulement cinq mois. Fabien Roussel veut s’inviter à Matignon, une fois que le nom du successeur d’Élisabeth Borne sera connu. « Je vais inviter les salariés à nous envoyer leurs fiches de paie et le 3 février prochain, nous irons à Matignon porter ces milliers de fiches de paie pour montrer au Premier ministre la réalité des salaires dans notre pays », a expliqué le patron du parti communiste sur TF1 ce matin. Si Gabriel Attal continue de suivre son agenda de ministre de l’Éducation nationale, l’Élysée change son calendrier. Le Conseil de défense sur le séparatisme prévu à 10h à l’Élysée avec plusieurs ministres a été annulé, d’après des informations de BFMTV. Gabriel Attal vient de commencer sa visioconférence avec les chefs d’établissement, comme si de rien n’était malgré des rumeurs persistantes de son arrivée à Matignon. « Je veux vous remercier pour tout le travail que vous faites », a avancé le ministre de l’Éducation nationale. Prévue de longue date, ces discussions avec 14.000 proviseurs et principaux avaient été annulées hier avant d’être reprogrammées ce matin Gabriel Attal continue sa mission à l’Éducation nationale en dépit des rumeurs qui le donnent futur Premier ministre. Le jeune homme va échanger ce matin à 11 heures avec tous les chefs d’établissement des collèges et des lycées en France en cisio. Prévue de longue date, ces discussions avec 14.000 proviseurs et principaux avaient été annulées hier avant d’être reprogrammées ce matin. Élue pour la première fois députée en 2022 dans le Calvados, Élisabeth Borne qui n’a jamais siégé à l’Assemblée nationale devrait redevenir parlementaire. La désormais ex cheffe du gouvernement a longuement ferraillé en 20 mois au Parlement, confrontée à une majorité relative. La passation de pouvoir entre Élisabeth Borne et son successeur qui pourrait être Gabriel Attal se prépare dans la cour de Matignon. Deux micros y ont été installés et des gardes républicains y ont pénétré. La désormais ex Première ministre a déjà commencé à plancher sur son discours. « Elle ne va pas beaucoup nous manquer », réagi l’eurodéputée insoumise Manon Aubry sur Sud Radio après le départ d’Élisabeth Borne. « Elle a abîmé la démocratie, avec 23 49.3 », « nos droits sociaux avec la réforme des retraites » ainsi que « les valeurs de la République avec la loi immigration », égraine-t-elle. Face au suspens qui continue de régner autour du remaniement après le départ d’Élisabeth Borne – son successeur n’étant toujours pas connu – Laurent Jacobelli dénonce sur LCI une « image cafouilleuse de notre démocratie ». Le porte-parole du Rassemblement national cherche ensuite à éteindre le suspens et faire de cette séquence un non-événement: « Au final, qu’est-ce qui va se passer? Le président de la République nommera quelqu’un à sa botte, comme à chaque fois. Et, c’est lui qui continuera de diriger. » Une demande qui a tout d’un vÅ“u pieux. « Je souhaiterais que le nouveau Premier ministre s’engage à ne plus utiliser le 49.3, qui s’est abattu 23 fois sur l’Assemblée nationale et nous a privé de nos votes sur des sujets essentiels », déclare Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste Français, sur TF1. Le député du Nord invite également à ce que le futur chef du gouvernement se soumette à un vote à l’Assemblée nationale après son discours de politique générale, comme le veut la tradition, même si cela n’est pas obligatoire. En atteste le cas d’Élisabeth Borne qui n’avait pas fait l’objet d’un vote de confiance au Palais Bourbon où le camp présidentiel ne détient une majorité que relative. Élisabeth Borne était le « fusible idéal » juge le maire RN de Perpignan Louis Aliot sur RTL, au lendemain du départ de la cheffe du gouvernement. L’élu d’extrême droite la décrit comme une « Première ministre de service qui a fait le job demandé par le président de la République ». « Gabriel Attal est un jeune homme brillant sur la communication, mais c’est un ministre sans bilan, nulle part », juge Olivier Faure sur France Inter, alors que le ministre de l’Éducation nationale pourrait succéder à Élisabeth Borne à Matignon. « A chaque fois qu’il est dans un ministère, il l’occupe cinq, six mois et on le change de case pour aller dans la case suivante », attaque-t-il. Décrivant Élisabeth Borne comme « le porte-serviette, la collaboratrice du chef de l’État », Olivier Faure juge sur France Inter que « la réalité du pouvoir est à l’Élysée ». « Jupiter ne partage pas le pouvoir » appuie-t-il, avançant que « tous les Premier ministres qui se succèdent à Matignon n’ont aucune mage de manoeuvre. » « On retiendra le fait qu’elle a porté des projets qui n’était absolument pas de gauche », dit Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, sur France Inter en réaction au départ d’Élisabeth Borne. Avant de citer la loi immigration, la réforme des retraites puis celle de l’assurance-chômage. Le départ d’Élisabeth Borne ne conduira pas à « un changement de politique » mais à une « accélération de ce qui a été fait depuis 2017 pour atteindre nos objectifs », avance Loïc Signor, porte-parole de Renaissance, sur France 2, citant notamment comme « priorité » le « plein-emploi ». Loïc Signor, porte-parole de Renaissance, décrit le départ d’Élisabeth Borne sur France 2 comme « un changement de dynamique qui correspond à une nouvelle volonté, un nouveau cap « , celui du « réarmement », qu’il soit « civique » ou « économique et social ». Le nom du nouveau Premier ministre devrait être connu en fin de matinée, d’après plusieurs sources concordantes à BFMTV. Pour l’instant, Gabriel Attal apparaît comme le favori dans la course à Matignon au lendemain du départ d’Élisabeth Borne. Les oppositions ont pointé du doigt le bilan d’Élisabeth Borne après sa démission comme Première ministre, en la présentant comme le visage des nombreux 49.3 et comme celle qui, venue de la gauche, a renié ses valeurs. « Au moment de la démission d’Élisabeth Borne, je pense au gâchis inouï qu’a été la loi immigration. La Première Ministre a vendu son âme pour garder son poste. Elle n’a plus aujourd’hui, ni l’un, ni l’autre. » De nombreux ministres ont réagi au départ d’Élisabeth Borne ce lundi 8 janvier, saluant aussi bien son « courage », ses « convictions », que sa stature de « femme d’État ». Gérald Darmanin, qui espérait la remplacer lors du dernier remaniement, a également réagi. « Je l’ai vu engagée et courageuse, menant des réformes difficiles sans se soucier de sa popularité. Merci pour sa confiance dans nos relations de travail », a écrit sur X le ministre de l’Intérieur. Le leader insoumis se demande, après la démission d’Élisabeth Borne, si la France est « encore une démocratie parlementaire ». Selon lui, le « nouveau Premier ministre » devra demander « un vote de confiance à l’Assemblée nationale » pour savoir si l’hémicycle est en accord avec son gouvernement. Dans le cas contraire, Jean-Luc Mélenchon promet une « motion de censure » de la France insoumise pour découvrir « qui est l’opposition ». Après la démission d’Élisabeth Borne, l’annonce du nouveau Premier ministre est attendue dans la matinée de ce mardi 9 janvier, a appris BFMTV de sources concordantes. Il lui avait rendu hommage lors de son arrivée au ministère de l’Éducation. Sur BFMTV, Marie-Hélène Baylac, ancienne professeur d’histoire-géographie de Gabriel Attal, a réagi aux rumeurs menant le jeune ministre vers Matignon. Selon elle, il est « admirable » que le « système génère encore des jeunes » à de hautes fonctions. D’autant plus que Gabriel Attal, avec qui elle entretient une relation « amicale », « n’est pas hors-sol du tout ». « Il est pragmatique. » « Merci, au revoir. » Le vice-président de l’Assemblée nationale et député RN s’est réjoui sur BFMTV de la démission de la Première ministre.
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