Les investisseurs ne sont plus considérés comme des idiots dans la Silicon Valley.

La Silicon Valley a longtemps été un terrain de jeu pour les start-ups qui ont vendu des rêves aux investisseurs sans conséquence. Cependant, récemment, les investisseurs ont commencé à prendre des mesures contre les start-ups frauduleuses, en particulier celles qui valent plus d’un milliard de dollars. Les procureurs américains ont également encouragé les poursuites contre les start-ups frauduleuses. Les enquêteurs financiers se concentrent sur les messages IRL, la société de blanchisserie Rumby, le spécialiste de l’intelligence artificielle médicale Olive et l’application d’achat en ligne Nate. Les fondateurs de start-ups frauduleuses risquent désormais la prison.

La récente crise économique a mis fin au flux d’argent frais dans la Silicon Valley. Les fonds de capital-risque ont commencé à examiner de près les investissements qu’ils ont effectués et n’hésitent plus à prendre des mesures juridiques contre les start-ups qui les ont trompés. Les investisseurs sont également plus réticents à poursuivre les start-ups voyous car leurs entreprises ont peu d’actifs à saisir. De 2012 à 2021, l’argent total investi dans les start-ups technologiques a été multiplié par huit pour atteindre 344 milliards de dollars (313,6 milliards d’euros). Mille deux cents de ces start-up ont désormais acquis le statut de « licornes » valant plus d’un milliard de dollars (910 millions d’euros).

La culture de la Silicon Valley valorise la capacité à se remettre d’un échec, mais les investisseurs ne sont plus disposés à laisser les start-ups frauduleuses vendre des rêves à tout prix. Les fondateurs de start-ups doivent maintenant être plus prudents et transparents dans leurs pratiques commerciales pour éviter les poursuites judiciaires.

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