Quatorze personnes, dont des enfants, sont en urgence absolue après une suspicion d’intoxication au monoxyde de carbone dans une école primaire ce vendredi 8 décembre, a appris BFMTV, confirmant une information rapportée par Ouest-France. L’école, située à Saint-Alban, près de Lamballe dans les Côtes-d’Armor, a été évacuée dans la matinée. 76 enfants et 5 adultes ont été accueillis à la salle des fêtes de Saint-Alban. 48 victimes ont été catégorisées par le SAMU. Quatorze personnes se trouvent actuellement en urgence absolue, en raison d’une sursaturation en monoxyde de carbone, selon le dernier bilan de la préfecture établi à 16h30 qui reste évolutif. Elles ont eu de troubles neurologiques ou ont perdu connaissance. Les personnes classées en urgence absolue sont toutes conscientes, et aucun pronostic vital n’est engagé. Sept d’entre elles ont été transférées au caisson hyperbare du CHU de Brest pour recevoir de l’oxygène et cinq ont été envoyées aux urgences de Saint-Brieuc. 23 personnes en urgence relative ont été évacuées : 13 vers le CHU de Saint-Brieuc, 6 vers le CHU de Brest et 4 vers le CHU de Rennes. Les interventions sont terminées et le dispositif Novi, nombreuses victimes, déclenché à 12h30 a été levé. Une cellule médico-psychologique a été mise en place et la reprise des cours est prévue lundi à l’heure habituelle. De nombreux moyens ont été mobilisés. 55 sapeurs-pompiers, une équipe de six gendarmes et six équipes du SAMU ont été dépêchées sur place. En tout 29 vecteurs de secours ont été déployés: quatre hélicoptères dont trois du SMUR (le service mobile d’urgence et de réanimation) et un Dragon de la sécurité civile, neuf véhicules de secours et d’assistance aux victimes du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS), une ambulance du SAMU, sept de la sécurité civile et huit ambulances privées. Une chaudière à fioul de l’établissement aurait pris feu dans la matinée provoquant un début d’incendie. Du monoxyde de carbone se serait alors propagé. La chaudière a été placée sous scellés. Tout en rappelant le “danger de tous les appareils à combustion” il ajoute: “généralement, l’intoxication se fait lentement, les gens ont des maux de tête, des vertiges. Si ça dure toute une nuit, on peut rentrer dans le coma ou en mourir, mais là visiblement tout a été fait rapidement, donc on peut respirer”. Selon nos informations, des enfants et des adultes se sont en effet plaints de maux de têtes au cours de la matinée.
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