La Russie entame sa présidence du Conseil de sécurité malgré les critiques
La présidence russe du Conseil de sécurité de l’ONU a débuté le 1er avril, suscitant des protestations de la part de l’Occident, notamment de Kiev. Le représentant permanent adjoint auprès de l’ONU, Dmitry Polyansky, a promis une présidence « équitable » et a rappelé que le fonctionnement de l’instance internationale est basé sur le droit international et les règles de procédure développées au fil des décennies. Conformément à ce fonctionnement, chaque État membre assure à tour de rôle la présidence du Conseil pendant un mois.
Malgré les critiques, la Russie a affirmé qu’elle jouerait franc jeu sur la scène internationale et qu’elle ne recourrait pas aux doubles standards. La perspective d’une présidence russe en avril a suscité des protestations, notamment de Kiev, qui n’est pas membre du Conseil. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à une réforme des institutions mondiales, y compris le Conseil de sécurité de l’ONU.
Les réactions de l’Occident
La Maison Blanche a déclaré que la Russie utilisait son quartier général pour répandre la désinformation et tenter de détourner l’attention de ses efforts pour justifier ses actions en Ukraine et les crimes de guerre commis par des membres de ses forces armées. La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean Pierre, a affirmé que « un pays qui viole de manière flagrante la Charte des Nations Unies et envahit son voisin n’a pas sa place au Conseil de sécurité ».
Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a qualifié cette présidence de « blague d’avril » et a affirmé que l’Union « s’opposera à tout abus ».
Malgré les critiques de l’Occident, la Russie a affirmé qu’elle assurerait une présidence équitable du Conseil de sécurité de l’ONU. Les abonnés sont invités à suivre EBENE MEDIA sur YouTube et sur les autres réseaux sociaux pour rester informés de l’actualité internationale.
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