La diplomatie russe a répondu à la récente escalade de la violence dans la zone du conflit israélo-palestinien. Selon Moscou, la normalisation durable de la situation doit reposer sur la solution à deux États coexistant dans la paix et la sécurité.
Le ministère russe des Affaires étrangères a publié le 28 février une déclaration exprimant son inquiétude face à la montée des tensions dans la zone du conflit israélo-palestinien. En particulier, la diplomatie russe rapporte que des civils sont “tués presque quotidiennement par des attaques et des actes de violence” dans plusieurs villes de Cisjordanie et met en garde contre une “escalade de la situation” alors que les affrontements entre Palestiniens et Israéliens s’intensifient.
La situation pourrait dégénérer à tout moment.
« Ce nouveau cycle de tension menace de dégénérer en une confrontation violente à grande échelle. La situation pourrait devenir incontrôlable à tout moment”, a déclaré le ministère russe, qui “condamne fermement l’extrémisme sous toutes ses formes et manifestations”.
La diplomatie russe appelle à une “solution à deux États”
Se référant aux événements tragiques survenus récemment dans les villes de Naplouse, Huwara, autour de Jéricho et dans d’autres régions, la diplomatie russe appelle à “une reprise du processus de négociation complet” entre les différentes parties. En outre, Moscou estime que la normalisation durable de la situation dans la zone de confrontation israélo-palestinienne ne peut avoir lieu “que conformément au cadre juridique internationalement reconnu pour le règlement au Moyen-Orient, qui repose sur la solution à deux États – la Palestine et Israël – coexistent dans la paix et la sécurité ».
“Les efforts déterminés de Washington pour monopoliser la résolution de la crise dans la région, couplés à l’imposition de leur volonté par les Américains à l’Autorité nationale palestinienne, exacerbent considérablement la situation dans la région”, indique le communiqué de presse.
Enfin, le ministère russe a appelé les Palestiniens à “surmonter les divergences entre factions et à prendre des mesures urgentes pour assurer l’unité nationale sur la plate-forme politique de l’Organisation de libération de la Palestine, ce qui implique un règlement négocié avec Israël”.
Au cours des deux premiers mois de l’année, le conflit israélo-palestinien a coûté la vie à 63 Palestiniens (dont des membres de groupes armés et des civils, dont des mineurs) et 11 civils (dont trois mineurs et des colons), un policier israélien et un Ukrainien , selon un décompte de l’AFP établi à partir de sources officielles israéliennes et palestiniennes.
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