l’essentiel
Après l’éviction de Laure Adler et de Jérôme Garcin et le remplacement de Léa Salamé pour l’interview matinale, Adèle Van Reeth, la nouvelle directrice de France Inter, n’en finit pas de renouveler la grille de la première radio de France. Ce mercredi, Charline Vanhoenacker a confirmé l’arrêt de son émission quotidienne « C’est encore nous » qui deviendra hebdomadaire. « Cette décision n’est pas la mienne », a-t-elle indiqué.
Elle essaie de donner le change, mais malgré un sourire de circonstance, Charline Vanhoenacker peine à masquer sa tristesse et son incompréhension. Invitée de l’émission « C à Vous » ce mercredi sur France 5, Charline Vanhoenacker a confirmé au micro d’Anne-Élisabeth Lemoine la fin de son émission quotidienne, à la rentrée sur « France Inter ». Apparue en 2014 sur les ondes de la première radio de France, « C’est encore nous » qu’elle animait sur le créneau 17/18 heures avec ses complices Alex Vizorek et Guillaume Meurice, ne soufflera donc pas ses dix bougies, et l’on comprend dans les propos embarrassés et amers de l’humoriste belge, que cette décision n’est pas la sienne. « J’aurais bien fait un an de plus », a d’ailleurs indiqué Charline Vanhoenacker, non sans avoir rappelé les succès d’audience de son émission, et donc sa surprise en apprenant la suspension de son rendez-vous quotidien. « Je vous confirme que la quotidienne de « C’est encore nous ! » s’arrête, ce n’est pas ma décision. »Charline Vanhoenacker et France Inter : ondes brouillées ? Réaction de @Charlineaparis dans #CàVous u2b07ufe0f pic.twitter.com/4E9R4mU8TF « Moi je suis un peu de la vieille école, et comme on est très haut dans les sondages et qu’on a jamais été aussi haut, je pense qu’on a commencé à 350 000, là on a 1,25 million d’auditeurs, on en a gagné 100 000 par an, donc avec ces bons chiffres, ça ne me serait pas venu à l’idée de passer en hebdomadaire », a déclaré la journaliste. C’est ainsi que l’on a appris le nouveau format de son émission à la rentrée. « On m’a encouragée, c’est une proposition qui m’a été faite et voilà, on va s’adapter… « , a ajouté Charline Vanhoenacker, en masquant péniblement sa déception. « Comment expliquez-vous que l’on mette un terme à une émission qui connaît un véritable succès depuis 9 neuf ? », tente alors de comprendre Anne-Élisabeth Lemoine. « Je ne suis pas très au fait des nouveaux usages, la vie des médias a beaucoup changé depuis 10 ans, aujourd’hui il y a les podcasts, le numérique et il y a des choses qui me dépassent et sans doute que faire des bonnes audiences ne suffit plus », a considéré l’humoriste belge, en soulignant que « nous n’étions plus qu’à 91 000 auditeurs d’écart avec « Les Grosses têtes ». Maintenant, on va s’adapter, on est tous enthousiastes, c’est peut-être pas une mauvaise idée en fait », a-t-elle voulu croire. « On a toujours été très libre sur cette antenne, si on peut continuer à l’être en hebdo… ». Cette liberté de ton à une heure de grande écoute pourrait-elle justement expliquer la fin de la quotidienne de « C’est encore nous », tente alors de savoir Anne-Elisabeth Lemoine ? « Je ne pense pas, nous ne sommes pas aussi sales gosses que ça », a conclu Charline Vanhoenacker. Son retrait de la grille quotidienne s’inscrit en tout cas dans un large remaniement de l’antenne à la rentrée voulu par la nouvelle directrice de France Inter nommée en février 2022. Début mai, les départs de Laure Adler, 73 ans, et Jérôme Garcin, 66 ans, respectivement présentateurs de « l’Heure bleue » et du « Masque et la plume » ont été annoncés, tandis que Bruno Devic, le présentateur du 13/14, va devenir correspondant de Radio France à Rome. Par ailleurs, Léa Salamé sera remplacée par Sonia Devillers pour l’interview matinale de 7h50. Enfin Marc Fauvelle va devenir directeur de l’information de France Inter, un poste occupé par Catherine Nayl depuis six ans. Marc Fauvelle anime actuellement la matinale de France Info. Ça dérange le pouvoir, qui en est le « propriétaire » (du moins, c’est le pouvoir qu’il S, arroge)
Pas du niveau d’ Alain Peyrefitte, ancien ministre de l’information, mais un peu dans l’idée