« Ce n’était pas très marrant » : Clara Luciani contrainte d’arrêter la boisson, et de trouver un subterfuge pour se justifier

Alors qu’elle est à l’affiche de Joli joli, comédie musicale co-écrite par Diastème avec Alex Beaupain, Clara Luciani est partout. En promo, celle qui a reçu quatre Victoires de la musique – dont celles d’artiste féminine de l’année en 2020 et 2022 – propose depuis quelques mois Mon sang, son nouvel album. En décembre, elle a conquis L’Olympia, et entamera le 18 janvier prochain une nouvelle tournée. La dernière en date a été marquée par sa grossesse. Depuis, Clara Luciani est devenue maman d’un petit garçon, fruit de ses amours avec Alex Kapranos, connu pour être le charismatique chanteur et guitariste du groupe écossais Franz Ferdinand. Dans le magazine ELLE, ce jeudi 9 janvier, la chanteuse de 32 ans revient sur ce moment si particulier dans la vie d’une femme, et se souvient notamment du jour où elle a dû arrêter l’alcool.

Cette grossesse, elle l’a apprise alors qu’il lui restait deux semaines de tournée. « J’avais encore une date à l’Accor Arena et hyper peur que cela ait un impact sur la qualité du show, explique Clara Luciani à nos confrères. Je me suis adaptée. Au lieu d’être vénère, j’ai fait des petits sauts de chat. » Comme grand nombre de femmes enceintes, l’artiste a mis un terme à sa consommation d’alcool. Si pour certaines cela passe comme une lettre à la poste, pour d’autres c’est plus plus compliqué. « Oui, ce n’était pas très marrant parce que j’ai l’habitude de boire un petit verre symbolique avec mes musiciens pour trinquer avant de monter sur scène, rapporte l’interprète de La grenade. J’ai arrêté du jour au lendemain. »

Ce moment où l’on cesse de boire de l’alcool attire parfois l’attention de certains proches. Alors que pour beaucoup, la grossesse ne s’annonce qu’après la période particulière du premier trimestre, cela n’est pas toujours facile à réaliser. Il faut parfois trouver des subterfuges, et c’est ce par quoi l’artiste est passée. Clara Luciani se souvient : « Heureusement, on était en janvier, et comme ils n’étaient pas au courant de ma grossesse, je leur ai fait croire que c’était à cause du Dry January. [Rires.] Seule la régisseuse savait. C’était trop mignon, elle m’avait installé une chaise pliante sur le côté de la scène et une gourde avec de l’eau sucrée. Je n’arrêtais pas d’aller m’y reposer car au début j’étais vraiment très fatiguée. C’est pour cela que j’avais peur de louper Bercy. J’ai hâte de rejouer dans cette salle mais avec plus de légèreté.«